Légende de la leçon
Vert : définitions
I. Définition
Les connaissances se sont les savoirs, les savoirs-être et les savoirs-faire d’une entreprise. Elles suscitent de la concurrence et doivent impérativement rester au sein de l’entreprise.
Ce ne sont pas de simples informations, elles demandent de la compréhension ou de l’apprentissage.
Des spécialistes (Takeuchi, Nonaka) pensent que, pour qu’une entreprise soit pérenne, elle doit transformer ses connaissances tacites en connaissances explicites.
Ce ne sont pas de simples informations, elles demandent de la compréhension ou de l’apprentissage.
Des spécialistes (Takeuchi, Nonaka) pensent que, pour qu’une entreprise soit pérenne, elle doit transformer ses connaissances tacites en connaissances explicites.
II. Les différentes connaissances
1) Les connaissances tacites
Ce sont celles qui émanent d’un savoir-faire transmis par un salarié. Elles s’acquièrent par l’expérience.
2) Les connaissances explicites
Elles sont concrètes et stockables. On peut les formaliser, les traiter sur ordinateur, les partager, etc. Les plans, les procédures, les fiches techniques d’un produit sont, par exemple, des connaissances explicites.
III. Les enjeux de la gestion des connaissances
La gestion de connaissances a des enjeux stratégiques et des enjeux opérationnels.
Au niveau stratégique, une bonne gestion des connaissances contribue à la parfaite maîtrise du métier de l'entreprise, ce qui est la base de toute stratégie de spécialisation. Elle permet aussi de faire efficacement face à la concurrence en conservant l'avantage de l'entreprise.
Dans cette optique, une meilleure gestion des connaissances permet de présenter une meilleure qualité des produits et services proposés aux clients et aux prospects. D'autre part, la transmission des connaissances aux successeurs assure la pérennité de l'entreprise, ce qui est aussi un signe de bonne gestion.
Au niveau stratégique, une bonne gestion des connaissances contribue à la parfaite maîtrise du métier de l'entreprise, ce qui est la base de toute stratégie de spécialisation. Elle permet aussi de faire efficacement face à la concurrence en conservant l'avantage de l'entreprise.
Dans cette optique, une meilleure gestion des connaissances permet de présenter une meilleure qualité des produits et services proposés aux clients et aux prospects. D'autre part, la transmission des connaissances aux successeurs assure la pérennité de l'entreprise, ce qui est aussi un signe de bonne gestion.
Au niveau opérationnel, une gestion optimale des connaissances évite de refaire continuellement les mêmes erreurs et donc de ne jamais trouver d'issue à un problème en particulier. Et bien évidemment, le gain de temps, l'indépendance de l'entreprise malgré le départ de certains salariés ou tout simplement l'amélioration de la productivité sont d'autres atouts incontestables d'une bonne gestion des connaissances au niveau opérationnel.
IV. La gestion des connaissances
Bien savoir gérer les connaissances dans une entreprise permet d’avoir une société qui apprend et qui est en constante évolution.
Cette gestion se fait en quatre étapes :
- le repérage : c’est la phase où l’on identifie les connaissances nécessaires et essentielles à l’entreprise ;
- la préservation : on enregistre ces connaissances pour être certain qu’elles seront conservées et stockées ;
- le transfert : les connaissances sont transférées de manière directe ou indirecte, soit l'apprenant apprend en observant l'expert, soit l'apprentissage se fait à partir de savoirs retranscrits ;
- l’actualisation : c’est la mise à jour permanente des connaissances. Il faut toujours que les savoirs soient réactualisés.