Zoom sur les dépréciations non amortissables

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I) Le traitement comptable de la dépréciation

Comment enregistrer une dépréciation au bilan comptable ?

Lorsqu’un bien se déprécie (parce qu’il se détériore ou parce qu’il devient petit à petit obsolète), nous l’indiquons sur le bilan comptable. Nous effectuons alors ce qui est appelé une « dotation aux dépréciations ». Cela permet de diminuer la valeur des actifs non amortissables.

Lors de l’exercice qui suit, le montant de cette dotation peut augmenter, rester le même, ou baisser. En cas de hausse, une dotation complémentaire est déclarée, en cas de baisse, une reprise est déclarée.

II) La valeur des actifs non amortissables

Pour rappel, il existe des actifs amortissables (des biens physiques qui perdent de la valeur à cause de l’usage notamment, tel qu’un véhicule de fonction, par exemple) et des actifs non amortissables (des immobilisations tels que des biens immobiliers).

Les actifs non amortissables peuvent gagner ou perdre en valeur selon d’autres paramètres que simplement leur usage. Ainsi, ils peuvent également être dépréciés dans le bilan comptable de l’entreprise.

Le montant de cette dépréciation ou de cette augmentation de la valeur correspond à la différence entre la « valeur dans les comptes » et la « valeur actuelle ».

En effet : valeur dans les comptes d’un terrain – valeur actuelle du terrain=deˊpreˊciation ou augmentation de la valeur en fonction du reˊsultat\text{valeur dans les comptes d’un terrain}~–~\text{valeur actuelle du terrain} = \text{dépréciation ou augmentation de la valeur en fonction du résultat}.

III) La dépréciation sur une immobilisation financière

Tout comme les autres actifs, les immobilisations financières ont une valeur qui peut évoluer à la hausse ou à la baisse avec le temps. Une entreprise peut donc posséder des titres financiers et enregistrer une dépréciation de ces titres, avec le même calcul que pour les actifs non amortissables.