Légende de la leçon
Vert : définition
I. Définition
Une veille institutionnelle c’est la mise en place d’un ensemble de stratégies qui permettent de rester informé, en temps et en heure, sur la moindre information capitale ou secondaire qui pourrait influer sur l’activité de l’entreprise.
La veille institutionnelle est récente puisqu’elle est apparue au début des années 1980.
La veille institutionnelle est récente puisqu’elle est apparue au début des années 1980.
II. Les différents types de veille
Il existe plusieurs types de veilles qui permettent à l’entreprise d’anticiper l’évolution du marché. Les principales sont :
- la veille juridique qui scrute tous nouveaux décrets, et autres éléments sur les lois en vigueur ;
- la veille concurrentielle qui permet de surveiller les prix, les stratégies de communication, les nouveaux produits de ses concurrents directs pour toujours garder l’avantage sur eux ;
- la veille commerciale qui contrôle et vérifie les données et l’environnement commerciaux et financiers des clients et fournisseurs. Cette veille a pour but d’éviter tout risque de non solvabilité ou de faire fonctionner la concurrence entre deux prospects ou fournisseurs ;
- la veille fiscale qui analyse l’actualité fiscale et les aides financières ;
- la veille technologique qui surveille les nouvelles technologies qui apparaissent sur le marché pour améliorer la compétitivité de l’entreprise en utilisant les logiciels et produits adaptés et optimisés ;
- la veille marketing qui est à l'affût des marchés émergents pour pouvoir proposer de nouveaux produits ;
- la veille financière qui scrute les marchés boursiers et les cryptomonnaies pour sécuriser, optimiser et rentabiliser la situation financière de l’entreprise.
III. Les étapes pour une veille structurée
Il faut :
- Identifier les objectifs que l’entreprise souhaite atteindre et définir quelle veille correspond le plus à ses attentes ;
- Rechercher les sources d’information sérieuses qui vont être utiles pour effectuer cette veille ;
- Collecter toutes les données nécessaires et les analyser pour savoir si elles sont fiables, utiles pour notre veille ;
- Traiter ces informations ;
- Diffuser ces données par le biais des réseaux sociaux, du réseau interne à l’entreprise ou l’e-mail.
IV. Les méthodes de veille
1) La méthode « Pull »
L'initiateur de la veille va lui-même à la recherche de l'information et procède à son dépouillement pour en tirer le meilleur.
L’avantage est que l’information est toujours précise et pertinente mais cette méthode peut être contraignante car l’utilisateur doit renouveler fréquemment cette recherche pour être dans l’actualité immédiate.
L’avantage est que l’information est toujours précise et pertinente mais cette méthode peut être contraignante car l’utilisateur doit renouveler fréquemment cette recherche pour être dans l’actualité immédiate.
Cette méthode utilise les moteurs de recherche et principalement Google.
2) La méthode « Push »
L’initiateur reçoit l’information car elle à été programmée en amont par le biais d’alertes selon des critères prédéfinis.
Cette méthode apporte un gain de temps considérable car aucune recherche n'est nécessaire. Le désavantage est que les critères doivent être très précis sinon l’utilisateur va crouler sous les alertes.
Cette méthode apporte un gain de temps considérable car aucune recherche n'est nécessaire. Le désavantage est que les critères doivent être très précis sinon l’utilisateur va crouler sous les alertes.
Cette méthode utilise :
- les newsletters : réception d’e-mails, après inscription sur les sites souhaités, qui permettent de suivre l’actualité du site ;
- les sites d’alerte (Google alert, Talkwalker…) : l’utilisateur est prévenu par e-mail dès qu’un mot-clé, qu’il a défini au préalable, apparaît dans les résultats de moteurs de recherche ;
- les flux RSS : l’utilisateur est informé automatiquement des nouveautés en s’abonnant à ces fils d’information ou contenus web. Attention, pour pouvoir consulter ces données, il faut un lecteur RSS.
3) Les réseaux sociaux
Les entreprises qui font une veille, suivent ou s’abonnent aux comptes qui les intéressent puis reçoivent automatiquement toutes les nouvelles publications. Les réseaux les plus utilisés professionnellement sont Linkedln, Facebook et Twitter. L’abonnement peut être sur le compte d’une personne physique ou d’une personne morale (entreprises, organismes, etc.).
L’utilisateur peut aussi rejoindre un groupe sur Facebook sur une thématique précise, ou suivre une tendance, principalement sur Twitter grâce à l’utilisation des mots-dièses #.