La valeur des devises et leur volatilité constituent des éléments cruciaux à prendre en compte pour les entreprises effectuant des échanges internationaux.
Lorsqu’une entreprise vend des marchandises à une autre entreprise étrangère ou à un client particulier étranger, les devises utilisées peuvent être différentes.
C’est, par exemple, le cas d’une entreprise française qui vendrait en euros ses produits à une entreprise américaine (qui utilise le dollar au sein de son marché local et dans les calculs de sa santé financière).
Le risque de change constitue ainsi le risque de perte de valeur lié au changement de la devise.
En effet, si par exemple, € vaut 10,80, mais désormais $0,90, l’entreprise américaine sera gagnante. Ceci est dû au fait que l’entreprise achètera toujours le produit €, sauf que quand il intégrera le marché américain, étant donné qu’il a été acheté € et qu’ € vaut 0,90 (et non $0,80).
Ceci est vrai avec l’ensemble des devises et peu importe le sens de la transaction.
À l’inverse, si € vaut désormais $, l’entreprise américaine se retrouvera avec un produit dévalué. Celle-ci aura donc peut-être tendance à se tourner directement vers le marché américain pour se fournir de ce dont elle a besoin.
Les éléments à garder en tête dans le cadre du risque de change sont les suivants :
La facturation peut se faire dans la devise de l’entreprise vendeuse ou celle de l’entreprise cliente ;
Le risque de change peut être couvert de façon systématique (risque élevés), sélective (risques mesurés), ou non-couverts (risques quasi-nuls/devises stables) ;
Plus le temps de paiement est long, plus les chances que les devises fluctuent sont élevées ;
Le risque de perte au change est directement lié à la compétitivité prix des entreprises.