La responsabilité sociale et environnementale

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I) Définition et origine du concept RSE

Apparue dans les années 6060, la RSE (responsabilité sociale et environnementale) est née des demandes des organismes écologiques, humanitaires, religieux et de solidarité qui dénonçaient les impacts environnementaux des activités des entreprises et défendaient les parties prenantes ne pouvant pas efficacement faire valoir leurs droits. 

Elle est très présente dans la norme ISO 2600026000 et se traduit par la prise en compte par les entreprises des enjeux sociaux et environnementaux dans leur processus de création de richesse, de prise de décision, d'amélioration des résultats et dans leurs relations avec les parties prenantes (clients, fournisseurs, collaborateurs, actionnaires, etc.).

II) Les composantes de la RSE 

Composée d'un volet écologique, d'un volet social et d'un volet économique, la RSE concerne sept principaux domaines :

  • La gouvernance de l'organisation ;

  • L'éthique des pratiques et la déontologie de la profession ;

  • Les questions relatives aux consommateurs ;

  • Les questions environnementales ;

  • Les communautés et le développement local ;

  • Les droits de l'homme ;

  • Les relations et les conditions de travail.

III) Les banques et la RSE

En faisant signer des chartes RSE à leurs employés, les banques ont trouvé un excellent moyen de les inciter à adopter des comportements exemplaires et responsables vis-à-vis de leur employeur, ce qui améliore les relations en interne. 

Par ailleurs, lorsque des banques socialement responsables communiquent sur leur système de valeurs en interne ou en externe, leur réputation, leur image de marque et leurs relations avec les acteurs externes s'en trouvent optimisées, ce qui améliore leurs performances commerciales. 

La mise en œuvre d'une démarche RSE dans une banque peut consister en :

  • L'inclusion des clients financièrement fragiles et des exclus bancaires ;
  • La promotion des produits de placement éthique ;
  • La surveillance des impacts sociaux et environnementaux des portefeuilles ;
  • La réduction des taux d'intérêt appliqués aux prêts destinés aux projets portant sur les énergies renouvelables ;
  • La promotion de services bancaires à distance ou la création de points de contact pour rapprocher les services bancaires des populations locales et réduire l'empreinte carbone des déplacements vers la banque ;
  • La promotion de l'utilisation de formulaire et contrats numériques au détriment des formulaires et contrats en papier ;
  • Le réinvestissement d'une partie des profits annuels dans la subvention des projets à impact communautaires.