L'acquisition et le suivi des immobilisations

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Vert : définitions

I. Définition

Pour son exploitation, une société doit faire des achats. Il y a deux sortes d’achats : les achats de biens et services qui font partie des charges d’exploitations, et l'acquisition de biens immobilisés qui font partie de l’actif. Les immobilisations sont déductibles dans le temps.
Un bien est une immobilisation lorsque ces cinq critères sont réunis :
  • l’actif est identifiable ;
  • l’actif a une valeur économique ;
  • l’actif est géré par la société qui en fait l’acquisition ;
  • l’actif est évalué avec une fiabilité correcte ;
  • l’actif a une valeur au moins égale à 500 € HT.
Exemples de biens immobilisés : un four, une vitrine réfrigérée, une chambre froide, des véhicules de société, le parc informatique…
Les immobilisations sont enregistrées à l’actif du bilan et augmentent le patrimoine de l’entreprise.

II. Les différents types d’immobilisations

1) Les immobilisations incorporelles

Les immobilisations incorporelles sont des actifs non monétaires et sans substance physique. Ce sont par exemple les logiciels, les fonds de commerce, les brevets, les marques…

2) Les immobilisations corporelles

Les immobilisations corporelles sont des actifs qui ont une substance physique et qui sont nécessaires au bon fonctionnement de l’entreprise.
Ce sont par exemple des véhicules, des terrains, des constructions…

3) Les immobilisations financières

Les immobilisations financières englobent tout ce qui a trait au milieu financier, comme les cautions bancaires et immobilières, les actions, les parts sociales

III. L’amortissement des immobilisations

L’amortissement permet de corriger la perte de valeur d’un bien, due à son utilisation, au temps ou à l’obsolescence du matériel, en répartissant les charges sur la durée de vie de l’immobilisation.
Il existe des immobilisations non amortissables comme un terrain, un fonds de commerce, un droit au bail et toutes les immobilisations financières.
Toutes les autres immobilisations sont amortissables.
L’amortissement des immobilisations peut être :
  • linéaire, c’est-à-dire que l’on répartit de manière égale la dépréciation du bien sur sa durée de vie ;
  • variable : la répartition se fait selon l’utilisation du bien. Par exemple, un véhicule de société ne va pas s’user de façon identique sur toute sa durée de vie, mais plutôt selon le nombre de kilomètres parcourus. La perte de valeur va dépendre de la fréquence d’utilisation ;
  • dégressif : il permet d’amortir le bien plus rapidement et de réduire ses impôts sur les premières années car il diminue le bénéfice imposable. C’est un avantage fiscal.