Démocraties fragilisées et expériences totalitaires dans l'Europe de l'entre-deux-guerres

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Comment les démocraties font-elles face aux régimes totalitaires ? Vous verrez comment l'Europe, au sortir de la première guerre mondiale, s'est trouvée fragilisée (du point de vue politique, économique etc.) et comment le monde a connu l'émergence des régimes totalitaires... Une situation bien difficile pour les démocraties ! Allons découvrir tout cela ...

Cette fiche est consacrée au deuxième chapitre du thème 1 du programme d’histoire, intitulé « L’Europe, un théâtre majeur des guerres totales (1914-1945) ». Le programme officiel précise que le professeur doit étudier la crise qui touche l’Europe durant l’entre-deux-guerres, crise qui favorise la montée de régimes totalitaires, celui imposé par Staline en URSS et celui imposé par Hitler et le parti nazi en Allemagne, avant d’analyser la résistance de la démocratie en France, avec le Front Populaire.

Cette fiche permettra donc de répondre à 4 questions clés, qui peuvent constituer des sujets de développement construit au DNB :

  1. Quelle est la crise qui touche l’Europe durant l’entre-deux-guerres ?
  2. Quelles sont les caractéristiques du régime totalitaire imposé par Staline en URSS ?
  3. Comment les Nazis imposent-ils leur pouvoir en Allemagne ?
  4. Comment les démocraties réagissent-elles face à la menace totalitaire ?

Légende de la leçon

Jaune : dates, chiffres

Vert : définitions

​Prérequis

Ce chapitre s’inscrit dans la continuité de celui consacré à la Première Guerre mondiale. Il faut notamment connaître le bilan de la Grande Guerre pour comprendre les fragilités de l’Europe, dont les frontières sont redessinées, avec de nombreuses tensions diplomatiques, des pays affaiblis par le nombre de morts et de blessés, le traumatisme moral des habitants, les destructions et les dettes qui rendent difficiles le paiement des réparations.

​Objectifs

Après la lecture de cette fiche, tu dois connaître les notions suivantes :

  • Camp de concentration
  • Collectivisation
  • Culte de la personnalité
  • Endoctrinement
  • Fascisme
  • Front populaire
  • Grande Dépression
  • Idéologie
  • Nazisme
  • Plans quinquennaux
  • Propagande
  • Régime totalitaire
  • Terreur

Tu dois maîtriser les repères chronologiques suivants :

  • 1924-1953 : Staline au pouvoir
  • 1933-1945 : Allemagne d’Hitler
  • 1936 : Front Populaire

Tu dois pouvoir situer le territoire des pays étudiés (États-Unis, Allemagne, Russie, France), décrire la Grande Dépression des années 1920-1930, caractériser les régimes totalitaires de Staline et Hitler, expliquer comment le Front populaire parvient à préserver la démocratie en France.

​Introduction 

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la vie politique en URSS et en Allemagne est marquée par de fortes tensions. À la mort de Lénine en 1924, Trotski, chef de l’Armée rouge, et Staline, secrétaire général du Parti communiste depuis 1922, s’opposent pour prendre le pouvoir en URSS. Le second s’impose définitivement à partir de 1927. En Allemagne, la république de Weimar est rapidement remise en cause pour avoir le traité de Versailles. Elle est encore affaiblie par la crise économique et sociale, marquée par une forte hausse du chômage, qui favorise la montée des idées extrémistes.

En France, les tensions politiques sont également multiples au lendemain de la Grande Guerre, à propos notamment de l’attitude à adopter face à la montée des idées communistes comme face au vaincu allemand, soumis de payer les réparations du conflit. Si la situation économique et sociale s’améliore peu à peu, les progrès sont stoppés par la crise économique qui touche le pays à partir de 1931 et qui s’accompagne d’une nouvelle crise politique.

Problématiques : Comment l’Europe est-elle confrontée aux régimes totalitaires après la Première Guerre mondiale ? Quelles sont leurs caractéristiques ? Comment les démocraties font-elles face à ces totalitarismes ?

Définition

Régime totalitaire. Régime politique dans lequel l’État contrôle toute la société et l’économie, à l’aide d’une idéologie officielle, d’une politique de Terreur.

I. Quelle est la crise qui touche l'Europe durant l'entre-deux-guerres ?

1) L’Europe est fragilisée au sortir de la guerre

Après la Première guerre mondiale, l’Europe vit une période difficile. Le coût de la guerre est très important, les pays sont endettés. Ils ont fait des emprunts non seulement auprès de leur population, mais aussi des États-Unis, qui ont accordés de nombreux crédits à leurs alliés européens, pendant la guerre et pour leur reconstruction.

Sur le plan diplomatique, le traité de Versailles, signé le 28 juin 1919, qui impute toute la responsabilité de la guerre à l’Allemagne, est considéré comme un « diktat » par les Allemands. Les pays souhaitent mettre en place une paix durable, mais celle-ci est mise à mal, notamment par la montée des mouvements nationalistes.

Par ailleurs, la Société des Nations, créée sur l’initiative du président américain Woodrow Wilson ne parvient pas à maintenir la paix dans le monde, d’autant que les États-Unis refusent d’en faire partie. Ainsi, de nombreuses forces tendent de rompre à leur profit l’équilibre édifié par les différents traités.

2) La Grande Dépression et ses conséquences

En octobre 1929, la bourse américaine de Wall Street, localisée à New York, subit une chute de ses cours : c’est le jeudi noir. Les conséquences sont catastrophiques pour les États-Unis, qui entrent dans une grave crise : la crise financière (nombreuses banques en faillite) entraîne une crise économique (faillite de nombreuses entreprises) et sociale (forte hausse du chômage).

La crise américaine se répand progressivement, à partir de 1930 au monde entier, et particulièrement en Europe, qui subit le ralentissement du commerce avec les États-Unis et la volonté des banques américaines de se faire rembourser les crédits accordés pendant et après la Grande Guerre. Les entreprises font faillite, le chômage est en hausse, la consommation et le pouvoir d’achat des populations en baisse. Les partis extrémistes, notamment fasciste en Italie et nazi en Allemagne, bénéficient de cette situation économique, en voyant le nombre de leurs adhérents augmenter. 

Définitions

Fascisme. Idéologie fondée par Mussolini en Italie dès 1922, qui s’appuie sur la mise en place d’une dictature et d’un parti unique. 

Grande Dépression. Crise économique et sociale qui débute en 1929 aux États-Unis puis s’étend en Europe et dans le monde dans les années 1930.  

II. Quelles sont les caractéristiques du régime totalitaire imposé par Staline en URSS ?

1) Le contrôle des pouvoirs

DOCUMENT 1. Affiche de propagande de 1933 : « Le capitaine du pays soviétique nous conduit d'une victoire à l'autre. » 

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En russe, CCCP (Союз Советских Социалистических Республик) signifie URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques) - DR.

Analyse de l’image :

Staline apparaît en capitaine du navire URSS (dans sa biographie officielle, il se proclame « le plus grand capitaine de tous les temps et de tous les peuples »). Il est représenté comme celui qui dirige le pays et son peuple, qu’il conduit vers un avenir radieux. Le drapeau rouge, la faucille et le marteau sont les symboles du communisme, dont l’idéologie prône la défense des droits des travailleurs (la faucille représente les paysans, le marteau les ouvriers). L’étoile rouge symbolise l’armée rouge, qui a combattu contre les soldats du Tsar pendant la guerre civile (1917-1921) menée par Lénine et les Bolcheviks, dont Staline est le successeur.

Dans les faits, Staline est le seul chef du pays. Il se comporte comme un tyran, qui élimine toutes les formes de contestation possibles : le Parti communiste est le seul parti autorisé, il n’y a plus de démocratie, la population a perdu sa liberté d’expression. La police politique (NKVD) veille à ce que toute personne qui critique le régime soit arrêtée et sévèrement punie.

​2) Le contrôle des richesses

Staline impose les plans quinquennaux qui imposent au pays les choix économiques de Staline. L’industrie lourde devient la priorité. Ces plans imposent aux ouvriers et aux paysans des quantités à produire pour une période de cinq ans.

Dans les campagnes, Staline impose la collectivisation des terres : les paysans perdent tous leurs biens (leurs fermes, leurs terres, leur bétail), confisqués par l’État et doivent travailler au sein de fermes qui appartiennent à l’État, dans lesquelles ils sont salariés et condamnés à la misère. La population est sacrifiée ; la production de biens de consommation est considérée comme secondaire, plus de 5 millions de personnes meurent de famine en 1932.

Définitions

Collectivisation. Mise en commun des moyens de production et d’échanges, aboutissant à la fin de la propriété privée.

Plans quinquennaux. Plans qui fixent des objectifs de production sur une période de cinq ans.  

​3) Le contrôle de la population 

Le contrôle de la population, qui doit se soumettre aux ordres de Staline et du parti communiste, est assurée par la propagande et par la Terreur.

La propagande permet de manipuler les esprits. Par le contrôle des médias, du cinéma, la vérité est cachée, transformée. Tout est organisé pour démontrer la supériorité de Staline, auquel la population doit vouer un véritable culte : les défilés militaires sont multipliés, un art officiel est imposé (statues, portraits de Staline, …). Les enfants sont endoctrinés à l’école (programmes scolaires, chansons, poèmes à la gloire de Staline) ou pendant les loisirs (organisations de jeunesse).

La Terreur permet de soumettre la population par la violence et d’éliminer les opposants. Durant la Grande Terreur (1936-1938), plus de 1000 personnes sont exécutées par jour. Des faux procès sont organisés à Moscou pour éliminer toutes les personnalités considérées comme faisant obstacle au pouvoir de Staline et du parti communiste. Les accusés sont exécutés ou déportés dans des camps de concentration, les goulags, où sont emprisonnées plus de 18 millions de personnes.

Définitions

Propagande. Ensemble de pratiques (affiches, films, presse …) mises en place par l’État pour convaincre la population de la supériorité d’une idéologie ou d’une politique.

Terreur. Ensemble des actes violents utilisés pour soumettre un peuple.

Culte de la personnalité. Adoration organisée du chef de l’État dans un régime autoritaire.

Endoctrinement. Manipulation des esprits et des comportements.

Camp de concentration. Lieu de détention de masse où sont regroupés les opposants au régime.

Goulag. Camp de travail forcé soviétique.

​III. Comment les nazis imposent-ils leur pouvoir en Allemagne ? 

​1) Une prise de pouvoir légale

Le parti nazi allemand, le NSDAP, profite du contexte de la crise économique (avec une forte montée du chômage, qui atteint 6 millions de la population active en 1932) et de la faiblesse du pouvoir politique, qui subit ses critiques mais également celles de communistes. En effet, le NSDAP juge la République de Weimar, mise en place en novembre 1918, responsable de la défaite. Ainsi, le parti obtient une victoire aux élections législatives de 1932, devenant la première force politique d’Allemagne. Chef du parti nazi depuis 1920, Hitler est nommé chancelier par le président Hindenburg en 1933.

Définitions

Idéologie. Ensemble d’idées qui proposent d’organiser la société.

Nazisme. Idéologie politique définie par Adolf Hitler, fondée sur le racisme, l’antisémitisme et la gloire du peuple allemand.

NSDAP. Nom du parti nazi allemand, dirigé à partir de 1921 par Adolf Hitler, qui prône une idéologie nazie. NSDAP : Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei (Parti national-socialiste des travailleurs allemands).

​2) Les nazis imposent une dictature

Après l’incendie du Parlement, le Reichstag, le 27 février 1933, Hitler abolit les libertés démocratiques et met en place une dictature. À la mort du président Hindenburg, il contrôle tous les pouvoirs et se proclame Führer du Troisième Reich. Les opposants sont persécutés, notamment dans des camps de concentration. Le régime crée une police politique, la Gestapo et supprime le pluralisme politique. Le régime utilise aussi la propagande et le culte de la personnalité d’Hitler pour séduire et endoctriner les populations. Celles-ci sont aussi encadrées, notamment dans les jeunesses hitlériennes.

3) Les nazis imposent un État raciste 

Le régime élabore en effet la théorie de l’existence d’une race arienne supérieure aux autres peuples. Il est raciste et antisémite : en effet, les citoyens de religion juive sont considérés comme inférieurs et mis à l’écart du régime. Tout d’abord écartés par des lois antisémites, comme les lois de Nuremberg de 1935 qui leur ôtent tous leurs droits de citoyens, les Juifs subissent ensuite des violences, exercées contre eux ou contre leurs biens. Ainsi, lors de la nuit de Cristal, les 9 et 10 novembre 1938, des Juifs sont massacrés, de nombreux autres sont envoyés dans des camps de concentration, tandis que des synagogues et des commerces sont détruits.

Définition

Antisémitisme. Hostilité à l’égard des citoyens de religion juive.  

​4) Les nazis donnent la priorité économique à la préparation d'une nouvelle guerre 

Hitler choisit de passer outre les conditions du traité de Versailles et de remilitariser l’Allemagne. Hitler oriente donc l’économie allemande vers l’effort de guerre. Il réduit le chômage en investissant dans la production d’armes et en reconstituant une grande armée.

À partir de 1935, le pays engage une politique agressive d’annexions afin d’agrandir l’espace vital allemand : il conquiert l’Autriche (Anschluss) en mars 1938, les Sudètes (territoire situé en Tchécoslovaquie) en octobre 1938. Il noue une alliance avec le dictateur italien Mussolini, à la tête d’un régime fasciste et conclut un pacte de non-agression avec l’URSS en 1939. L’invasion de la Pologne en 1939 marque l’entrée dans la Seconde Guerre mondiale.

DOCUMENT 2. Affiche de propagande de 1935

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DR

Analyse de l’image :

Cette affiche de propagande montre Hitler en « guide » (Führer) de son peuple, chef militaire qui domine et démontre sa puissance, que représente également l’aigle impérial. Il porte le drapeau à la croix gammée, symbole du nazisme. Le peuple allemand apparaît uni derrière lui et constitue une grande armée (certains portent le drapeau, d’autres font le salut nazi), prête au combat.

​IV. Comment les démocraties réagissent-elles face à la menace totalitaire ?

​1) La France et le Royaume-Uni cèdent face aux régimes totalitaires

Les États démocratiques souffrent du développement des régimes totalitaires, qui suscitent un certain engouement des populations. Ainsi, en France, les Ligues d’extrême droite se développent et fragilisent le pouvoir. Par ailleurs, le régime soviétique inquiète les démocraties européennes mais attire une partie de la classe ouvrière.

La France et le Royaume-Uni ne parviennent pas à empêcher les progrès des régimes totalitaires, bien qu’ils fassent des concessions pour préserver la paix. Ils refusent ainsi de réagir aux provocations de l’Allemagne (remilitarisation de l’Allemagne, alliances avec les régimes autoritaires italien et soviétique, annexion de territoires voisins, …). Par ailleurs, ils n’acceptent pas d’intervenir dans la guerre civile espagnole. Enfin, lors de la conférence de Munich, en 1938, ils acceptent de céder aux Allemands les territoires qu’ils revendiquent (Tchécoslovaquie). En effet, les opinions publiques sont en effet divisées entre pacifisme et protection de la démocratie.

​2) La guerre d'Espagne, une manifestation de force de l'Allemagne nazie 

La guerre civile d’Espagne constitue un laboratoire militaire pour les Allemands, préfigurant ainsi la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit d’une guerre civile, qui dure de 1936 à 1939 et qui oppose les républicains du Frente Popular (ou Front Populaire), réunissant les partis politiques de gauche, aux nationalistes menés par le général Franco.

Alors que l’URSS fournit une aide matérielle au camp républicain, en leur cédant des canons, des avions et des tanks, et une aide technique, en leur envoyant des conseillers militaires, l’Italie et l’Allemagne fournissent une aide militaire (60 000 hommes) et matérielle (avions, chars) aux nationalistes. Par ailleurs, ces deux pays participent à plusieurs bombardements, dont celui d’avril 1937 à Guernica et de mars 1938 à Barcelone. Les nationalistes sont finalement victorieux de cette guerre civile, tandis que la France et le Royaume-Uni avaient refusé d’intervenir.

​3) Le Front populaire parvient à maintenir la démocratie en France 

La France est marquée au début des années 1930, par une faiblesse de l’État et une montée des Ligues d’extrême-droite. En effet, la crise économique entraîne un chômage de masse et une hausse de la pauvreté, mais également une crise politique : la démocratie est fragilisée. Les Ligues organisent, le 6 février 1934, une émeute antirépublicaine à Paris dont le but est de mettre en place un régime sur le modèle de l’Allemagne ou de l’Italie.

Pour faire face à cette situation, les partis de gauche sont mobilisés : les radicaux, le parti socialiste et le parti communiste s’unissent dans un Front populaire en 1934, qui gagne les élections législatives en 1936.

Tandis que les ouvriers organisent des grèves joyeuses pour fêter cette victoire électorale, un nouveau président du conseil est nommé, Léon Blum, appartenant au parti socialiste. Le Front populaire met en place de nombreuses réformes, notamment des mesures sociales afin d’améliorer les conditions de vie et de travail des ouvriers. Ainsi, les Accords de Matignon, signés le 7 juin 1936 leur octroient deux semaines de congés payés, une baisse du temps de travail, une augmentation des salaires et instaurent des conventions collectives. Cependant, l’expérience du Front populaire est courte : n’aboutissant pas à une reprise économique, il est dissout en 1938.

Définitions

Front populaire. Alliance des partis de gauche français (communiste, socialiste et radicaux) à partir de 1934, qui gagne les élections législatives de 1936.  

Convention collective. Accords passés entre le patronat et les syndicats au sujet des conditions de travail et des salaires.  

​Conclusion 

L’année 1939 marque une nouvelle rupture dans l’histoire de l’Europe, puisque le 1er septembre l’armée allemande attaque la Pologne. La Seconde Guerre mondiale débute ainsi. Elle se révèle notamment comme une lutte des démocraties occidentales face au totalitarisme nazi.

​Le petit + dans ta copie 

  • Utiliser un vocabulaire précis.
  • Connaître les repères chronologiques :
    • 1924-1953 : Staline
    • 1933 : Hitler chancelier
    • 1935 : lois de Nuremberg
    • 1936 : Front Populaire et accords de Matignon
  • Proposer des réponses bien structurées, en particulier pour le développement construit, en t’aidant du plan du cours proposé.

​Pour aller plus loin ...

Ces vidéos reviennent sur le chapitre :

  • L’Europe fragilisée au sortir de la Première Guerre mondiale : https://www.youtube.com/watch?v=-8CMFKnfliQ
  • Le régime soviétique : https://www.youtube.com/watch?v=45Dg8zUsFPE
  • Le régime nazi : https://www.youtube.com/watch?v=LTX5FbfcDKo
  • Des États démocratiques fragilisés : https://www.youtube.com/watch?v=q1ifoWxaeoQ