Analyse de la situation juridique d’un marché

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Puisque tous les pays n’ont pas les mêmes lois et que les lois locales s’appliquent aux entreprises qui intègrent le pays, il faut s’assurer que celles-ci ne soient pas contraignantes. 

En effet, certains pays interdisent la vente de certains produits, requièrent des normes de fabrication différentes, ou empêchent toute communication sur certains types de produits.

Par exemple, en France, il est interdit de faire des publicités sur l’alcool à la TV. Une marque vendeuse de boissons alcoolisées et désireuse de s’exporter en France doit donc le prendre en compte et adapter ses méthodes de communication, surtout si elle avait l’habitude de promouvoir ses boissons via la TV dans son pays d’origine. 

D’une façon générale, nous pouvons distinguer deux types de gestion des lois au sein d’un pays : la gestion « common law » et la gestion « romano-civiliste ». 

Common-law : s’appuie principalement sur la jurisprudence (n’empêche pas d’avoir des lois codifiées)

Romano-civiliste : s’appuie principalement sur les lois émises par le législateur (n’empêche pas d’avoir des jurisprudences

Au-delà de l’aspect purement juridique, l’entreprise prête également attention aux usages et coutumes du pays. 

C’est aussi le cas dans l’analyse socio-culturelle du pays, mais cette fois, l’analyse observe le lien entre la juridiction et les usages et coutumes du pays. 

En effet, certaines habitudes de la population sont tellement ancrées qu’elles n'ont pas besoin d’être inscrites dans les lois, mais doivent tout de même être prises en compte par les entreprises étrangères souhaitant s’exporter. 

Enfin, l’entreprise doit également prêter attention aux accords et conventions internationales ; notamment en prenant connaissance de, si oui ou non, le pays visé adhère à ces accords et conventions.