Les cités grecques : divisions politiques

icône de pdf
Signaler

I) Des cités multiples et indépendantes

À partir du VIIIe siècle av. J.-C., les Grecs s'organisent en petits États indépendants, les cités, composées d'une ville fortifiée et de la campagne environnante. Chaque cité a son gouvernement, ses propres lois et honore son dieu protecteur. Elles possèdent souvent un port (commerce), une agora (place centrale), une acropole, et sont protégées par des remparts.

Les Grecs sont dirigés par les aristocrates (oligarchie). Parfois, un seul homme détient le pouvoir (monarchie ou tyrannie). D'autres sont gouvernées par l'ensemble des citoyens : les démocraties. Les démocraties restent divisées.

 

Des cités divisées :

  • les citoyens : la Boulè (500 hommes tirés au sort) propose les lois que vote l'Ecclésia (assemblée de citoyens) ;
  • les non-citoyens : métèques (étrangers, esclaves, femmes).

 

II) Puissances et rivalités

Certaines cités, comme Sparte ou Athènes, dominent de vastes régions. Elles s'opposent durant la guerre du Péloponnèse de 431 à 404 av. J.-C.

 

Affaiblies par les conflits, elles sont contrôlées par Alexandre de Macédoine, qui les unit au sein de la ligue de Corinthe (337 av. J.-C.).

Mot-clé :

Acropole : ville haute où se trouvent les principaux temples.