L’origine de la diversité génétique

icône de pdf
Signaler

Légende de la leçon

Vert : définitions

Problématique

Sur quels mécanismes reposent la diversité et la stabilité génétique ?

I. Rappels de cours

1) La formation des gamètes : la méiose

a) La préparation de l’ADN

 Les chromosomes portent l’information génétique à l’origine de la diversité des êtres vivants. Ils sont essentiellement constitués d’une longue molécule, l’ADN (acide désoxyribonucléique).

 L’ADN se prépare à la méiose en se pelotonnant sur lui-même, ce qui rend les chromosomes visibles.

b) La particularité des gamètes

 Les gamètes ont un caryotype particulier : ils ne possèdent qu’un chromosome de chaque paire, donc seulement la moitié des chromosomes d’une espèce.

 Chaque gamète ne contient qu’un seul chromosome sexuel (X ou Y).

c) La duplication des chromosomes

Avant la méiose, les chromosomes se dupliquent : chaque chromosome fait une copie de lui-même. On obtient ainsi des chromosomes à deux branches (chromatides), formés de deux molécules d’ADN au lieu d’une.

Définition

Une chromatide est une branche de chromosome ; un chromosome dupliqué possède deux chromatides.

d) La division cellulaire

 Puis, la cellule de départ subit deux divisions successives : la première sépare les chromosomes d’une même paire, et la seconde sépare les chromatides d’un même chromosome.

 La première division se faisant au hasard, il existe une infinité de combinaisons possibles des différents allèles portés par les gènes des chromosomes.

2) La formation d’un individu unique : la fécondation

 La fécondation est la fusion du noyau d’un ovule avec le noyau d’un spermatozoïde, chacun possédant 23 chromosomes (chez l’Homme). Cela permet de rétablir le nombre de chromosomes de l’espèce (23 paires).

 La fécondation se faisant au hasard, il existe un très grand nombre de possibilités de cellules œufs différentes et donc d’individus différents.

II. Document clé

La transmission des chromosomes sexuels 
lors de la méiose

 On positionne un gène quelconque sur le chromosome X avec deux allèles : « A », dominant, et « b », récessif.

02907_F30_01

 Au final, chaque gamète ne contient qu’un seul chromosome sexuel simple.