Aspects juridiques du tourisme – Les statuts juridiques des travailleurs

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Les statuts juridiques des salariés exerçant au sein de l’industrie de tourismes ne sont pas – sauf exception – différents des statuts juridiques des salariés exerçant au sein d’autres industries.

Nous distinguerons ici le régime du contrat de travail. 

Le régime : celui-ci dépend de la situation du travailleur. 

Un salarié au sein d’une agence classique (entreprise privée) possédera un régime de salarié de droit privé

Une personne travaillant au sein d’un organisme public sera un agent, il fera partie du régime des fonctionnaires. Enfin, une personne travaillant pour son propre compte au sein de l’industrie du tourisme sera un auto-entrepreneur, il bénéficiera donc du régime des travailleurs indépendants

Le contrat de travail : celui-ci détermine la situation du travail. Il peut s’agir d’un : 

  • CDI (contrat à durée indéterminée) : forme la plus répandue et la plus protectrice pour les salariés. 

  • CDD (contrat à durée déterminée : moins engageant pour l’employeur, ce contrat lui permet de se séparer de son salarié plus facilement en cas de besoin. La loi juge que ce type de contrat doit demeurer exceptionnel et impose des conditions afin d’éviter les abus des employeurs. Parmi ces conditions, nous pouvons citer la limite en termes de durée ainsi qu’en terme de nombre de CDD au sein des effectifs de l’entreprise. Si les conditions ne sont pas respectées par l’employeur, le CDD se transforme automatiquement en CDI). 

D’autres types de contrats de travail existent : 

  • Contrat saisonnier ;

  • Contrat intermittent ;

  • Contrat d’apprentissage/de professionnalisation ;

  • Contrat de travail temporaire (CTT). Ce type de contrat est notamment utilisé au sein des agences d’intérims. Celles-ci « louent » alors leurs ressources humaines à d’autres entreprises ayant des besoins très ponctuels et désirant externaliser leurs ressources humaines.