Systèmes nerveux et cardiovasculaire

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Comment le système nerveux et le système cardiovasculaire interviennent-ils lors d’un effort musculaire ?

RAPPELS DE COURS

1 Répondre aux besoins des muscles pendant l’effort

A Les besoins en énergie

Lors d’un effort physique, l’énergie nécessaire au travail musculaire est apportée par la réaction chimique entre les nutriments et le dioxygène (O2), transportés par le sang jusqu’aux cellules musculaires.

B L’augmentation des rythmes cardiaque et respiratoire

Repère
mot clé

Le système nerveux autonome est indépendant de la volonté. Son centre nerveux est le bulbe rachidien.

 L’accélération des fréquences cardiaque et respiratoire, contrôlées par le système nerveux autonome (voir le « document clé » page suivante), permet de répondre à l’augmentation des besoins des cellules musculaires.

 Fréquence cardiaque et volume d’O2 consommé augmentent alors jusqu’à une valeur maximale : 200 battements/min et 3 L/min environ selon les individus (sportifs ou sédentaires).

 Le flux sanguin est redistribué vers les muscles actifs grâce à l’irrigation des organes en parallèle et le recrutement capillaire (ouverture de capillaires fermés au repos).

2 Préserver sa santé

 Une visite médicale est parfois rendue obligatoire avant de pratiquer un sport. Le médecin vérifie la fréquence cardiaque et s’assure de l’absence de contre-indications.

 Les performances d’un individu dépendent de son âge, son sexe, sa masse et peuvent s’améliorer par l’entraînement (endurance).

 Cependant, l’organisme a des limites. Certains sportifs prennent des doses très élevées de stéroïdes anabolisants. Ces produits dopants augmentent la masse musculaire et les performances mais peuvent avoir de graves conséquences sur la santé.

DOCUMENT CLÉ

Le contrôle nerveux de l’activité cardiaque

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 Des fibres nerveuses issues du bulbe rachidien dans le cerveau sont reliées au cœur.

 Un cœur isolé bat spontanément à une fréquence d’environ 100 battements/min.

 Quand le corps est au repos, le nerf X ou parasympathique diminue la fréquence cardiaque à 70 battements/min (effet freinateur).

 Pendant l’effort, c’est le nerf sympathique qui augmente la fréquence cardiaque jusqu’à 200 battements/min (effet accélérateur).

 La fréquence cardiaque est donc contrôlée par le système nerveux autonome.