Les relations entre l'Empire romain et la Chine des Hans

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Dès le IIe siècle av. J.-C., les empires chinois et romains entretiennent d'étroites relations grâce à la route de la soie.

I) La Chine des Hans, un empire puissant

Les Chinois étendent leur empire au sud et à l'ouest, vers l'Asie centrale.

 

La Hans (206 av. J.-C. à 220 ap. J.-C.) érigent le confucianisme en système politique ; ils unifient le pays, en le dotant d'une monnaie et d'une écriture uniques et installent des ambassades dans l'Empire romain.

 

La création d'un vaste réseau routier, la construction de canaux, l'essor d'une bourgeoisie marchande favorisent le développement des villes.

II) Des relations commerciales intenses

La route ouverte par Zhang Qian au IIe siècle av. J.-C. est empruntée par les marchands d'étoffe de soie (d'où son nom de route de la soie).

 

Les caravanes qui quittent l'Empire romain emportent de l'or, des pierres et métaux précieux, de l'ivoire, du corail. Celles qui viennent de Chine sont chargées d'étoffes de soie, de fourrures, de céramiques, de cannelle et d'armes en bronze.

III) Des échanges culturels

Les caravaniers véhiculent des idées et croyances nouvelles, diffusent les techniques chinoises (force hydraulique, techniques agricoles, gouvernail et boussole).

 

La route de la soie favorise les échanges avec d'autres royaumes orientaux, comme l'Inde. Les commerçants orientaux s'installent dans les villes de l'Empire romain, apprennent le latin et adoptent le mode de vie des Romains.

Mots-clés :

Ambassade : représentation diplomatique d'un pays dans un autre. L'ambassadeur représente son pays.

Confucianisme : doctrine philosophique et morale enseignée par Confucius (v. 551 av. J.-C. 479 av. J.-C.).