1re méthode :
Posons d=pgcd(a2+b2,a+b).
Alors d∣(a2+b2) et d∣(a+b), donc a≡−b(modd) puis a2≡b2(modd). Comme d∣(a2+b2), on a aussi a2+b2≡0(modd). En soustrayant, on obtient 2a2≡0(modd) (et de même 2b2≡0(modd)).
Comme a+b est impair, tout diviseur d de a+b est impair, donc 2 est inversible modulo d.
Il vient a2≡0(modd), donc d∣a. Avec a≡−b(modd), on déduit d∣b.
Ainsi d divise a et b, ce qui impose d=1 puisque pgcd(a,b)=1.
Conclusion : pgcd(a2+b2,a+b)=1.
2e méthode : une variante courte
Soit d=pgcd(a2+b2,a+b), on a d∣[(a2+b2)−(a+b)2]=−2ab.
Donc d∣2ab et d∣(a+b).
Comme pgcd(a,a+b)=pgcd(b,a+b)=1, tout diviseur impair commun est exclu ; ainsi d∈{1,2}.
Or a+b est impair, donc 2∤(a+b) et finalement d=1.