Consigne : résoudre dans C l’équation (2−i)z−3+5i=0.
On isole z : (2−i)z=3−5i. On divise par 2−i : z=2−i3−5i⋅2+i2+i=5(3−5i)(2+i)=511−7i. Conclusion : z=511−57i.
👉 Conseil : pour diviser par un complexe a+bi, multiplie numérateur et dénominateur par son conjugué a−bi.
Exercice 2
Consigne : déterminer z∈C tel que (4+3i)z−6+8i=0.
On isole z : (4+3i)z=6−8i, donc z=4+3i6−8i. On prend le conjugué pour obtenir z : z=4+3i6−8i=4−3i6+8i. Rationalisation : z=4−3i6+8i⋅4+3i4+3i=25(6+8i)(4+3i)=2550i=2i. Conclusion : z=2i.
👉 Astuce : (vu)=vu tant que v=0.
Exercice 3
Consigne : résoudre dans C l’équation z=43z.
On écrit z=x+iy avec x,y∈R et z=x−iy. Équation équivalente : 4(x+iy)=3(x−iy).
👉 Deux complexes sont égaux si et seulement si ils ont même partie réelle et même partie imaginaire. Séparation réelle/imaginaire : 4x=3x et 4y=−3y. On obtient x=0 et 7y=0, donc y=0. Conclusion : z=0 est l’unique solution.
👉 Conseil : quand z et z apparaissent linéairement, passe par x et y puis sépare partie réelle et imaginaire.
Exercice 4
Consigne : déterminer l’ensemble des solutions de z+1=−2i+z.
On regroupe : z−z=−2i−1. Or z−z=2iy (avec y réel) est toujours purement imaginaire. Le membre de droite −2i−1 n’est pas purement imaginaire (sa partie réelle vaut −1). Contradiction : aucune valeur de z ne peut vérifier l’égalité. Conclusion : aucune solution.
👉 Point de vigilance : une égalité de complexes impose l’égalité des parties réelles et des parties imaginaires.
Exercice 5
Consigne : résoudre dans C l’équation zz=3z+2.
On pose z=x+iy avec x et y réels ; alors zz=∣z∣2=x2+y2. On obtient x2+y2=3(x+iy)+2=3x+2+3iy. Séparation : {x2+y2=3x+20=3y, donc y=0. L’équation réelle devient x2=3x+2, soit x2−3x−2=0. Discriminant : Δ=9+8=17. Solutions réelles : x=23±17. Conclusion : z=23+17 ou z=23−17.
👉 Conseil : zz=∣z∣2 qui vaut x2+y2 est en réalité le carré du module de z.
Exercice 6
Consigne : déterminer z∈C tel que z+4=zz+2i.
Avec z=x+iy (et x et y réels) : z=x−iy et zz=x2+y2. Égalité composante par composante : {x+4=x2+y2−y=2, d’où y=−2. Remplacement dans la partie réelle : x+4=x2+4⇒x=x2. Donc x(x−1)=0, d’où x=0 ou x=1. Conclusion : z=−2i ou z=1−2i.
👉 Astuce : poser z=x+iy avec x et y réels, transforme les égalités en un petit système simple.