Exercice 1 – Suite arithmétique
On considère u0=5 et pour tout n∈N, un+1=un+7.
Question 1
u1=5+7=12
u2=12+7=19
u3=19+7=26
Question 2
On conjecture un=5+7n.
Initialisation : pour n=0, u0=5=5+7×0, la propriété est vraie.
Hérédité : supposons un=5+7n. Alors un+1=un+7=(5+7n)+7=5+7(n+1).
Conclusion : par récurrence, pour tout n∈N, un=5+7n.
Question 3
S=u0+u1+⋯+u20 est une somme arithmétique de 21 termes.
u20=5+7×20=145
S=221(u0+u20)=221(5+145)=221×150=21×75=1575
Exercice 2 – Suite géométrique
On considère v0=2 et pour tout n∈N, vn+1=3vn.
Question 1
v1=3×2=6
v2=3×6=18
v3=3×18=54
Question 2
On reconnaît une suite géométrique de raison 3 et de premier terme 2.
Pour tout n∈N, vn=2×3n.
Question 3
Comme 3>1, on a 3n→+∞ quand n→+∞, donc vn=2×3n→+∞.
Exercice 3 – Suite affine (ni arithmétique ni géométrique)
On considère w0=1 et pour tout n∈N, wn+1=2wn+3.
Question 1
w1=2×1+3=5
w2=2×5+3=13
w3=2×13+3=29
Question 2
Différences successives : w1−w0=4, w2−w1=8, w3−w2=16 (non constantes) donc pas arithmétique.
Rapports successifs : w0w1=5, w1w2=513, w2w3=1329 (non constants) donc pas géométrique.
Question 3
On cherche c tel que zn=wn+c soit géométrique.
On veut zn+1=2zn. Or zn+1=wn+1+c=2wn+3+c=2(wn+c)−(2c−3).
On impose 2c−3=0, donc c=23.
Plus simplement, on peut aussi utiliser le point fixe w=−3 de l’application x↦2x+3 : choisir zn=wn+3 donne directement zn+1=2zn.
On retient zn=wn+3 alors zn+1=wn+1+3=2wn+3+3=2(wn+3)=2zn.
Question 4
z0=w0+3=1+3=4 et zn+1=2zn donc zn=4×2n=2n+2.
Ainsi wn=zn−3=2n+2−3.