g(x)=3(x−5)2−63 qui est la forme canonique de g(x).
II. Par le calcul des coordonnées du sommet de la parabole
Exemple : f(x)=x2+2x−8
● a=1;b=2;c=−8
α=−2ab=−22=−1 et β=f(α)=−9
● d'où la forme canonique est : f(x)=1×((x−(−1)))2−9=(x+1)2−9 qu'on peut alors factoriser comme différence de deux carrés.
III. En factorisant le trinôme : quelques outils
Soit le trinôme P tel que P(x)=ax2+bx+c avec a=0
Si le trinôme P admet deux racines x1 et x2 (éventuellement confondues), alors :
pour tout réel x, P(x)=a(x−x1)(x−x2)
Remarque : Tous les trinômes ne sont pas factorisables ; pour être factorisable, un polynôme du second degré doit admettre 1 racine double ou 2 racines distinctes.
Plusieurs outils sont disponibles pour essayer de factoriser un trinôme.
1. Outils usuels de la factorisation
● Reconnaître une identité remarquable : la factorisation est alors immédiate
Exemple : g(x)=x2−4x+4=(x−2)2 → 2 est racine double
h(x)=3x2−12=3(x2−4)=3(x−2)(x+2)
● Cas du coefficient constant nul : mise en évidence de facteurs communs
Exemple : f(x)=2x2−4xa=2b=−4c=0
f(x)=2x(x−2)
● Cas du coefficient de x nul
Exemple :
j(x)=5x2+20a=5b=0c=20
j(x)=5(x2+4). Pour cet exemple, on ne peut pas factoriser davantage car x2+4 n'admet pas de racine réelle.
● Dédoublement d'un terme puis regroupement
Exemple :
k(x)=x2−3x+2=x2−2x−x+2
k(x)=(x2−x)−2x+2
k(x)=x(x−1)−2(x−1)=(x−1)(x−2)
● A partir d'une racine évidente
Rappel
Si α est racine de P, alors on peut factoriser P par (x−α) Réciproquement : si on peut factoriser P par (x−α), alors α est racine de P
Exemple 1 : f(x)=x2+6x−7
● 1 est racine évidente car f(1)=0, et ce n'est pas une racine double (sinon, on reconnaîtrait une identité remarquable).
● f(x) est donc factorisable par (x−1), soit f(x)=(x−1)(x−x2) où x2 est la seconde racine.
● On développe : f(x)=x2−(1+x2)x+x2
● Par identification, on trouve x2=−7
Ainsi, f(x)=(x−1)(x+7) est la forme factorisée de f(x) ; 1 et -7 sont les deux racines.
Exemple 2 : P(x)=x2+2x−3
● Par calcul mental, on remarque que P(1)=12+2×1−3=0, 1 est donc racine de P.
● On peut donc écrire que P(x)=P(x)−P(1)
● Factorisation à partir de la forme canonique a(x−α)2+β
Exemple 1 : g(x)=3(x−5)2−63
● On factorise par 3
g(x)=3[(x−5)2−21] , entre les crochets, identité remarquable a2−b2=(a−b)(a+b)
g(x)=3(x−5−21)(x−5+21) forme factorisée de g(x)
Exemple 2 : f(x)=−(x+1)2+9
f(x)=32−(x+1)2 On reconnaît l'identité remarquable a2−b2=(a−b)(a+b)
f(x)=(3−x−1)(3+x+1)
f(x)=(2−x)(x+4)
Exemple 3 : h(x)=2(x−5)2+1.
Il n'est pas possible de factoriser h(x) qui n'a pas de racine.