Comment financer ses études ? Bourses, prêt, job étudiant, bons plans
Les études supérieures et la vie étudiante représentent un budget conséquent ! Entre les frais de scolarité, le loyer, l’alimentation, les transports ou encore les loisirs, quelles sont les bourses, aides et autres solutions pour financer ses études et alléger un peu son budget mensuel ? On fait le point dans cet article par type de dépenses.
SOMMAIRE
- Logement étudiant
- Bourses et aides aux étudiants
- Prêt étudiant
- Travailler pour financer ses études
- Transports, loisirs et vacances
Le logement étudiant
Le logement est un des postes de dépenses qui pèse le plus dans le budget étudiant. Selon l’étude sur le coût de la rentrée étudiante 2022 publiée par la FAGE, le loyer moyen d’un logement étudiant à Paris s’élève à 671 €. Il avoisine les 510 € en région.
Aides au logement (APL ou ALS)
Tous les étudiants peuvent déposer une demande d’aide au logement auprès de la CAF. C’est en effet la Caisse d’allocations familiales qui attribue et verse les APL (aides personnalisées au logement) ou les ALS (aides au logement social). Cette démarche doit s’effectuer une fois le bail signé. C’est un petit coup de pouce financier pour payer ton loyer et financer tes études.
Ton éligibilité et le montant de l’APL ou ALS dépend en revanche de plusieurs critères :
- le type de logement (logement privé vide ou meublé, colocation, résidence universitaire Crous),
- le montant de ton loyer,
- la localisation de ton logement étudiant,
- le nombre de personne occupant le logement,
- tes ressources des 12 derniers mois (actualisées automatiquement tous les 3 mois).
➜ Calcule le montant de ton aide au logement avec le simulateur APL de la CAF.
Comme le précise la CAF, seule la demande d’aide au logement vous permettra de connaître le montant exact de votre APL.
Habiter dans une résidence Crous t’ouvre aussi la possibilité de toucher une aide au logement. Celle-ci sera directement versée à la résidence. Tu n’auras que la différence de loyer à régler. Cela peut être également le cas avec ton propriétaire dans un logement privé.
En revanche, si tu as un lien de parenté avec ton propriétaire, alors tu ne seras pas éligible.
La colocation
Partager un logement étudiant en colocation peut souvent permettre de diviser le loyer et les charges mensuelles (électricité, Internet, etc.), tout en vivant dans un espace plus grand. Même en colocation, chaque locataire peut faire une demande d’APL. Il suffira de bien préciser ce cas de figure lors de ta demande auprès de la CAF. Alors, seras-tu plutôt colocation entre amis ou avec des inconnus ?
Sais-tu qu’il existe aussi la cohabitation intergénérationnelle solidaire ? Comme le définit le code de l’action sociale et des familles, « la cohabitation intergénérationnelle solidaire permet à des personnes de soixante ans et plus de louer ou de sous-louer à des personnes de moins de trente ans une partie du logement dont elles sont propriétaires ou locataires dans le respect des conditions fixées par le contrat de cohabitation intergénérationnelle solidaire prévu à l’article L. 631-17 du code de la construction et de l’habitation ». Le tout moyennant une contrepartie financière modeste et/ou des services de la vie courante. Une sorte de contrat donnant-donnant pour renforcer le lien social et faciliter l’accès au logement pour les jeunes.
Sous-location d’appartement
Tu t’absentes de ton logement quelques temps pour des vacances ou un long weekend ? Et pourquoi ne pas sous-louer ton appartement quand tu ne l’occupes pas ? Si la sous-location de son logement étudiant est légale, il faut néanmoins respecter certaines règles.
Premièrement, tu dois au préalable obtenir l’accord écrit de ton propriétaire et l’informer du montant du loyer appliqué. Deuxièmement, tu ne peux pas sous-louer ton appartement plus cher que ce que tu paies à ton bailleur. Comme le précise l’INC « la sous-location non autorisée constitue une infraction au bail et peut justifier sa résiliation ».
Attention, il est en revanche interdit de sous-louer son logement en résidence universitaire gérée par le CROUS.
Les bourses et les aides aux étudiants
Un des leviers connus pour financer ses études, ce sont les bourses. Il en existe plusieurs, attribuées selon certains cas de figure et sous certaines conditions, que tu sois boursier ou non.
La bourse Crous
Sûrement la plus répandue, la bourse Crous, ou bourse sur critères sociaux, est une bourse d’État. Selon le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, 36,3 % des étudiants en 2022-2023 étaient boursiers, soit 665 000 étudiants. Une aide financière pour assumer les dépenses du quotidien, le loyer, etc.
Attribuée comme son nom l’indique sur critères sociaux, elle tient compte des ressources, de la fratrie du foyer de rattachement fiscal et de l’éloignement de la résidence familiale. La bourse Crous est déclinée en 8 échelons (0 bis à 7), et son montant annuel varie de 1 454 € à 6 335 € (montants 2024-2025). Le versement de la bourse Crous est assuré sur 10 mois (12 dans certains cas), sous réserve d’assiduité et de présentation aux examens de l’étudiant boursier.
La demande de bourse Crous se fait en ligne lors du dépôt du dossier social étudiant (DSE) entre début mars et fin mai 2025 pour la rentrée universitaire 2025-2026. Que tu sois en BTS, licence ou master, il n’y a pas de condition de niveau d’études pour la demander.
Bon à savoir : en tant qu’étudiant boursier, tu es exonéré de la CVEC (103 € / an – montant 2024-2025) et des droits d’inscription à l’université (175 € en licence, 250 € en master, 391 € en doctorat – montants 2024-2025).
Aides spécifiques : aide ponctuelle et allocation annuelle pour les étudiants en difficulté
Que tu sois boursier ou non et que tu rencontres des difficultés financières ponctuelles durant tes études, tu peux demander l’aide spécifique ponctuelle auprès du Crous. Celle-ci est accordée après une enquête sociale et un examen anonyme devant une commission présidée par le directeur du Crous. C’est également lui qui décide du montant de l’aide accordée, dans une limite de 3 701 € (barème de l’échelon 2 de la bourse Crous).
S’il est possible de demander plusieurs fois cette aide spécifique d’urgence au cours d’une année universitaire, le montant maximum ne pourra pas dépasser 6142 €.
Si tu n’es pas éligible aux bourses Crous, mais que tu rencontres des difficultés financières durables, alors tu peux demander l’aide spécifique annuelle (allocation annuelle). C’est une sorte d’aide équivalente aux bourses sur critères sociaux, qui t’ouvre également l’exonération de la CVEC et des droits d’inscription universitaires.
Pour la demander, tu dois déposer une demande de bourse via le dossier social étudiant, et expliquer ta situation. Une commission étudie ensuite ton dossier et émet un avis d’attribution ou de refus. C’est le directeur du Crous qui fixe le montant de ton allocation annuelle. Selon ta situation, il correspond à un des échelons de bourse Crous. Le versement de l’allocation annuelle s’effectue ensuite tous les mois durant 10 mois, de septembre à juin. Dans certains cas, le versement de l’aide peut se faire sur 6 mois.
Aide à la mobilité Parcoursup
Autre coup de pouce pour financer ses études, l’aide à la mobilité Parcoursup. Celle-ci concerne uniquement les bacheliers et les étudiants en réorientation en 1re année.
Si tu acceptes une proposition d’admission Parcoursup dans une formation hors de ton académie d’origine et que tu bénéficies d’une bourse de lycée, alors tu es éligible à l’aide à la mobilité Parcoursup de 500 €.
Une fois ton inscription administrative effectuée, fais ta demande directement sur le site messervices.etudiant.gouv.fr, onglet “aide à la mobilité Parcoursup“. Tu devras joindre un justificatif d’inscription dans l’établissement correspondant au vœu hors académie que tu as accepté et un RIB.
L’aide à la mobilité Parcoursup est versée en une fois en début d’année universitaire. Elle peut être cumulée avec la bourse Crous.
Aide au mérite
Tu as eu une mention Très Bien au baccalauréat cette année ou lors de la précédente session ? Tu es éligible aux bourses Crous pour la rentrée universitaire ? Alors tu peux prétendre à l’aide au mérite.
Tu n’as aucune démarche particulière à faire pour la demander. Ce sont les services du Crous qui font le lien.
L’aide au mérite s’élève à 900 € et est versée en 9 mensualités et pour une durée de 3 ans maximum ; à condition que tu sois assidu, que tu ne redoubles pas ou que tu ne te réorientes pas (hors réorientation en cours d’année dans la même année d’études).
Bourse au mérite interne aux établissements
Certains établissements d’enseignement supérieur privés attribuent des bourses au mérite. Des commissions étudient les dossiers des candidats selon des critères propres.
Cela se traduit habituellement par des frais de scolarité réduits ou des aides mensuelles. Pour savoir si l’établissement dans lequel tu vas suivre ton cursus accorde des aides ou des facilités de paiement, n’hésite pas à pousser la porte du secrétariat.
Bourse Erasmus+
Envie d’international dans ton parcours d’études ? Selon ton projet (échange académique, stage, alternance) et la destination, les bourses Erasmus+ te permettent de financer tes études à l’étranger. La plupart des universités et des établissements d’enseignement supérieur sont partenaires de ce programme d’échanges.
Le montant des bourses Erasmus+ varie de 225 € et 824 € par mois selon la mobilité. Un complément « inclusion » de 250 € peut également être accordé aux étudiants boursiers sur critères sociaux des échelons 6 et 7, aux étudiants en situation de handicap, vivant en zone rurale ou en QPV (quartier prioritaire de la politique de la ville).
Retrouve ici les établissements partenaires du programme et le simulateur de bourses Erasmus+.
Renseigne-toi auprès du service des relations internationale de ton établissement pour connaître les démarches et délais pour faire ta demande de mobilité. Il faut souvent t’y prendre six mois à un an avant pour préparer ce projet. Ils pourront également d’aiguiller sur les aides associées auxquelles tu peux avoir le droit.
S’il n’est pas requis d’être boursier pour bénéficier de la bourse Erasmus+, celle-ci peut néanmoins être cumulée avec la bourse Crous, l’aide à la mobilité internationale ou encore certaines aides octroyées par les collectivités locales.
Aide à la mobilité internationale
Pour t’aider à financer tes études à l’étranger, il existe également l’aide à la mobilité internationale (AMI), versée par ton établissement supérieur. Son montant est de 400 € / mois.
Pour être éligible, tu dois remplir les conditions suivantes :
- être boursier du Crous ou bénéficier de l’allocation annuelle ;
- partir en séjour de 2 à 9 mois consécutifs (stage ou échange académique) ;
- que ta mobilité internationale s’inscrive dans le cadre de ton cursus d’études ;
- et que ta formation soit reconnue par le ministère de l’Enseignement supérieur.
Pour la demander, tu dois déposer un dossier auprès de ton service des relations internationales de ton établissement d’enseignement supérieur. Celui-ci est ensuite étudié par le président d’université ou le chef d’établissement, qui accorde ou non cette AMI.
Attention, tu ne pourras pas cumuler cette aide à la mobilité internationale plus de 9 mois sur l’ensemble de tes études supérieures. Elle est en revanche cumulable avec la bourse Crous et l’aide au mérite.
Numéro national dédié aux aides étudiantes
Si tu rencontres des difficultés matérielles, financières ou psychologiques durant tes études, tu peux appeler le numéro national dédié aux aides : 0 806 000 278. Cette ligne est ouverte du lundi au vendredi de 9 h à 17 h (prix d’un appel local, non surtaxé).
Un conseiller pourra te renseigner sur les aides mobilisables selon ta situation et te guider dans les démarches.
Prêt étudiant
Nombreux sont les étudiants qui font le choix de contracter un prêt étudiant pour financer leurs études. En effet, certaines formations supérieures en écoles privées notamment appliquent des frais de scolarité de plusieurs de milliers d’euros. Les bourses et les jobs étudiants ne permettent pas toujours de couvrir ces dépenses, en plus de celles du quotidien.
Les prêts bancaires
De nombreuses grandes écoles ont des partenariats avec des banques. Des taux privilégiés ou des conditions de remboursement peuvent alors être plus avantageuses pour les souscripteurs. Renseigne-toi auprès de ton école pour connaitre les partenaires potentiels.
Prêt étudiant garanti par l’État
Pour aider les jeunes à financer leurs études, il existe le prêt étudiant garanti par l’État. À travers ce prêt à la consommation spécifique, c’est l’État qui se porte caution pour lors de la souscription dans l’une des banques partenaires. Aucune condition de ressources n’est requise. Tu dois en revanche remplir les critères suivants :
- préparer un diplôme supérieur français à l’université, dans une grande école ou en lycée pour un BTS par exemple ;
- avoir entre 18 et 28 ans ;
- être français ou citoyen d’un pays de l’Espace économique européen (EEE).
Le montant maximal du prêt étudiant garanti par l’État est de 20 000 €. Libre à la banque en revanche de fixer le montant accordé, la durée du prêt (2 ans minimum) ainsi que le taux d’intérêt appliqué. En effet, ce n’est pas un prêt à taux zéro.
S’agissant bien d’un prêt, tu devras bien le rembourser. Tu as le choix entre rembourser l’intégralité du crédit (mensualités et intérêts) après tes études. Ou appliquer un remboursement des intérêts seulement durant tes études selon un échéancier défini et solder le tout à la fin de ta formation. À ajouter à tout ceci, une assurance de prêt.
À prévoir aussi dans ton financement, l’assurance de prêt obligatoire. La banque dans laquelle tu signes ton prêt étudiant garanti par l’État pourra t’en proposer une. Mais sache tu peux aussi la prendre dans un autre établissement.
Travailler pour financer ses études
Outre les bourses et les prêts bancaires, nombreux sont les jeunes qui occupent un travail régulier ou ponctuel en parallèle de leurs études. De quoi boucler les fins de mois ou mettre du beurre dans les épinards.
Faire de l’alternance
C’est un rythme de formation de plus en plus plébiscité par les étudiants. En alternance, tu partages ton temps entre les périodes de cours et une immersion en entreprise.
Outre les avantages pédagogiques à acquérir une véritable expérience professionnelle en lien avec ton domaine d’études, tu gagnes aussi un salaire. Selon le type de contrat (apprentissage ou professionnalisation), le salaire de l’apprenti correspond à un pourcentage du SMIC :
- 55 % du SMIC : tu as moins de 18 ans et tu es en 3e année d’apprentissage
- 43 % du SMIC : tu as entre 18 et 20 ans et tu es en 1re d’apprentissage
- 61 % du SMIC : tu as entre 21 et 25 ans et tu es en 2e année d’apprentissage
- 100 % du SMIC : tu as 25 ans et plus
Mais faire de l’alternance requière une bonne organisation entre ton temps d’études et ton temps de présence en entreprise, cadré par un contrat et des horaires. Car l’objectif à la fin de ta formation est bien d’obtenir ton diplôme.
Il faut savoir qu’un apprenti, qui touche donc un salaire régulier, ne peut pas bénéficier en plus des bourses sur critères sociaux du Crous, même à petit échelon.
Jobs étudiants
Serveuse en restaurant, vendeur en magasin, hôtesse d’accueil, placeur en salle de concert ou encore baby-sitter, voici quelques exemples types de jobs étudiants pour financer ses études ou gagner un peu d’argent de poche.
Il n’existe pas de contrat étudiant en tant que tel. Ton employeur te proposera donc un CDD ou un CDI en temps partiel de 5h, 10h, voire 15h selon le besoin. Il est important que ces jobs étudiants, ou petits boulots, restent compatibles avec ton rythme d’études : pourvoir assister aux cours, avoir du temps pour réviser ou mener tes projets de groupe, etc. Prépare-toi donc à travailler en soirée ou quelques heures le weekend.
Si tu souhaites travailler durant les vacances scolaires et faire plus d’heures, alors ton contrat de travail devra bien le mentionner.
Un étudiant, comme tout autre salarié, doit être payé sur la base minimum du SMIC horaire, soit 11,88 € brut de l’heure (montant au 1er novembre 2024) et signer un contrat de travail.
Service civique
Le service civique n’est pas un contrat de travail ni un stage, mais un engagement volontaire de 6 à 12 mois, à raison d’au moins 24 heures par semaine et au maximum 48 heures. Les missions proposées en service civique s’inscrivent dans différents domaines d’intérêt général : environnement, éducation, solidarité, etc.
En tant que volontaire en service civique, tu reçois une indemnité mensuelle fixe de l’État de 619,83 € (montant 2024) à laquelle s’ajoute l’équivalent de 114,85 € (montant 2024) (en espèce ou en nature) par l’organisme d’accueil. Les étudiants boursiers peuvent bénéficier d’une indemnité supplémentaire de 114,95 € (montant 2024) (échelon 5 ou plus).
On t’en dit plus sur le service civique dans cet article.
Transports, loisirs et vacances
Et parce que le budget étudiant ne se résume pas au loyer et aux frais de scolarité, voici quelques bons plans pour faire des économies au quotidien pour tes loisirs ou tes déplacements. Des dépenses à prendre en compte dans le financement de tes études.
La carte étudiante
Une fois inscrit dans l’enseignement supérieur, tu pourras justifier de ton statut d’étudiant grâce à ton certificat de scolarité. Tu seras également l’heureux détenteur d’une carte étudiante ou d’une carte d’apprenti.
Grâce au statut d’étudiant, tu peux bénéficier du tarif repas social dans les restaurants universitaires. Il est de 3,30 € pour les étudiants non boursiers et 1 € pour les boursiers du Crous et les étudiants rencontrant des difficultés financières.
Les avantages étudiants s’appliquent aussi aux transports en commun. En effet, dans de nombreuses villes, des abonnements ou tickets jeunes sont spécifiquement dédiés aux étudiants. De quoi alléger de quelques dizaines d’euros ton budget mensuel.
Des réductions s’appliquent aussi pour les lieux culturels, les restaurants ou des épiceries solidaires, mais aussi dans certains commerces comme les salons de coiffure, magasins ou encore salles de sport.
Certains opérateurs téléphoniques ou établissements bancaires mettent en place des opérations de rentrée destinées aux étudiants. C’est peut-être un moyen de faire là aussi quelques économies !
Programme départ 18-25 ans
Changer d’air et prendre des vacances durant son année universitaire peut faire du bien ! Encore peu connu, le programme départ 18-25 ans piloté par l’ANCV, finance jusqu’à 250 € de ton séjour à la mer, à la montagne ou dans une grande ville.
Pour en bénéficier, tu dois avoir entre 18 et 25 ans, résider en France et être dans l’une des situations suivantes, à savoir que cette aide est attribuée sous condition de ressources OU de statut :
Ressources
- avoir un revenu fiscal inférieur à 17 280 € / an pour une part fiscale.
Statut
- être étudiant boursier ;
- en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation ;
- inscrit dans une école de la 2e chance ;
- volontaire en service civique ou avoir effectué une mission depuis moins d’1 an ;
- bénéficier d’un PACEA avec une mission locale ;
- être suivi par l’Aide Sociale à l’Enfance.
Selon le séjour choisi sur le site depart1825.com, bénéficie d’une prise en charge allant jusqu’à 80 % du prix du séjour (dans la limite de 250 € par année civile) et avec un reste à charge de 50 € minimum après déduction de l’aide.
Pass’sport
Le Pass’Sport est une allocation de rentrée sportive de 50 € pour financer tout ou partie de ton inscription dans une structure sportive. Celle-ci doit être éligible pour la saison 2024-2025. Cette aide est ouverte aux étudiants boursiers de l’enseignement supérieur.
Si tu es éligible, tu recevras au mois d’octobre un mail du ministère des Sports. Celui-ci contiendra un code unique que tu pourras utiliser lors de ton inscription.
Tu pourras l’utiliser dans un club affilié à une fédération reconnue par le ministère des Sports, les associations soutenues par le programme « Cités éducatives » de l’État ou encore les associations agrées JEP (jeunesse éducation populaire) ou Sport exerçant dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville.
Voici donc un panorama des aides, bourses et bons plans pour financer tes études. Sache que des aides pour le financement du permis de conduire ou encore du BAFA existent. N’hésite pas à te rapprocher des services des conseils régionaux et départementaux de ton lieu d’études pour en savoir plus. Le Crous de ton académie est aussi un point de contact à privilégier pour connaitre les aides auxquelles tu peux prétendre selon ta situation.