Corrigé spé physique-chimie Bac 2025 (Jour 2)

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Exercice 1 - Mesure de l’épaisseur d’un film alimentaire

Mesure de l’épaisseur d’un film alimentaire par capacimétrie

Q1

On applique la loi des mailles à la boucle contenant le générateur, la résistance RR et le condensateur CC :

E=uR+uCE = u_R + u_C

Or, uR=R×iu_R = R \times i et i=dqdt=CduCdti = \dfrac{\text{d}q}{\text{d}t} = C \dfrac{\text{d}u_C}{\text{d}t}

Donc : uR=R×CduCdtu_R = R \times C \dfrac{\text{d}u_C}{\text{d}t}

On remplace dans l’équation de la maille :

E=RCduCdt+uCE = R C \dfrac{\text{d}u_C}{\text{d}t} + u_C

On réécrit cette équation sous forme d’équation différentielle :

duCdt+1RCuC=ERC\dfrac{\text{d}u_C}{\text{d}t} + \dfrac{1}{R C} u_C = \dfrac{E}{R C}

En posant τ=RC\tau = R C, on obtient :

duCdt+1τuC=Eτ\dfrac{\text{d}u_C}{\text{d}t} + \dfrac{1}{\tau} u_C = \dfrac{E}{\tau}

Q2

La solution de l’équation différentielle est de la forme : uC(t)=A×etτ+Bu_C(t) = A \times e^{-\dfrac{t}{\tau}} + B

À t=0t = 0, on a uC(0)=0u_C(0) = 0 donc 0=A+BA=B0 = A + B \Rightarrow A = -B

À t+t \to +\infty, uC(t)Eu_C(t) \to E donc B=EB = E

Donc : A=EA = -E

Q3

En remplaçant t=τt = \tau dans l’expression uC(t)=E×(1etτ)u_C(t) = E \times \left(1 - e^{-\dfrac{t}{\tau}}\right), on obtient :

uC(τ)=E×(1e1)E×(10,368)0,632×Eu_C(\tau) = E \times \left(1 - e^{-1}\right) \approx E \times (1 - 0{,}368) \approx 0{,}632 \times E

Q4

Q4. À l’instant t=τt = \tau, la tension aux bornes du condensateur vérifie :

uC(τ)=E(1e1)0,63×Eu_C(\tau) = E \left(1 - e^{-1} \right) \approx 0{,}63 \times E

Avec E=5,0E = 5{,}0 V, on obtient :

uC(τ)0,63×5,0=3,15u_C(\tau) \approx 0{,}63 \times 5{,}0 = 3{,}15 V

D’après la courbe, la tension uCu_C atteint 3,23{,}2 V à t=70 μst = 70~\mu\text{s}.

Cette valeur est très proche de 3,153{,}15 V, ce qui confirme que τ=70 μs=70×106\tau = 70~\mu\text{s} = 70 \times 10^{-6} s.

Q5

On utilise la relation entre la constante de temps τ\tau et la capacité du condensateur :

τ=R×CC=τR\tau = R \times C \Rightarrow C = \dfrac{\tau}{R}

Avec τ=70×106\tau = 70 \times 10^{-6} s et R=1,0×103R = 1{,}0 \times 10^3 Ω\Omega :

C=70×1061,0×103=70×109C = \dfrac{70 \times 10^{-6}}{1{,}0 \times 10^3} = 70 \times 10^{-9} F

Q6

On utilise la formule de la capacité d’un condensateur plan :

C=ε0×εr×SeC = \dfrac{\varepsilon_0 \times \varepsilon_r \times S}{e}

avec e=ε0×εr×SCe = \dfrac{\varepsilon_0 \times \varepsilon_r \times S}{C}

Données :

ε0=8,85×1012\varepsilon_0 = 8{,}85 \times 10^{-12} F·m1^{-1}, εr=2,3\varepsilon_r = 2{,}3,

S=21×28=5,88×102S = 21 \times 28 = 5{,}88 \times 10^{-2} m2^2, C=69,8C = 69{,}8 nF =69,8×109= 69{,}8 \times 10^{-9} F

e=8,85×1012×2,3×5,88×10269,8×1091,72×106e = \dfrac{8{,}85 \times 10^{-12} \times 2{,}3 \times 5{,}88 \times 10^{-2}}{69{,}8 \times 10^{-9}} \approx 1{,}72 \times 10^{-6} m

Donc : efilm1,72e_{\text{film}} \approx 1{,}72 µm

Q7

Valeur de référence : efilm, ref=7,6e_{\text{film, ref}} = 7{,}6 µm

Valeur mesurée : efilm=1,72e_{\text{film}} = 1{,}72 µm

Incertitude-type : u(efilm)=1,0u(e_{\text{film}}) = 1{,}0 µm

Quotient : 1,727,61,0=5,88\dfrac{|1{,}72 - 7{,}6|}{1{,}0} = 5{,}88

Ce quotient est très supérieur à 1, donc les deux valeurs ne sont pas compatibles.

Q8

Q8. Lorsque le condensateur est constitué d’une couche d’air d’épaisseur eaire_{\text{air}} et d’une couche de film plastique d’épaisseur efilme_{\text{film}}, les deux couches sont modélisées comme deux condensateurs en série.

L’expression de la capacité équivalente est alors :

1C=eairε0×S+efilmε0×εr×S\dfrac{1}{C} = \dfrac{e_{\text{air}}}{\varepsilon_0 \times S} + \dfrac{e_{\text{film}}}{\varepsilon_0 \times \varepsilon_r \times S}

On factorise :

1C=1ε0×S(eair+efilmεr)\dfrac{1}{C} = \dfrac{1}{\varepsilon_0 \times S} \left( e_{\text{air}} + \dfrac{e_{\text{film}}}{\varepsilon_r} \right)

On en déduit :

C=ε0×Seair+efilmεrC = \dfrac{\varepsilon_0 \times S}{e_{\text{air}} + \dfrac{e_{\text{film}}}{\varepsilon_r}}

Cette expression est donc compatible avec l’expression attendue.

Q9

Q9. On suppose que l’épaisseur réelle du film est efilm,ref=7,6 μme_{\text{film,ref}} = 7{,}6~\mu\text{m}, et on a mesuré C=70C = 70 nF.

On utilise l’expression précédente et on isole eaire_{\text{air}} :

eair=ε0×SCefilm,refεre_{\text{air}} = \dfrac{\varepsilon_0 \times S}{C} - \dfrac{e_{\text{film,ref}}}{\varepsilon_r}

Données :

ε0=8,85×1012\varepsilon_0 = 8{,}85 \times 10^{-12} F·m1^{-1}

εr=2,3\varepsilon_r = 2{,}3

S=21×28=5,88×102S = 21 \times 28 = 5{,}88 \times 10^{-2} m2^2

C=70×109C = 70 \times 10^{-9} F

efilm,ref=7,6×106e_{\text{film,ref}} = 7{,}6 \times 10^{-6} m

Calcul :

ε0×SC=8,85×1012×5,88×10270×1097,43×106\dfrac{\varepsilon_0 \times S}{C} = \dfrac{8{,}85 \times 10^{-12} \times 5{,}88 \times 10^{-2}}{70 \times 10^{-9}} \approx 7{,}43 \times 10^{-6} m

efilm,refεr=7,6×1062,33,30×106\dfrac{e_{\text{film,ref}}}{\varepsilon_r} = \dfrac{7{,}6 \times 10^{-6}}{2{,}3} \approx 3{,}30 \times 10^{-6} m

Donc :

eair7,43×1063,30×106=4,13×106e_{\text{air}} \approx 7{,}43 \times 10^{-6} - 3{,}30 \times 10^{-6} = 4{,}13 \times 10^{-6} m

soit eair4,1 μme_{\text{air}} \approx 4{,}1~\mu\text{m}

Cette valeur explique l’écart observé dans les mesures précédentes.

Mesure de l’épaisseur du film alimentaire par pesée

Q10

On utilise la relation entre masse, volume et masse volumique :

m=ρ×V=ρ×S×efilmefilm=mρ×Sm = \rho \times V = \rho \times S \times e_{\text{film}} \Rightarrow e_{\text{film}} = \dfrac{m}{\rho \times S}

Données :

m=70,56m = 70{,}56 g = 70,56×10370{,}56 \times 10^{-3} kg

ρ=1,25×103\rho = 1{,}25 \times 10^3 kg·m3^{-3}

S=×L=0,29×30=8,7S = \ell \times L = 0{,}29 \times 30 = 8{,}7 m2^2

Calcul :

efilm=70,56×1031,25×103×8,76,47×106e_{\text{film}} = \dfrac{70{,}56 \times 10^{-3}}{1{,}25 \times 10^3 \times 8{,}7} \approx 6{,}47 \times 10^{-6} m

Donc : efilm6,5 μme_{\text{film}} \approx 6{,}5~\mu\text{m}

Mesure de l’épaisseur du film alimentaire par interférométrie

Q11

Pour obtenir des interférences constructives, la différence de chemin optique δ\delta entre les deux rayons doit vérifier :

δ=p×λ\delta = p \times \lambda

avec pp un nombre entier (ordre d’interférence).

Dans l’expérience, cette différence est modélisée par :

δ=2nefilmcos(i)\delta = 2 n e_{\text{film}} \cos(i), absorbée dans un coefficient β\beta lié à l’indice du film et à l’angle d’incidence.

On donne alors :

p=β×efilmλ+12p = \dfrac{\beta \times e_{\text{film}}}{\lambda} + \dfrac{1}{2}

Q12

Q12. Lorsque β×efilmλ\dfrac{\beta \times e_{\text{film}}}{\lambda} est un nombre entier, on a :

p=entier+12p = \text{entier} + \dfrac{1}{2}

Il en résulte une interférence destructive, ce qui produit un minimum d’intensité dans le spectre observé.

Mais ici, comme la formule est déjà corrigée avec le +12+\dfrac{1}{2}, cela signifie que β×efilmλ\dfrac{\beta \times e_{\text{film}}}{\lambda} entier p\Rightarrow p entier, donc interférence constructive, donc maximum d’intensité.

C’est bien ce qui est observé sur la figure 6b : des pics d’intensité aux longueurs d’onde vérifiant cette condition.

Q13

Les maxima observés dans le spectre de la figure 6b (absents dans le spectre 6a) résultent des interférences constructives entre les deux rayons.

Ils se produisent pour les longueurs d’onde λ\lambda telles que p=β×efilmλ+12p = \dfrac{\beta \times e_{\text{film}}}{\lambda} + \dfrac{1}{2} soit un entier.

Cela sélectionne certaines longueurs d’onde (constructives), ce qui produit les franges d’interférence dans le domaine spectral.

Q14

La représentation graphique de pp en fonction de 1λ\dfrac{1}{\lambda} (figure 7) est une droite d’équation :

p=a1λ+bp = a \cdot \dfrac{1}{\lambda} + b

avec a=22 443a = 22~443 et b=0,51b = 0{,}51

Cela est parfaitement cohérent avec la relation 1 :

p=β×efilmλ+12p = \dfrac{\beta \times e_{\text{film}}}{\lambda} + \dfrac{1}{2}

On identifie : a=β×efilma = \beta \times e_{\text{film}} et b=12b = \dfrac{1}{2}

La valeur b=0,51b = 0{,}51 confirme l’ajustement, donc les résultats expérimentaux valident la relation 1.

Q15

On utilise a=β×efilma = \beta \times e_{\text{film}} avec a=22 443a = 22~443 et β=3,02\beta = 3{,}02 :

efilm=aβ=22 4433,027 432e_{\text{film}} = \dfrac{a}{\beta} = \dfrac{22~443}{3{,}02} \approx 7~432 nm

Soit : efilm7,4 μme_{\text{film}} \approx 7{,}4~\mu\text{m}

Cette valeur est très proche de la valeur de référence 7,6 μm7{,}6~\mu\text{m} donnée dans l’énoncé.

On conclut que la mesure par interférométrie est précise et compatible avec la valeur de référence.

Exercice 2 - Eau de Quinton

Préparation de l’eau de Quinton isotonique

Q1

Pour préparer 100{,}0 mL d’eau de Quinton isotonique en diluant 5 fois l’eau de Quinton hypertonique :

- Prélever Vi=100,05=20,0V_i = \dfrac{100{,}0}{5} = 20{,}0 mL d’eau de Quinton commerciale à l’aide d’une pipette jaugée de 20,0 mL.

- Verser ce volume dans une fiole jaugée de 100,0 mL.

- Compléter jusqu’au trait de jauge avec de l’eau distillée.

- Homogénéiser.

Matériel : pipette jaugée de 20,0 mL, propipette, fiole jaugée de 100,0 mL, eau distillée.

Q2

L’eau de Quinton commerciale a une concentration moyenne en ions chlorure de 19,4 g·L1^{-1}.

Dilution par 5 : Cdilueˊe=19,45=3,88C_{\text{diluée}} = \dfrac{19{,}4}{5} = 3{,}88 g·L1^{-1}

On calcule la concentration molaire en ClCl^- :

C=3,8835,50,109C = \dfrac{3{,}88}{35{,}5} \approx 0{,}109 mol·L1^{-1} soit 109109 mmol·L1^{-1}

Cette valeur est comprise dans l’intervalle [100 ; 110] mmol·L1^{-1} défini comme isotonique.

Donc, la solution est bien isotonique.

Q3

Le titrage est réalisé à l’aide d’une solution de nitrate d’argent (Ag+)(\text{Ag}^+) pour doser les ions chlorure (Cl)(\text{Cl}^-).

L’équation de la réaction de précipitation est :

Ag(aq)++Cl(aq)AgCl(s)\text{Ag}^+_{(aq)} + \text{Cl}^-_{(aq)} \rightarrow \text{AgCl}_{(s)}

Q4

L’espèce A diminue jusqu’à l’équivalence, puis devient nulle : c’est l’ion Cl\text{Cl}^-.

L’espèce B est nulle avant l’équivalence, puis augmente : c’est l’ion Ag+\text{Ag}^+.

L’espèce C augmente continûment : c’est l’ion spectateur NO3\text{NO}_3^-.

L’espèce D reste constante : c’est l’ion spectateur Na+\text{Na}^+.

Q5

À l’équivalence, les quantités de matière de Cl\text{Cl}^- et de Ag+\text{Ag}^+ sont égales :

C1×V1=C2×VEC_1 \times V_1 = C_2 \times V_E

On en déduit :

VE=C1×V1C2V_E = \dfrac{C_1 \times V_1}{C_2}

Q6

Avant l’équivalence, les ions Cl\text{Cl}^- sont consommés, remplacés par les ions Ag+\text{Ag}^+, qui ont une conductivité légèrement inférieure. La conductivité diminue.

À l’équivalence, tout le Cl\text{Cl}^- est précipité : la conductivité est minimale.

Après l’équivalence, les ions Ag+\text{Ag}^+ sont en excès : la conductivité augmente à nouveau.

Q7

D’après la courbe, le volume à l’équivalence est VE=18,2V_E = 18{,}2 mL.

On utilise la relation :

C1=C2×VEV1=3,00×102×18,210,0=0,546C_1 = \dfrac{C_2 \times V_E}{V_1} = \dfrac{3{,}00 \times 10^{-2} \times 18{,}2}{10{,}0} = 0{,}546 mol·L1^{-1}

La concentration massique en ions chlorure est :

CQuinton=C1×M(Cl)=0,546×35,5=19,4C_{\text{Quinton}} = C_1 \times M(\text{Cl}) = 0{,}546 \times 35{,}5 = 19{,}4 g·L1^{-1}

Q8

On utilise la formule :

u(CQuinton)=CQuinton×(u(V1)V1)2+(u(VE)VE)2+(u(C2)C2)2u(C_{\text{Quinton}}) = C_{\text{Quinton}} \times \sqrt{\left( \dfrac{u(V_1)}{V_1} \right)^2 +\left( \dfrac{u(V_E)}{V_E} \right)^2 +\left( \dfrac{u(C_2)}{C_2} \right)^2 }

Avec :

CQuinton=19,4C_{\text{Quinton}} = 19{,}4 g·L1^{-1}

u(V1)=0,02u(V_1) = 0{,}02 mL ; V1=10,0V_1 = 10{,}0 mL

u(VE)=0,5u(V_E) = 0{,}5 mL ; VE=18,2V_E = 18{,}2 mL

u(C2)=2×103u(C_2) = 2 \times 10^{-3} mol·L1^{-1} ; C2=3,00×102C_2 = 3{,}00 \times 10^{-2} mol·L1^{-1}

u(CQuinton)=19,4×(0,0210,0)2+(0,518,2)2+(2×1033,00×102)2u(C_{\text{Quinton}}) = 19{,}4 \times \sqrt{\left( \dfrac{0{,}02}{10{,}0} \right)^2 +\left( \dfrac{0{,}5}{18{,}2} \right)^2 +\left( \dfrac{2 \times 10^{-3}}{3{,}00 \times 10^{-2}} \right)^2 }

u(CQuinton)19,4×(0,002)2+(0,0275)2+(0,0667)2u(C_{\text{Quinton}}) \approx 19{,}4 \times \sqrt{(0{,}002)^2 + (0{,}0275)^2 + (0{,}0667)^2}

u(CQuinton)19,4×0,0721,40u(C_{\text{Quinton}}) \approx 19{,}4 \times 0{,}072 \approx 1{,}40 g·L1^{-1}

Donc :

CQuinton=19,4±1,4C_{\text{Quinton}} = 19{,}4 \pm 1{,}4 g·L1^{-1}

Exercice 3 - Un parfum de rose

Étude préliminaire

Q1

Le groupe caractéristique entouré est un groupe hydroxyle OHOH.

Le géraniol appartient à la famille des alcools.

L’éthanoate de géranyle appartient à la famille des esters.

Q2

Le spectre présente une bande large et intense entre 32003200 et 37003700 cm1^{-1}, caractéristique d'une liaison OHOH alcool.

Il ne montre pas de bande fine autour de 17501750 cm1^{-1} attendue pour une liaison C=OC=O d’un ester.

Ce spectre correspond donc au géraniol.

Transformation du géraniol en éthanoate de géranyle

Q3

Un catalyseur est une espèce chimique qui accélère une réaction sans être consommée. Ici, l'espèce catalytique est l'ion H+H^+, utilisé à l'étape 1 et régénéré à l'étape 5.

Q4

- Étape 1 : formation de la liaison OH+O{-}H^+ (protonation du carbonyle) et affaiblissement de la liaison C=OC=O.

- Étape 2 : formation de la liaison COC{-}O entre l'acide activé et le géraniol ROHR{-}OH.

- Étape 5 : départ d'une molécule d'eau (H2OH_2O), rétablissement de la liaison C=OC=O et libération de H+H^+.

Q5

L'espèce chimique notée A est H2OH_2O.\\

Équation d’estérification :

CH3COOH+ROHCH3COO-R+H2O\text{CH}_3\text{COOH} + R{-}OH \rightleftharpoons \text{CH}_3\text{COO{-}R} + H_2O

Q6

Chauffer le mélange augmente la vitesse de la réaction d’estérification, lente à température ambiante.

Q7

La phase organique (éthanoate de géranyle et géraniol, densités 0,890{,}89 et 0,920{,}92) est moins dense que la phase aqueuse (acide éthanoïque, densité 1,01{,}0). La phase organique est donc en haut, la phase aqueuse en bas.

Q8

ngeˊraniol=mGMG=7,7154,250,05 moln_{\text{géraniol}} = \dfrac{m_G}{M_G} = \dfrac{7{,}7}{154{,}25} \approx 0{,}05~\text{mol}

\Rightarrow Les réactifs sont introduits en proportions stœchiométriques.

Q9

Équation support du titrage :

CH3CO2H+HOCH3CO2+H2OCH_3CO_2H + HO^- \rightarrow CH_3CO_2^- + H_2O

Volume à l’équivalence :

VB=32,5 mL=32,5×103 LV_B = 32{,}5~\text{mL} = 32{,}5 \times 10^{-3}~\text{L}

Concentration de la soude : CB=1,0 molL1C_B = 1{,}0~\text{mol} \cdot \text{L}^{-1}

Quantité de matière d’acide éthanoïque restant dans le milieu :

nrestant=CB×VB=1,0×32,5×103=0,0325 moln_{\text{restant}} = C_B \times V_B = 1{,}0 \times 32{,}5 \times 10^{-3} = 0{,}0325~\text{mol}

Q10

Le rendement est défini par η=nexpnth\eta = \dfrac{n_{\text{exp}}}{n_{\text{th}}}

On suppose la réaction totale, donc nth=n(geˊraniol)n_{\text{th}} = n(\text{géraniol})
Le géraniol a une masse molaire M=154,25M = 154{,}25 g·mol1^{-1}, et une masse m=7,7m = 7{,}7 g, donc :
nth=7,7154,25=5,00×102n_{\text{th}} = \dfrac{7{,}7}{154{,}25} = 5{,}00 \times 10^{-2} mol

À l’aide du titrage, on a trouvé nacide restant=3,25×102n_{\text{acide~restant}} = 3{,}25 \times 10^{-2} mol, donc :
nexp=5,00×1023,25×102=1,75×102n_{\text{exp}} = 5{,}00 \times 10^{-2} - 3{,}25 \times 10^{-2} = 1{,}75 \times 10^{-2} mol

D’où :
η=1,75×1025,00×102=0,35=35 \eta = \dfrac{1{,}75 \times 10^{-2}}{5{,}00 \times 10^{-2}} = 0{,}35 = 35~%

Utilisation du géraniol en parfumerie

Q11

Masse maximale de géraniol tolérée :
17,75×65=1153,7517{,}75 \times 65 = 1153{,}75 mg

Masse de géraniol par pulvérisation :
0,15×0,84×0,001100=1,26×1030{,}15 \times 0{,}84 \times \dfrac{0{,}001}{100} = 1{,}26 \times 10^{-3} mg

Nombre exact de pulvérisations :
1153,751,26×103=915277,777\dfrac{1153{,}75}{1{,}26 \times 10^{-3}} = 915277{,}777\ldots

Donc :
N=915277N = 915277 pulvérisations (à l’unité près).