Conversion de l'énergie stockée dans la matière organique

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Découvre les principes de la combustion des matières organiques et son importance dans notre société ! Tu vas apprendre comment les combustibles organiques, comme les alcanes et les alcools, réagissent avec le dioxygène pour libérer de l'énergie. Explore les équations-bilan des réactions de combustion et comment l'énergie est libérée et utilisée. Comprends aussi les enjeux sociétaux liés à la dépendance aux énergies fossiles et les dangers associés aux combustions, ainsi que les alternatives possibles pour un avenir plus durable. Mots-clés : combustion, matières organiques, alcanes, alcools, énergie fossile, réaction exothermique, enjeux sociétaux, alternatives énergétiques.

I. Combustion des matières organiques

1. Notion de combustion

  • Définition :

    Une combustion est une transformation chimique d'oxydoréduction au cours de laquelle le système libère de l'énergie : c'est une réaction exothermique. Elle s'accompagne donc d'une hausse systématique de température du milieu extérieur.

2. Réactifs et produits d'une combustion

  • Une combustion se caractérise par le contact de deux réactifs :

    \circ\quad Le combustible, qui est l'espèce chimique qui brûle ; c'est celui des réactifs qui a subi une oxydation.

    \circ\quad Le comburant, qui est l'espèce chimique qui aide le combustible à brûler (généralement il s'agira du dioxygène O2O_2). C'est celui des réactifs qui a subi une réduction.

  • Propriété :

    Lors d'une combustion complète, tout le combustible a réagi (= réaction totale, le dioxygène étant généralement en excès) et les produits formés sont le dioxyde de carbone (CO2CO_2) et l'eau (H2OH_2O).

3. Combustibles organiques usuels

  • Les combustibles utilisés dans la vie quotidienne sont essentiellement d'origine fossile. Ils résultent de la décomposition d'organismes vivants effectuée pendant plusieurs millions d'années.

  • Les alcanes et les alcools sont privilégiés comme combustibles car ils ont une forte énergie massique ou volumique :

    \circ\quad Le gaz naturel est composé d'hydrocarbures gazeux constitués de méthane CH4 (g)CH_{4~(g)} (en grande majorité), d'éthane C2H6 (g)C_2H_{6~(g)}, de propane C3H8 (g)C_3H_{8~(g)} et de butane C4H10 (g)C_4H_{10~(g)}. Il est rendu odorant par l'ajout de THT (tétrahydrothiophène) ;

    \circ\quad Certaines cheminées ou poêles fonctionnent à l'éthanol C2H5OH()C_2H_5OH_{(\ell)}.

II. Réaction de combustion des alcanes et des alcools

1. Notion d'alcane et d'alcool

2. Réaction de combustion d'un alcane ou d'un alcool

  • Comme nous l'avons vu précédemment, la réaction de combustion d'un alcane ou d'un alcool est une réaction d'oxydoréduction entre l'une des deux espèces organiques et le dioxygène, les produits formés étant le dioxyde de carbone et l'eau.

  • Remarque : pour plus d'information sur une réaction d'oxydoréduction, se référer à la fiche suivante :

    Réaction d'oxydoréduction

\circ\quad Ces réactions exothermiques s'effectuant à des températures élevées, on suppose que cette transformation entre ses réactifs et ses produits se fait à l'état gazeux.

3. Équation-bilan d'une réaction de combustion

a. Combustion d’un alcane (cas geˊneˊral)\textcolor{purple}{\text{a. Combustion d'un alcane (cas général)}}

  • Les couples Ox/Reˊd\text{Ox/Réd} en jeu sont :

    \circ\quad CO2/CnH2n+2CO_2/C_nH_{2n + 2} ;

    \circ\quad O2/H2OO_2/H_2O.

  • Les demi-équations électroniques, dans le sens de la réaction effective, sont les suivantes :

    \circ\quad CnH2n+2+2nH2O=nCO2+(6n+2)H++(6n+2)e\small C_nH_{2n + 2} + 2nH_2O = nCO2 + (6n + 2)H^+ + (6n + 2)e^- ;

    \circ\quad O2+4H++4e=2H2OO_2 + 4H^+ + 4e^- = 2H_2O.

  • On remarque que le nombre d'électrons n'est pas le même, on va donc multiplier la première demi-équation par 44 et la deuxième demi-équation par (6n+2)(6n+2), on aura donc 4(6n+2)4(6n+2) électrons :

    picture-in-text

  • Finalement, l'équation de la réaction (une fois simplifiée) sera :

    CnH2n+2+3n+12O2=nCO2+(n+1)H2O\boxed{C_nH_{2n + 2} + \dfrac{3n + 1}{2}O_2 = nCO_2 + (n+1)H_2O}

b. Combustion d’un alcool (cas geˊneˊral)\textcolor{purple}{\text{b. Combustion d'un alcool (cas général)}}

  • Les couples Ox/Reˊd\text{Ox/Réd} en jeu sont :

    \circ\quad CO2/CnH2n+1OHCO_2/C_nH_{2n + 1}OH ;

    \circ\quad O2/H2OO_2/H_2O.

  • Les demi-équations électroniques, dans le sens de la réaction effective, sont les suivantes :

    \circ\quad CnH2n+1OH+(2n1)H2O=nCO2+6nH++6ne\small C_nH_{2n + 1}OH + (2n - 1)H_2O = nCO2 + 6nH^+ + 6ne^- ;

    \circ\quad O2+4H++4e=2H2OO_2 + 4H^+ + 4e^- = 2H_2O.

  • On remarque que le nombre d'électrons n'est pas le même, on va donc multiplier la première demi-équation par 44 et la deuxième demi-équation par 6n6n, on aura donc 4×6n=24n4\times6n=24n électrons :

    picture-in-text

  • Finalement, l'équation de la réaction (une fois simplifiée) sera :

    CnH2n+1OH+3n2O2=nCO2+(n+1)H2O\small \boxed{C_nH_{2n + 1}OH + \dfrac{3n}{2}O_2 = nCO_2 + (n+1) H_2O}

c. Remarque importante\textcolor{purple}{\text{c. Remarque importante}}

  • Généralement, il ne sera pas nécessaire de refaire toutes les étapes d'écriture d'une équation-bilan d'oxydoréduction.

  • En effet, on peut équilibrer ces réactions directement en commençant par équilibrer le carbone et l'oxygène et en terminant par l'hydrogène, selon le principe de Lavoisier. Pour cela, il est conseillé de lire attentivement le §II. 4. de la fiche suivante :

    Les transformations chimiques

d. Exemples\textcolor{purple}{\text{d. Exemples}}

  • Combustion du propane : C3H8 (g)+5O2 (g)3CO2 (g)+4H2O(g)C_3H_{8~(g)} + 5O_{2~(g)} \rightarrow 3CO_{2~(g)} + 4H_2O_{(g)} (l'équilibrage de cette équation-bilan est détaillé dans la fiche ci-dessus) ;

  • Combustion de l'éthanol : C2H5OH()+3O2 (g)2CO2 (g)+3H2O(g)C_2H_5OH_{(\ell)} + 3O_{2~(g)} \rightarrow 2CO_{2~(g)} + 3H_2O_{(g)}.

III. Énergie libérée au cours d'une combustion

1. Énergies disponibles dans une molécule

a. Eˊnergie de liaison\textcolor{purple}{\text{a. Énergie de liaison}}

  • La formation d'une liaison covalente entre deux atomes est une transformation qui conduit à libérer de l'énergie : on dit qu'il s'agit d'un processus exothermique. A l'inverse, la rupture d'une liaison covalente entre deux atomes d'une molécule requiert de l'énergie (dite énergie de liaison) : on dit qu'il s'agit d'un processus endothermique.

  • Définition :

    \circ\quad Pour une liaison covalente entre deux atomes, l'énergie de liaison est égale à l'énergie nécessaire pour rompre une mole de cette liaison entre les deux atomes pris à l'état gazeux : AB(g)A(g)+B(g)A-B_{(g)} \rightarrow A_{(g)} + B_{(g)} ;

    \circ\quad Elle s'exprime en kilojoules par mole (kJmol1kJ \cdot mol^{-1} ou kJ/molkJ/mol) ;

  • Plus la liaison à rompre est forte, plus la quantité d'énergie qu'il faudra fournir est importante. Cette énergie à fournir peut par exemple l'être sous forme thermique.

  • Propriété :

    Au cours d'une transformation chimique, des liaisons covalentes sont rompues et d'autres sont formées.

b. Eˊnergie molaire de coheˊsion\textcolor{purple}{\text{b. Énergie molaire de cohésion}}

  • Définition :

    \circ\quad L'énergie molaire de cohésion est égale à l'énergie nécessaire à une mole d'une molécule pour la dissocier en tous ses atomes constitutifs. En d'autres termes, elle est égale à la somme de toutes les énergies de liaison entre les atomes constituant cette molécule.

    \circ\quad Ainsi, si on note DABD_{A-B} l'énergie de la liaison covalente entre deux atomes AA et BB, on peut écrire :

    EmC=iDAiBi\boxed{E_{m_C} = \sum_{i} D_{A_i-B_i}}

    \circ\quad Elle s'exprime donc également en kilojoules par mole (kJmol1kJ \cdot mol^{-1} ou kJ/molkJ/mol).

2. Énergie molaire de la réaction de combustion

  • Définition :

    \circ\quad Au cours d'une combustion, l'énergie molaire de la réaction correspond au bilan des énergies consommées (= liaisons dans le combustible et le comburant - les réactifs - qui se rompent) et libérées (= énergies dans le dioxyde de carbone et l'eau - les produits - qui se forment) ;

    \circ\quad Elle correspond donc à la somme algébrique des énergies de liaisons rompues et formées sur la base de l'équation-bilan de la combustion :

ΔEreˊaction=iDAiBi(rompues)jDAjBj(formeˊes)\small \boxed{\Delta E_{\text{réaction}} = \sum _{i} D_{A_i-B_i} (\text{rompues}) - \sum_{j} D_{A_j-B_j} (\text{formées})}

  • Exemple de la combustion du méthane :

    \circ\quad L'équation-bilan de la réaction de combustion est :

    CH4 (g)+2O2 (g)CO2 (g)+2H2O()CH_{4~(g)} + 2O_{2~(g)} \rightarrow CO_{2~(g)} + 2H_2O_{(\ell)}

    \circ\quad Si on décompose cette combustion :

    \Longrightarrow Les 44 liaisons CHC-H du méthane CH4CH_4 sont rompues ;

    \Longrightarrow La liaison O=OO = O du dioxygène O2O_2 est rompue ;

    \Longrightarrow Les 22 liaisons C=OC = O du dioxyde de carbone CO2CO_2 sont formées ;

    \Longrightarrow Les 22 liaisons OHO-H de l'eau H2OH_2O sont formées ;

    \Longrightarrow Étant donnée que les énergies de liaisons sont prises à l'état gazeux, il faut tenir compte d'un changement d'état gazliquide\text{gaz} \rightarrow \text{liquide} pour l'eau : il s'agit d'une chaleur latente (ou énergie massique de changement d'état) de liquéfaction (= l'inverse de la chaleur latente de vaporisation). En cas de besoin, se référer à la fiche suivante :

    Les transformations physiques

    \circ\quad En tenant compte des coefficients stœchiométriques, l'énergie molaire de la réaction de combustion du méthane s'écrit :

    picture-in-text

    ΔEreˊaction=878kJmol1 \boxed{\Delta E _{\text{réaction}} = -878 \, \mathrm{kJ}\cdot\mathrm{mol}^{-1}}

3. Cas de la combustion des alcanes et des alcools en phase gazeuse

a. Une reˊaction exothermique\textcolor{purple}{\text{a. Une réaction exothermique}}

  • Avec l'exemple traité ci-dessus, on constate que l'énergie molaire d'une réaction de combustion est négative. Cela permet donc de confirmer que de l'énergie est libérée au cours de cette transformation : c'est bel et bien une réaction exothermique.

  • La totalité de cette énergie cédée à l'extérieur du système chimique l'est sous forme thermique.

b. Eˊnergie libeˊreˊe au cours d’une combustion\textcolor{purple}{\text{b. Énergie libérée au cours d'une combustion}}

  • Définition :

    Connaissant la quantité de matière de combustible introduite dans une réaction de combustion complète (= en supposant que celle-ci sera totale), l'énergie libérée au cours de cette combustion s'écrit :

    ΔrE=n×ΔEreˊaction\boxed{\Delta_ r E = n \times \Delta E _{\text{réaction}}}

    \circ\quad ΔrE\Delta _r E est l'énergie libérée lors de la combustion (en kJkJ) ;

    \circ\quad nn est la quantité de matière du combustible introduite dans la combustion (en molmol) ;

    \circ\quad ΔEreˊaction\Delta E _{\text{réaction}} est l'énergie molaire de la réaction de combustion étudiée (en kJmol1kJ\cdot mol^{-1}).

c. Pouvoir calorifique\textcolor{purple}{\text{c. Pouvoir calorifique}}

  • Définition :

    \circ\quad Le pouvoir calorifique d'un alcane ou d'un alcool, noté PC (nom de l’alcane ou de l’alcool)PC ~ (\text{nom de l'alcane ou de l'alcool}) correspond à l'énergie thermique libérée par une combustion complète de 1 kg de combustible ;

    \circ\quad C'est l'opposé de l'énergie libérée au cours d'une réaction de combustion par unité de masse.

    \circ\quad C'est donc une grandeur positive, qui s'exprime généralement en kJkg1kJ\cdot kg^{-1} ou kJ/kgkJ/kg.

IV. Combustions et enjeux de société

Ce contexte général n'est pas à connaître par cœur ! Il permet simplement d'appréhender un sujet majeur pour l'humanité.

1. Dépendance des sociétés modernes aux énergies fossiles

  • L'économie du monde actuel repose principalement sur l'utilisation d'énergies fossiles, à savoir :

    \circ\quad Le pétrole,

    \circ\quad Le charbon

    \circ\quad Et le gaz naturel.

  • La consommation d'énergie fossile se répartit majoritairement dans les secteurs :

    \circ\quad Du transport,

    \circ\quad De l'industrie,

    \circ\quad De l'énergie et de l'électricité,

    \circ\quad Et du bâtiment (chauffage des bâtiments résidentiels et tertiaires).

  • Le pétrole est utilisé à plus de 60% dans le domaine des transports pour faire avancer des voitures et des camions (transport terrestre), mais aussi des bateaux (transport maritime) et des avions (transport aérien). Chacun de ces modes de transport utilise presque exclusivement le pétrole comme énergie. Le reste du pétrole est surtout utilisé en pétrochimie pour produire des objets contenant du plastique, matériau omniprésent aujourd'hui.

  • Le charbon est utilisé à plus de 67% pour produire de l'électricité, principalement via des centrales électriques à charbon. Le reste du charbon est utilisé pour produire de l'acier (car c'est un alliage de fer et de carbone) et du ciment.

  • Le gaz naturel est quant à lui utilisé dans environ 25% de la production d'électricité mondiale. Le reste du gaz naturel est surtout utilisé pour le chauffage des bâtiments résidentiels et tertiaires et dans les fours et chaudières industriels.

  • Toutes ces énergies sont utilisées en les brûlant, c'est-à-dire via une réaction de combustion :

    \circ\quad Essence ou gasoil issus du pétrole dans un moteur à combustion (voiture, camion) ;

    \circ\quad Charbon dans une centrale électrique (à charbon) ;

    \circ\quad Combustion du gaz naturel pour le chauffage domestique.

  • Les produits de ces combustions, comme par exemple le dioxyde de carbone (CO2CO_2), ont un fort impact sur l'environnement (par exemple le réchauffement climatique) et peuvent être dangereux pour l'Homme.

2. Dangers associés aux combustions

  • Le dioxyde de carbone CO2CO_2 est un des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique. Les émissions de ce gaz sont principalement dues à la combustion des énergies fossiles citées plus haut :

    \circ\quad Le charbon contribue à environ 40% pour les émissions mondiales de dioxyde de carbone dues aux énergies fossiles ;

    \circ\quad Le pétrole y contribue à environ 35%

    \circ\quad Et le gaz naturel 21%.

  • Le dioxyde de carbone n'est pas le seul produit d'une combustion ayant un impact environnemental. Par exemple, lors d'une combustion, les atomes d'oxygène se lient avec les atomes d'azote contenus dans l'air pour former des oxydes d'azote appelés usuellement NOxNO_x. Ces gaz sont partiellement responsables des pluies acides. On peut également citer le méthane ou encore l'ozone troposphérique.

  • A côté de l'impact environnemental, les combustions présentent également des dangers pour les personnes (risque d'incendies, pouvant causer de graves brûlures voire la mort). Un type de combustion, dite incomplète, est particulièrement dangereuse pour les individus. Une combustion est incomplète lorsque le dioxygène est en quantité insuffisante, c'est-à-dire quand il n'y a pas assez d'air. Les combustions incomplètes produisent des suies (particules très fines) et du monoxyde de carbone COCO. Ce dernier est très dangereux pour l'homme car il se fixe très fortement sur l'hémoglobine du sang à la place du dioxygène, empêchant ainsi une oxygénation correcte du corps. De plus, il est inodore et incolore, donc quasiment indétectable par l'Homme. Les oxydes d'azote NOxNO_x produits lors de combustions sont également nocifs pour l'Homme.

3. Alternatives aux énergies fossiles

  • La consommation massive d'énergies fossiles pose aujourd'hui deux problèmes :

    \circ\quad Ces énergies sont disponibles en quantité limitée sur Terre ;

    \circ\quad L'utilisation (autrement dit, la combustion) de ces énergies est fortement émettrice de CO2CO_2.

  • Le premier problème montre que le modèle économique actuel basé sur la consommation massive de charbon, pétrole et gaz n'est pas durable. Le second problème va conduire à une augmentation de la température moyenne à la surface du globe de quelques degrés, ce qui va vraisemblablement conduire à des catastrophes climatiques puis humaines largement sous-estimées.

  • Pour réduire les émissions de dioxyde de carbone et l'utilisation d'énergies fossiles, une piste serait d'avoir recours aux énergies dites renouvelables en tant que substituts, notamment :

    \circ\quad La géothermie,

    \circ\quad L'énergie solaire,

    \circ\quad L'énergie éolienne.

  • La position du nucléaire dans les énergies renouvelables et non renouvelables n'est pas clairement définie, mais cette énergie a l'avantage d'être très peu émettrice de CO2CO_2 une fois la centrale nucléaire mise en fonctionnement : on peut donc consensuellement parler d'énergie décarbonée.

  • Cependant, les énergies solaire et éolienne sont des énergies très diffuses (il faut énormément d'éoliennes ou de panneaux solaires pour égaler la puissance d'une centrale nucléaire d'une puissance d'1 GW par exemple) et ne fonctionnent pas en permanence car sont tributaires de l'ensoleillement et du vent. En effet, les installations solaires photovoltaïques ont en moyenne un facteur de charge (= pourcentage du temps sur une année où ces installations fonctionnent effectivement) de 15% et les parcs éoliens français 20%.

  • Par conséquent, à côté des énergies renouvelables, il est nécessaire de stabiliser la fréquence du réseau à 50 Hz :

    \circ\quad Soit en ayant des moyens de stockage de cette électricité colossaux, via des batteries (trop onéreuses pour l'heure, sans compter le coût d'adaptation du réseau électrique) ou des STEP (Station de Transfert d'Energie par Pompage) par exemple

    \circ\quad Soit en couplant ces énergies à des centrales électriques conventionnelles (charbon, pétrole, gaz ou nucléaire) : cette deuxième option, beaucoup moins onéreuse, devrait privilégier la technologie nucléaire, la seule offrant un moyen décarboné de production d'électricité. C'est le choix fait actuellement par la France pour produire son électricité. Ce mix électrique {renouvelable + nucléaire} est décarboné à plus de 90%.

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