I. Relation de Pascal
Pour tous entiers naturels n et k tels que 1≤k≤n−1,
(nk)=(n−1k−1)+(n−1k)
Démonstration combinatoire :
Dans un arbre « succès–échec » à n niveaux, le nombre de chemins réalisant k succès est
(nk).
Parmi ces chemins, on peut distinguer ceux qui commencent par :
∘ Un succès : il faut donc ensuite k−1 succès en n−1 épreuves. Leur nombre est
(n−1k−1).
∘ Un échec : il faut donc ensuite k succès en n−1 épreuves. Leur nombre est
(n−1k).
Donc : (nk)=(n−1k−1)+(n−1k)
Exemple d'application : (74)=(63)+(64)
II. Le triangle de Pascal
Triangle de Pascal : (issu de Wikipedia)
Présenté également souvent ainsi :

À l'intersection de la ligne n et de la colonne k, on lit l'entier (nk).
On commence par écrire les « 1 » dans la 1ère colonne et sur la diagonale, puis on utilise la relation de Pascal, selon le schéma : (nk)=(n−1k−1)+(n−1k)