Les indicateurs de mesure de la richesse

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Le PiB et ses limites

A) Le produit intérieur brut (PIB)

Le PIB est un indicateur économique qui permet de mesurer la production économique intérieure réalisée par un pays sur une période donnée (un an, un trimestre), grâce aux agents économiques résidant dans celui-ci. Il s’agit donc d’un indicateur qui reflète l’activité économique interne d’une nation.

Le calcul du PIB correspond à la somme des valeurs ajoutées (du secteur public et privé) créées par les unités de production à l’intérieur d’un pays à laquelle s’ajoute la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) mais aussi les taxes sur des produits particuliers (produits pétroliers, tabac et alcools ou encore produits importés, droits de douanes). En contrepartie de ces taxes, les subventions reversées par l’État sont logiquement retranchées.

B) Le taux de croissance du produit intérieur brut

La variation du PIB d’une année sur l’autre permet de mesurer le taux de croissance économique d’un pays. Le taux de croissance du PIB est exprimé en pourcentage. On le calcule de la façon suivante :

Taux de croissance du PIB = (PIB année N  PIB année N1)PIB année N1×100

Si le taux de croissance du PIB est positif, cela signifie que le pays connaît une croissance économique.

À l’inverse, une récession se définit par un recul du PIB pendant au moins deux trimestres consécutifs. En effet, la croissance trimestrielle permet de déterminer si un pays est en récession.

Les différents types de revenus

Le PIB est utilisé pour mesurer la « croissance économique » d’un pays. Mais son utilisation reste toutefois un indicateur imparfait. Il ne mesure pas le caractère équitable de la répartition des richesses. Il n’évalue pas le bien-être des personnes et ne tient pas compte des nuisances, de l’épuisement des ressources naturelles, du travail domestique et clandestin, du bénévolat.

D’autres indicateurs de la croissance existent, par exemple l’indice de développement humain (IDH), créé par le programme des Nations unies pour le développement. Il sert à évaluer le niveau de développement humain des pays au niveau mondial. Il prend en compte plusieurs critères : la santé et la longévité mesurées par l’espérance de vie ; l’accès à l’éducation et à la culture (taux d’alphabétisation et durée moyenne de scolarisation) et le niveau de vie (revenu par habitant en parité de pouvoir d’achat).

Le revenu disponible

L’activité professionnelle crée des richesses (valeur ajoutée) qui permettent la rémunération des facteurs de production (travail, capital), sous la forme de salaires, profits, loyers…

Les ménages reçoivent des revenus primaires pour leur contribution à la production. Selon l’Insee, en 2018 le salaire mensuel dans les entreprises de 10 salariés a progressé de 1,6 %, en glissement annuel, après 1,4 % en 2017. Les écarts de salaires doivent être publiés dans les grandes entreprises.

Les revenus primaires

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Des revenus secondaires ou de transfert sont versés aux ménages par l’État, les organismes sociaux de Sécurité sociale et la caisse d’allocations chômage pour assurer divers risques : santé, vieillesse, maternité, famille, emploi, exclusion sociale. Les prestations sociales comprennent les allocations-chômage, les pensions de retraite, les indemnités liées à la perte d’un emploi…

Le principe de la redistribution

Le revenu disponible désigne la part du revenu primaire après déduction des prélèvements obligatoires, dont dispose un ménage pour consommer ou épargner. Il mesure le niveau de vie des ménages. Le revenu disponible permet aux ménages soit de consommer, soit d’épargner.

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L’épargne est la part de revenu qui n’est pas consommée :

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