L’environnement de l’entreprise

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Légende de la leçon

Vert : définitions

I. Les différentes structures de marché

Le marché est un lieu d’échange de richesses. Il a une dimension nationale et internationale.

Le fonctionnement du marché est encadré par des dispositions du droit national (droit de propriété et liberté contractuelle) et par les règlements internationaux.

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La libre concurrence permet à l’acheteur de choisir parmi les vendeurs celui qui lui convient le mieux en fonction des critères qu’il a définis : prix, qualité, service après-vente…

1) La concurrence

La concurrence se définit par l’existence de plusieurs rivaux sur un marché. Elle joue un rôle majeur dans la stratégie des entreprises. Il existe deux sortes de concurrence :

  • la concurrence pure et parfaite qui se caractérise par l’atomicité de l’offre et de la demande, l’homogénéité du produit, la liberté d’entrer et de sortir du marché, l’information parfaite des acteurs sur le marché et la mobilité parfaite des facteurs de production ;
  • la concurrence imparfaite qui s’exerce lorsqu’un des principes précédents n’est pas respecté.

Dans une situation de concurrence, les vendeurs sont suffisamment nombreux pour que les acheteurs puissent choisir. Les agents économiques n’ont pas d’influence sur les prix : ils prennent leurs décisions en fonction des prix proposés.

Exemple

Le marché automobile comprend de nombreux producteurs : les prix de vente tiennent compte de la forte concurrence.

Définition

Atomicité : caractéristique du marché indiquant la présence d’un grand nombre de vendeurs et d’acheteurs, empêchant ainsi toute position dominante.

2) L’oligopole

La situation d’oligopole met en présence un petit nombre de vendeurs face à un grand nombre d’acheteurs. Il y a donc concurrence sauf si les entreprises s’entendent.

Exemples

Sur le marché de la téléphonie, on compte actuellement 4 vendeurs principaux (Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR). L’entente sur les prix est cependant illicite. Dans le domaine de la construction d’avions dans le monde, on compte deux acteurs principaux : Airbus, Boeing.

3) Le monopole

Une situation de monopole est caractérisée par la présence d’un seul vendeur et une multitude d’acheteurs.

Comme le vendeur est unique dans cette structure de marché, il peut donc fixer les prix librement sauf s’il y a une réglementation particulière. Souvent le prix fixé par une entreprise en situation de monopole est plus élevé que le prix en situation de concurrence mais les quantités vendues sont inférieures.

Exemple

La Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) collecte et répartit seule les droits d’auteurs.

II. Les normes, les labels et les certifications

Ce sont des démarches volontaires engagées par le fabricant pour faire reconnaître la qualité supérieure de ses produits par rapport à la réglementation établie.

1) Les normes

Une norme s’applique à un produit ou à un service proposé par une entreprise. Si l’entreprise respecte cette norme, elle répond à des critères d’exigences bien précis, sur différentes thématiques (processus de fabrication, impact sur l’environnement, sécurité, qualité, etc.).

Ces normes sont gérées par des organismes officiels de normalisation. Elles ont pour objectif d’établir un cadre de référence avec des prescriptions techniques ou qualitatives relatives aux produits, aux services ou aux pratiques. Elles sont déterminées par les professionnels et les utilisateurs.

En France, l’Afnor (Association française de normalisation) encadre les normes. Ainsi, les noms commençant par NF font écho à une norme française. Pour une norme internationale, on se réfère à l’ISO.

2) Les labels, les qualifications

Les labels sont définis par des signes distinctifs : un nom, un logo et un cahier des charges à respecter. Ils permettent aux entreprises d’obtenir une forme de reconnaissance dans leur champ d’activité. Ils reposent toujours sur un référentiel prédéfini par un syndicat professionnel ou une association. Le label est un élément prouvant que, sur une thématique particulière, le détenteur propose une qualité supérieure.

Certains labels renommés sont devenus de véritables arguments commerciaux : dans le domaine de l’alimentaire, le label Rouge ; pour l’agriculture biologique, le label AB, pour l’environnement, l’Écolabel Européen, l’Ecocert.

Les qualifications sont plus spécifiques, elles s’attachent de préférence aux compétences et à la qualité du travail fourni par une entreprise dans un secteur bien particulier. Par exemple, on parle de « Qualibat », dans le BTP.

3) Les certifications

La certification est une démarche visant à faire reconnaître la qualité et la conformité des produits et des services. Délivrée par un organisme certificateur indépendant, la procédure comprend un audit, une phase de tests et des contrôles périodiques. Elle permet d’être plus visible étant fiable et signalée par un logo. C’est un véritable gage de qualité.