Des facteurs qui limitent les échanges

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A) Les facteurs idéologiques et géopolitiques

L’exclusion de la mondialisation est une conséquence du mal-développement. Moins un État est développé, moins il s’intègre aux circuits mondiaux. Moins il participe à la mondialisation, moins il se développe consécutivement. Ce cercle vicieux qualifié de dynamique négative s’explique par la déstabilisation engendrée par les conflits intérieurs (guerres civiles comme en Syrie), par le développement de l’insécurité (zones grises) et par le positionnement idéologique de dictatures qui se marginalisent sur la scène internationale (Corée du Nord, Iran).

Définition

Zone grise : zone de non-droit, c’est-à-dire territoire de trafics et d’insécurité où l’autorité de l’État ne s’exerce pas.

B) Les facteurs géo-économiques

L’effet d’enclavement (isolement) parfois lié à l’absence de débouché maritime pénalise les États les plus continentaux (Afrique et Asie centrales). L’exposition à des aléas naturels (séismes, cyclones…) ou sanitaires (épidémie du sida) freine la croissance économique comme en Afrique subsaharienne. « Angles morts » de la mondialisation, les territoires les plus marginalisés n’attirent pas suffisamment les investissements directs à l’étranger (IDE). La faiblesse des infrastructures (transports, hôpitaux, écoles) limite l’implantation des firmes transnationales. Un milliard d’êtres humains vivent dans cette situation qui les maintient dans l’économie informelle faite de trafics, de corruption, de misère et de survie.