Présentation de l'épreuve - Langue vivante - Attaché territorial

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Les informations générales


L’épreuve dure 15 minutes, avec une préparation de 15 minutes.

Une épreuve obligatoire ou facultative

  • Elle est obligatoire pour le concours externe d’attaché, le coefficient est de 1.
  • Elle est facultative pour le concours interne et 3e voie d’attaché, coefficient 1 et seuls les points excédant la note de 10 sont pris en compte. Les points s’ajoutent au total des points obtenus pour l’admission.
  • Il n’y a pas d’épreuve de langue pour l’examen d’attaché principal.

Les langues et le barème

La langue est à choisir, au moment de l’inscription au concours : allemand, anglais, arabe moderne, espagnol, grec, italien, néerlandais, portugais et russe.

Le barème est :

  • 8 points pour la lecture de tout ou partie du texte et sa traduction. La fluidité et l’intonation sont prises en compte, ainsi que la prononciation ;
  • 12 points pour la conversation dans la langue, à partir du texte. La compréhension et la qualité de l’expression sont des points clés.

L’organisation de l’épreuve

C’est une épreuve qui se déroule en deux temps :

  • une traduction, en français, d’un texte écrit dans la langue étrangère choisie par le candidat, lors de l’inscription. Ce n’est pas une épreuve de thème. Il y a 15 minutes de préparation, sans dictionnaire. Le texte ne peut pas être annoté, il faut le rendre au jury à la fin de l’épreuve ;
  • une traduction suivie d’une conversation avec le jury dans la langue étrangère choisie avec des questions sur le texte et son contexte. Le jury peut aller au-delà.

L’épreuve de version

Le texte doit présenter un intérêt pour le futur attaché territorial. Il s’agit d’un document portant sur les problématiques économiques, culturelles ou sociales du monde contemporain. Le texte est d’environ 300 mots. Il ne peut pas porter sur des informations périmées.

Extrait de la note de cadrage

« Ces textes ne doivent pas être excessivement littéraires, en décalage avec la pratique contemporaine de la langue. Le niveau d’exigence est élevé. Le niveau de langue requis est celui attendu pour le baccalauréat, langue vivante 1. Cela correspond au niveau B2 du cadre européen commun de référence pour les langues (CERL). »

Le sujet de la version fait l’objet d’un tirage au sort, soit devant le jury, soit devant les agents publics du CDG organisateur. Il n’y a pas de second tirage au sort prévu.

Le jury informe ensuite le candidat du déroulement de l’épreuve. Le jury se présente brièvement, il peut demander au candidat de le faire également. Ces deux temps de présentation n’entrent pas dans le décompte du temps. Le minuteur est ensuite enclenché, l’épreuve commence.

Le texte est d’abord lu en totalité ou en partie pendant 2 minutes environ. Le jury invite ensuite le candidat à traduire, en tout ou partie, le document pendant 5 minutes environ. Le jury n’interrompt pas le candidat durant la traduction.

L’entretien avec le jury

Les questions posées sont dans la langue choisie et portent sur :

  • la traduction réalisée ;
  • le thème abordé par le texte, en l’élargissant à d’autres sujets politiques, économiques et sociaux du monde contemporain ;
  • l’organisation administrative du pays concerné et la motivation du candidat à être attaché ; le jury se positionne, en effet, comme un jury de recrutement. Ce n’est pas une obligation, mais c’est à envisager.

Les capacités évaluées

Plusieurs capacités sont évaluées dans cette épreuve :

  • la capacité à lire distinctement un texte en langue étrangère ;
  • l’usage correct de la langue française pour la traduction ;
  • la capacité de compréhension du texte ;
  • une bonne maîtrise du vocabulaire et de la grammaire ;
  • une bonne connaissance des formules idiomatiques ;
  • une bonne perception des idées générales du texte ;
  • l’aptitude à comprendre les questions posées ;
  • l’expression d’un point de vue ;
  • une aisance et une clarté du discours.