La majeure partie de l’humanité vit en ville et ce mouvement devrait encore s’accentuer dans les années à venir. Aussi les modèles de vie urbains doivent s’adapter pour préserver nos ressources.
1 - Le regard sur l’urbain a évolué depuis deux siècles
A. Au XIXe siècle, la ville attire les humains et les activités
Au temps de l’exode rural massif amorcé au XIXe siècle, la ville était perçue comme le lieu de la civilisation, à l’opposé de la « nature de la campagne sauvage ».
Elle était vue comme le lieu de la mise en ordre, de l’urbanisation maitrisée et contrôlée, des aménagements plus modernes et sains (on pense aux percées du baron Haussmann et aux parcs et jardins d’Adolphe Alphand à Paris qui ont remodelé durablement la ville) ; comme un lieu protecteur, synonyme de bien-être et de richesse.
B. Aujourd’hui, une perception ambivalente de l’urbain
Aujourd’hui, la ville est perçue de manière contradictoire, à la fois comme un espace saturé et pollué, mais aussi comme un lieu attractif offrant de multiples services.
La géographe Cyria Emelianoff caractérise la ville durable comme une ville :
– capable de durer dans le temps, de préserver « son identité, un sens collectif, un dynamisme à long terme » en s’appuyant sur son patrimoine, sa mémoire, sa diversité ;
– qui offre une qualité de vie dans tous les points de son espace, en préservant la mixité sociale et fonctionnelle ;
– qui réduit les coûts de tous types, les « risques lourds de l’hyper mobilité » et introduit une circulation douce.
La ville durable est un projet et non une réalité : elle tend vers plus de qualité de vie et plus d’égalité.
2 - La « ville nature », au cœur des politiques d’aménagement
A. La démarche HQE
Le bâti urbain est repensé avec la démarche HQE : concept français défini en 2004 qui désigne un ensemble d’objectifs en matière d’architecture qui visent de manière qualitative un meilleur confort du bâti tout en préservant l’environnement et les ressources. Cela donne lieu à des travaux d’isolation phonique et thermique ou à des végétalisations des façades et des toits.
B. Un tissu urbain repensé
Le tissu urbain (voirie, types d’habitat, fonctions économiques, services...) est repensé en donnant la priorité aux circulations dites douces (piétons, vélos), aux trames vertes et bleues et aux acteurs locaux qui sont invités à s’investir dans ces actions.
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Complétez le texte suivant qui décrit la photographie ci-dessous.
La ville de Marseille est située au .................. de la France, en bordure de la .................. .
Au premier plan, on observe un partage des voies de circulation : .................., .................. et .................. .
Au deuxième plan, on observe une .................. et des aménagements caractéristiques d’une .................. .
Au dernier plan, on distingue .................. .
