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Concours d’attaché, épreuve d’anglais
Session 2014

Coefficient 1
Durée : 15 minutes

Le sujet

POLICY ENFORCEMENT MAY STOP EMPLOYEES FROM WASTING TIME ONLINE AT WORK

Businesses must deal with weary-eyed office workers who are sitting behind computer screens and watching cat videos, shopping online and updating their Facebook statuses.

A Kansas State University researcher studied cyberloafing -wasting time at work on the Internet- and the effects of Internet use policies and punishment on reducing cyberloafing.

Joseph Ugrin, assistant professor of accounting at Kansas State University, found that company policies are not enough to stop workers from wasting time at work and that sanctions with policies must be consistently enforced for policies to be effective. (…)

Cyberloafing results in lost productivity and can put companies in legal trouble when workers conduct illegal activity or unacceptable behavior like viewing pornography on work computers. Between 60 and 80 percent of people’s time on the Internet at work has nothing to do with work.

Although organizations benefit from positive aspects of the Internet like improved communication, some have trouble addressing cyberloafing, Ugrin said. Companies spend time, money and effort trying to monitor computer usage, detect what employees are doing online and write policies for employees on acceptable Internet behavior. (…)

Threats of termination and detection mechanisms are effective deterrents against activities such as viewing pornography, managing personal finances and personal shopping, according to the study. However, that may not be enough. Policies must be enforced to discourage activities like excessive personal emailing and social networking.

"We found that for young people, it was hard to get them to think that social networking was unacceptable behavior," Ugrin said. "Just having a policy in place did not change their attitudes or behavior at all. Even when they knew they were being monitored, they still did not care."

Researchers discovered that the only way to change people’s attitudes is to provide them with information about other employees who were reprimanded. But that strategy can have negative consequences in the workplace and can lower morale, Ugrin said. (…)

Science Daily.com, 31 January 2013

S’entraîner

Appliquer la méthode

Attention

La préparation de la version est de 15 minutes.
Ne gribouillez pas sur le document, vous devez le rendre à l’issue de l’entretien. Utilisez les brouillons officiels.

Le texte comporte 328 mots, ce qui correspond au cadrage.

Lisez le titre général puis le texte, en diagonale. C’est un texte d’une revue scientifique de janvier 2013. Le titre donne la couleur du texte, des idées d’amélioration pour éviter que les employés perdent du temps sur Internet et sur les réseaux sociaux. Il comporte une introduction qui situe le contexte et sept paragraphes, précisant les idées force du thème.

Un chercheur est cité, son étude sur le sujet est le fil conducteur du document. Ses propos sont les solutions qu’il préconise pour enrayer le phénomène.

Lisez en diagonale et comprenez les phrases clés. Il n’y pas de mot piège, sauf cyberloafing. La définition en anglais est la suivante : “Cyberloafing is a term used to describe the actions of employees who use their Internet access at work for personal use”.

Traduisez en soignant les tournures.

Traduire

Titre : Mettre en place une stratégie pourrait empêcher les salariés de perdre leur temps au travail

Les entreprises doivent se préoccuper des salariés qui ont les yeux fatigués au bureau, assis devant leur écran d’ordinateur à regarder des vidéos, à faire des courses en ligne et à actualiser leur profil Facebook.

L’université de l’État du Kansas a étudié la « cyber-paresse » et les effets des sanctions mises en œuvre par les entreprises. Joseph Ungrin, professeur, a ainsi mis en avant que les politiques des entreprises ne suffisaient pas et que des sanctions devaient être appliquées.

La cyber-paresse conduit à une baisse de la productivité, entre 60 à 80 % des personnes qui utilisent Internet au travail le font pour des choses qui n’ont pas de rapport avec le travail. Cela peut aussi avoir des conséquences juridiques, si les employés ont des activités illégales sur leur ordinateur professionnel. Il y a cependant des aspects positifs de l’usage d’Internet pour les entreprises, comme l’amélioration de la communication.

Les entreprises consacrent beaucoup de temps et d’argent à tenter de contrôler l’usage des ordinateurs, repérer ce que font les employés, et à rédiger des règlements intérieurs pour un usage acceptable. Selon l’étude, les menaces de renvoi et la surveillance sont dissuasives quand il s’agit de pornographie, de gestion de ses comptes personnels ou des courses en ligne. Mais ce n’est pas suffisant. Les entreprises doivent dissuader l’usage excessif des e-mails et des réseaux sociaux.

Selon le chercheur, il est difficile de convaincre les jeunes que c’est inacceptable, ils s’en fichent même quand ils savent qu’ils sont surveillés et qu’il y a un règlement intérieur.

Les chercheurs ont découvert que le seul moyen de modifier l’attitude des employés était de les informer sur ceux qui avaient été sanctionnés. Mais, d’après M. Ungrin, cela pourrait avoir des effets néfastes sur le moral des personnes au travail.

Préparer l’entretien

Quelques questions possibles :

  • What do you think of cyberloafing?
  • What actions your administration has taken to reduce cyberloafing?
  • Is internal regulation effective?
  • How often do you browse the Internet at work?
  • Can we prohibit the use of the Internet to your collaborators?