Les propositions subordonnées circonstancielles

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Les propositions subordonnées circonstancielles sont aussi appelées « conjonctives » quand elles sont introduites par une conjonction de subordination (quand...) ou une locution conjonctive (pendant que...). Une proposition participiale (sans mot subordonnant) contenant un participe présent ou passé peut également être complément circonstanciel.

1 - Les propositions subordonnées circonstancielles conjonctives

Elles remplissent une fonction de complément circonstanciel en apportant des précisions sur les circonstances de l’action : le temps, la cause, le but, la conséquence, la concession...

Elles sont supprimables : (Parce qu’il est éloquent,) tout le monde l’écoute.

Elles sont, le plus souvent, déplaçables (Tout le monde l’écoute parce qu’il est éloquent.), sauf en cas de corrélation entre le mot subordonnant et un terme de la principale : Il est si éloquent que tout le monde l’écoute.

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2 - Les propositions subordonnées participiales

Elles comportent obligatoirement un noyau verbal au participe présent ou au participe passé et un sujet distinct de celui de la principale. Le concours étant terminé, les vacances commencent.

Elles sont compléments circonstanciels (le plus souvent de temps ou de cause) et remplaçables par des propositions subordonnées conjonctives. Comme le concours est terminé, les vacances commencent.

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Relevez et distinguez les différentes propositions subordonnées circonstancielles.

1. La grande Nanon, son unique servante, quoiqu’elle ne fût plus jeune, boulangeait elle-même tous les samedis le pain de la maison.
2. Monsieur Grandet s’était arrangé avec les maraîchers, ses locataires, pour qu’ils le fournissent de légumes. 
3. Quant aux fruits, il en récoltait une telle quantité qu’il en faisait vendre une grande partie au marché. 
4. Quand les enfants commencent à voir, ils sourient ; quand une fille entrevoit le sentiment dans la nature, elle sourit comme elle souriait enfant.
5. Si la lumière est le premier amour de la vie, l’amour n’est-il pas la lumière du cœur ? (H. de Balzac, Eugénie Grandet, extraits)