L'internationalisation des échanges

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La France, de par ses échanges de personnes, de capitaux, de marchandises et de services, est ouverte sur l’extérieur. S’agit-il d’une ouverture sur le monde entier ou d’une ouverture plus limitée ?

La France, ouverte sur le monde

Elle réalise différents échanges : marchandises, biens et services, capitaux, personnes. Ces échanges se sont multipliés depuis 20 ans grâce aux efforts de l’OMC (libre- échange), aux progrès techniques et aux délocalisations.

La France est le 6e exportateur, le 5e importateur mondial de marchandises et le 4e exportateur de services (du fait du tourisme et de la grande distribution) et ses échanges n’ont cessé de progresser (exportations en 2005 : 453 milliards d’euros ; en 2015 : 655 milliards) malgré le fléchissement consécutif à la crise de 2008.

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Des déficits importants

La balance commerciale est régulièrement déficitaire, sauf pendant les années 1990, du fait de la facture pétrolière, des difficultés à écouler les produits industriels (souvent trop chers) et de l’appréciation de l’euro. La balance des services est égale- ment fortement déficitaire, sauf la balance touristique.

Quant aux investissements, la France investit davantage à l’étranger, du fait des délocalisations, qu’elle ne reçoit d’investissements étrangers. Elle a donc tendance à accumuler les déficits, ce qui est en partie à l’origine de la dette.

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L’ouverture de la France

65 % de ses exportations et 60 % de ses importations sont européennes, ses principaux fournisseurs et clients étant l’Allemagne, l’Espagne, le Royaume-Uni et l’Italie. En dehors de l’Europe, elle échange surtout avec les États-Unis, mais aussi avec la Chine (aux importations) et très secondairement avec le Japon.

Enfin, les investissements directs proviennent ou vont essentiellement de ou vers l’Union européenne ; la part des autres États est tout à fait secondaire.
Par le nombre de touristes accueillis (83 millions en 2016), la France est au 1er rang mondial mais seulement au 3e rang en termes de recettes (derrière les États-Unis et l’Espagne).