Epreuve de connaissances professionnelles : Méthode de l'épreuve

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Pour réussir cette épreuve, vous devez connaître l’environnement de la gendarmerie nationale et vous entraîner à rédiger les réponses. Pour une épreuve de 3 heures, il n’est pas attendu le même travail selon que le sujet comporte une ou plusieurs questions. Cependant, la manière de se préparer à ces deux hypothèses est sensiblement la même.

Connaître le programme

L’environnement de la gendarmerie, les questions de sécurité et de défense : le domaine est vaste. Il est vraisemblable que, compte tenu de la nature de l’épreuve, les questions soient proches du programme de GAV APJA.

Pour autant, il est possible de dégager des thèmes faisant fréquemment l’objet de questions dans les divers concours comme la gendarmerie et les opérations extérieures.

Exemple
Expliquez en quoi la gendarmerie est une force armée.

Remarquez que vous disposez dans le programme APJA de notions permettant de répondre à la plupart de ces thèmes. Comme pour les questions purement professionnelles, établissez des fiches.

Vous pouvez compléter votre documentation assez facilement :
– le site www.legifrance.fr constitue une source inégalée pour les aspects juridiques : tous les codes ainsi que l’ensemble des textes faisant l’objet de publications officielles y sont répertoriés ;
– la parution Gend’Info, disponible dans toutes les unités de gendarmerie, permet de connaître l’actualité de la gendarmerie et traite dans chaque numéro un thème en profondeur ;
– d’un niveau plus élevé, la Revue de la gendarmerie nationale fournit des articles de qualité sur la sécurité au sens large et les perspectives d’avenir de la gendarmerie. Elle demande cependant un temps d’étude plus important.

La méthode à suivre

Se lancer immédiatement dans la rédaction d’une réponse de manière désordonnée reste la meilleure manière d’échouer. Il faut procéder en quelques étapes, même rapidement, pour fournir au correcteur des éléments de réponse ordonnés, liés entre eux par une idée maîtresse (le fil conducteur de votre réponse).

L’analyse du sujet

Même si le sujet paraît évident, analysez-le : que recouvre-t-il exactement ? A-t-il connu une évolution notoire ? S’agit-il d’une mission partagée avec d’autres entités que la gendarmerie ?...

Vous devez aboutir à la rédaction d’une idée maîtresse.

La recherche des thèmes à développer

Poursuivez la recherche avec votre idée maîtresse comme fil conducteur et indiquez sur une feuille de brouillon tous les thèmes s’y rapportant, puis ordonnez-les logiquement.

Qu’il s’agisse d’un devoir descriptif (vous montrez vos connaissances dans un domaine) ou démonstratif (vous vous appuyez sur des connaissances pour démontrer l’hypothèse que vous avez retenue), il faut donner au correcteur un ensemble agréable à lire, dans lequel les idées s’enchaînent naturellement.

Ne notez au brouillon que les idées elles-mêmes ! La rédaction se fait directe- ment sur les feuilles du concours pour gagner du temps.

Vous devez aboutir à une réponse en deux ou trois parties regroupant l’ensemble des idées que vous avez choisies de faire figurer dans le devoir.

La rédaction de l’introduction

Vous disposez désormais des deux éléments essentiels : l’idée maîtresse et le plan du devoir. Il vous faut ensuite rédiger une introduction, même brève, dans laquelle se trouvent :
– l’annonce du thème étudié ; 
– l’idée maîtresse ;
– l’annonce du plan.

Trois phrases suffisent, surtout si vous disposez de 30 à 40 minutes par question pour répondre.

Cependant, accordez de l’importance à ces phrases : elles permettent au correcteur de jauger immédiatement la qualité du devoir. De plus, l’introduction est toujours valorisée dans les barèmes de notation. C’est donc la seule partie du devoir que vous devez préparer au brouillon pour ensuite la recopier.

La rédaction du corps du devoir

Suivez le plan que vous vous êtes fixé ! Vous gagnez ainsi du temps et évitez les digressions ; elles sont par définition inutiles et ne permettent parfois plus de revenir au plan initial, avec le risque d’aboutir à un devoir désordonné et une démonstration ne correspondant plus à l’idée maîtresse.

La rédaction de la conclusion

Même si le temps presse, écrivez une conclusion. Il est généralement attendu (au moins) deux éléments : la reprise de l’idée maîtresse et une ouverture.

A minima, reprenez l’idée maîtresse et apportez une réponse générale.

S’agissant de l’ouverture, mieux vaut s’en passer plutôt que d’écrire à la va-vite une idée sans intérêt ou non fondée.

Dans tous les cas, n’indiquez pas une idée qui remet en cause votre démonstration !

Les pièges à éviter

GAV APJA et réservistes de la gendarmerie, attention :
– votre formation peut être ancienne ; connaissez-vous encore parfaitement le contenu du programme ?
– on a souvent tendance à aborder des questions professionnelles avec le travail en unité comme référence ; or, il s’agit d’un concours et l’à-peu-près ne pardonne pas.

Policiers adjoints :
– outre les pièges communs avec les GAV APJA, connaissez-vous réellement
la gendarmerie ?
– certaines notions, comme l’intervention professionnelle, sont différentes entre police et gendarmerie.

Vous reposer sur vos connaissances serait une grave erreur : préparez des fiches récapitulant l’essentiel à connaître dans chaque grand domaine (police judiciaire, sécurité routière...).