Composition de culture générale : Méthode de l'épreuve

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Pour réussir votre composition, vous devez vous entraîner à suivre une méthode précise pour bien analyser le sujet et ensuite rédiger votre devoir.

Repérer les mots-clés du sujet

Qu’est-ce qu’un mot-clé ?

Un mot ou une expression-clé donnent le thème du sujet (de quoi s’agit-il ?) et, éventuellement, la thèse (ou opinion) défendue ou la problématique.

Exemple
Voici deux sujets sur le même thème présentant des points de vue différents.

Sujet A : En France, trois adolescents sur quatre ont un profil sur Facebook. Mais ils ne réalisent pas qu’ils sont vulnérables face aux harceleurs et aux séducteurs. Et vous, pensez-vous que Facebook représente un danger pour les jeunes ?

Sujet B : En France, trois adolescents sur quatre ont un profil sur Facebook. À un âge où la communication est parfois délicate, Facebook permet de se parler directement sans craindre le regard des autres. Et vous, pensez-vous que Facebook est un outil de communication formidable qui permet de traverser plus facilement la période de l’adolescence ?

Les deux sujets concernent le rapport qu’ont les adolescents à Facebook. Dans le sujet A, l’accent est mis sur les dangers de Facebook. Dans le sujet B, Facebook a une influence positive et aide les adolescents à communiquer, à prendre confiance en eux. Dans ces deux sujets, vous pourriez défendre les mêmes arguments, mais votre problématique et votre plan seraient différents. 

Dans le sujet A, vous mettriez l’accent sur les dangers dans la première partie (contre Facebook). Vous développeriez des contre-arguments (pour Facebook) dans la seconde partie, avant de donner votre opinion. Pour le sujet B, ce serait l’inverse.

Le sens des mots ou expressions-clés

Il est important de bien réfléchir au sens des mots et à ce qu’ils impliquent.

Le mot-clé n’a pas toujours son sens premier. Exemple
La culture est le ciment de la société.
Le mot « ciment » est utilisé au sens figuré, dans le sens de « la culture unit la société ».

Les mots ou expressions-clés sont à interpréter dans leur contexte. Des mots valorisants ou dévalorisants peuvent exprimer des émotions, des jugements...

L’expression-clé peut être une expression toute faite (utilisée au sens figuré) ou une image.

Exemples

Nous produisons des tonnes de déchets, laissant à nos successeurs le soin d’affronter les conséquences, en hypothéquant leur avenir.
Hypothéquer un bien, c’est prendre le risque de le perdre pour obtenir un avantage immédiat. Cette expression imagée montre que notre mode de consommation, qui satisfait nos besoins d’aujourd’hui, met en péril l’avenir de nos enfants.

Une certaine société se régale de on-dit.
« Se régale » est une image qui signifie que certains adorent les ragots, les rumeurs.

Comprendre et énoncer la problématique

Qu’est-ce que la problématique ?

Voici quelques définitions du mot « problématique » :
– « Une problématique est un ensemble de questions posées dans un domaine de la science, de la philosophie, de la politique... » (Le Robert méthodique.)
– « Problématiser, ce n’est pas discuter de son opinion : problématiser nécessite de se situer dans un champ de questions intellectuellement légitimes, il faut avoir des connaissances pour se poser des problèmes et cet ensemble de problèmes est une problématique. » (La Problématique d’une discipline à l’autre, Éditions ADAPT.).
– « Dans l’examen d’une question fondamentale, la problématique permet de penser ensemble des éléments hétérogènes et contradictoires. Elle appelle une argumentation, une validation d’hypothèses et une réponse originale. » (Pierre Desplanques)

Après lecture de ces trois définitions, il est clair qu’il ne faut pas confondre « problématique » et « problème ». Voici les définitions données par Le Robert méthodique pour le mot « problème » :
– « Question à résoudre qui prête à discussion, dans une science... »
– « Difficulté qu’il faut résoudre pour obtenir un résultat : situation instable
ou dangereuse exigeant une décision. »

Problématiser, c’est être capable de discuter de divers aspects d’une question, d’argumenter, de poser des hypothèses, de prendre en compte des éléments contradictoires... Le tout en faisant appel à des savoirs ! Aucune question n’appelle une réponse simple et tranchée.

Exemples
Voici de vraies et de fausses problématiques. Vous allez constater qu’écrire une phrase interrogative ne signifie pas obligatoirement qu’un sujet est problématisé.
1. Quel téléphone portable faut-il choisir ? Cette question appelle une étude comparative et ne correspond en rien aux définitions du mot « problématique ».
2. Comment se déroule une éruption volcanique ? Cette question appelle seulement une explication.
3. La cigarette est-elle un moyen de socialisation pour le jeune ? Cette question peut être une problématique puisqu’elle pose le problème de la socialisation des jeunes, de l’intégration dans le monde adulte, de la reconnaissance par le groupe, etc.
4. Vidéosurveillance : quelle efficacité ? Pour quel coût ? Cette question est une problématique puisqu’elle oblige à établir des constats, à considérer des causes et des conséquences, à prendre en compte des aspects positifs et négatifs, etc.

Comprendre la problématique

La problématique met en avant les enjeux d’un sujet. C’est la question que vous poserez (de façon directe ou indirecte) dans votre introduction et qui constitue votre axe de recherche, le fil directeur de votre argumentation et votre angle d’approche.

Pour bien analyser la problématique, il faut :
– repérer les mots clés ;
– se demander pourquoi la question est intéressante, importante (en général, la question concerne l’ensemble de la société) ;
– chercher le plan que l’on peut en déduire ;
– se poser les questions qui font débat ;
– chercher les différents points de vue sur le sujet...

Exemple
La mondialisation est-elle une chance ou un handicap pour l’avenir ?
Ce sujet oblige à définir ce qu’est la mondialisation aujourd’hui, à envisager ses avantages et ses inconvénients, à donner une réponse personnelle ; au terme de votre analyse, vous devez être capable de formuler un avis.
Les mots-clés donnent le thème et permettent déjà de dégager un plan de type « pour » et « contre ».

Mobiliser ses connaissances

Trouver des idées ex nihilo

Il serait étonnant que, sur un thème donné, vous n’ayez strictement aucune idée. Dans un premier temps, notez au brouillon tout ce qui vous passe par la tête à propos d’un sujet, en différenciant les idées des exemples.

Puis regroupez ces notes autour de la problématique que vous avez énoncée : certaines idées alimentent un point de vue, certains exemples un autre.

À ce stade, on ne vous demande pas votre opinion, mais de prendre en compte l’ensemble des opinions.

Exemple
Le voyage peut-il être un apprentissage de la différence ?
Spontanément, vous pouvez répondre affirmativement et trouver des exemples dans votre expérience ou dans la littérature. Mais vous devez aller plus loin en vous demandant ce qui peut s’opposer au tourisme.

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Varier les points de vue

Vous pouvez inverser le sujet ou le questionner autrement.

Exemple
Sujet proposé : « Les femmes sont-elles encore aujourd’hui en retrait dans le monde du travail et la vie publique ? »
Problème inversé : Les femmes se mettent en avant dans le monde du travail et la vie publique. Vous devrez ainsi prendre en compte l’évolution de la situation des femmes.

Questions possibles : Pourquoi les femmes sont-elles en retrait ? Dans quels domaines les femmes sont-elles en retrait ? Existe-t-il des domaines où les femmes sont mises en avant ? Etc. En questionnant autrement, vous considérez les différents aspects du problème.

Partir de l’exemple

Pensez à des cas concrets, notez-les.

L’exemple est une preuve ou un support de la réflexion, mais ce n’est pas un argument. Il faut donc aller du particulier au général. Accumuler les exemples sans prendre de hauteur risque de faire très « café du commerce ».

Exemple
Les pics de pollution surviennent lors d’une importante circulation automobile couplée à une forte chaleur [cas concret] → dans les sociétés de consommation, les quantités de polluants ne cessent d’augmenter → la pollution accélère le réchauffement de la Terre → des mesures radicales de lutte contre la pollution doivent être prises [déroulement de la réflexion].

Combiner des questions

On peut recourir à des notions fonctionnant par couple et se demander : 
– Comment était-ce avant/comment cela sera-t-il après ?
– Quelles sont les ressemblances/les différences ?
– Quels sont les avantages/les inconvénients ?
– Qu’est-ce qui est positif/négatif ?
– Quels objectifs ?/Quels moyens ?

Élaborer le plan

À quoi sert le plan ?

Le plan reflète le cheminement de votre pensée. Il permet de :
– s’appuyer sur une démarche logique et progressive, apte à convaincre le
correcteur du bien-fondé de votre thèse ;
– présenter les arguments favorables à votre thèse, mais également ceux qui lui sont contraires. Cela prouve que vous avez complètement analysé le sujet et que vous êtes parvenu à ce point de vue en toute connaissance de cause.

Concernant la forme, les parties du plan doivent être équilibrées.

Comment établir le plan ?

Dans la vie, nous pesons souvent le «pour» et le «contre» (« j’ai envie d’aller au cinéma avec mes amis, mais il faut que je révise mon concours... »). À un niveau plus élevé, nous devons répondre à des interrogations bien plus complexes et les questions du concours exigent que vous vous engagiez. Vous devez :
– dégager les grandes étapes de votre raisonnement (formuler les idées directrices) ;
– donner votre opinion (défendre une thèse) ;
– et, en outre, examiner les positions adverses avec le plus d’objectivité possible.

La discussion se bâtit selon un plan qui examine le « pour » et le « contre » ; c’est le plan type avantages-inconvénients. En général, on examine d’abord les arguments adverses pour mieux défendre son opinion.

Exemple
On vous propose la question suivante : Que pensez-vous de la réflexion d’André Malraux : « Une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie » ?

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Une démonstration est une suite d’idées et d’arguments qui vont tous dans le sens de la thèse défendue. Le plan est progressif : on peut décliner les différents aspects de la question du moins important au plus important.

Un plan analytique consiste à constater une réalité, avant d’étudier ses causes, ses conséquences, puis les solutions au problème ou les perspectives qu’il offre.

Attention
Les questions posées au concours amènent en général une argumentation contradictoire et c’est le plan de la discussion que vous devez adopter, car il permet de répondre à une problématique.

Exprimer son opinion

Défendre son opinion, ce n’est pas parler de soi

L’épreuve de composition exige de vous un certain niveau d’abstraction. On vous demande de produire un texte argumenté et non de parler de vous. Si vous utilisez un exemple de la vie quotidienne qui vous concerne, n’utilisez pas le « je » pour autant.

Employez le « nous » ou le « on ». Que vous choisissiez le pronom impersonnel (on) ou le pronom personnel (nous), assurez-vous de poursuivre à la même personne : si vous commencez par « on », continuez à la 3e personne du singulier, ne passez pas subitement au « nous ».

Maniez les tournures impersonnelles et maîtrisez la voix passive.

Exemples
Il est intéressant de ..., il est surprenant de ... 
Différents points de vue peuvent être entendus.
Ces décisions ont été suivies d’effets...

Refuser l’arbitraire

Aucun jugement à «l’emporte-pièce» non étayé n’est acceptable. Toute opinion doit s’appuyer sur des arguments vérifiés. Interrogez-vous : est-ce que je n’exprime pas une idée toute faite ? Est-ce que mes propos sont cohérents ? Ce que j’avance est-il vérifié ? Etc.

Refusez les idées reçues, les préjugés. Les idées transmises sans aucun contrôle sont souvent le fruit d’une idéologie (racisme, sexisme, conservatisme...) ou d’une prétendue sagesse populaire non étayée.

Exemples
Tant qu’on n’a pas fait son service militaire, on n’est pas un homme [le fait même que le service militaire n’existe plus prouve à quel point cette idée était injustifiée].
Les scientifiques sont unanimes [est-ce vrai ?].
Les fonctionnaires sont des bureaucrates qui ne travaillent pas [est-ce prouvé ?].

Évitez d’être partial. Ne prendre en compte qu’un seul aspect du problème retire toute objectivité et peut vous entraîner dans de graves contre-sens.

Exemples
Le monde est en paix depuis un demi-siècle [la France, mais pas le monde entier].
Les jeunes refusent le travail manuel [cet argument ne prend pas en compte que l’économie a de plus en plus besoin de main-d’œuvre dans les bureaux, les commerces...].

N’avancez pas de certitude très personnelle. Vous pouvez être intimement convaincu que votre point de vue est le bon, mais si vous ne faites pas appel à la raison, c’est irrecevable.

Ne généralisez pas. Vous ne devez pas étendre à toute une catégorie ce qui ne concerne que des cas particuliers.

Exemples
La télévision rend violent [heureusement pas tout le monde]. C’est la faute des syndicats [c’est très partial].
Les Américains vivent dans l’opulence [pas tous !].

Ne faites pas d’amalgame. Ne juxtaposez pas des faits qui n’ont rien à voir les uns avec les autres, comme s’ils étaient liés.

Exemple
Sur le marché du travail, les baby-boomers partant à la retraite libèrent leur place pour les jeunes [c’est évidemment plus complexe ; les plans gouvernementaux de pré-retraite des années 1980 ont montré que c’était un leurre].

Comment nuancer son opinion ?

Vous devez être capable de montrer que vous maîtrisez votre discours, que vous pouvez rapporter des idées d’autrui sans les faire vôtres, que vous cherchez à être le plus objectif possible. Il existe différents moyens pour nuancer votre opinion, et la rendre ainsi plus pertinente et plus efficace.

Les termes modalisateurs :
– des locutions telles que : peut-être, sans doute, dans une certaine mesure... ;
– des verbes et locutions verbales : sembler, paraître, pouvoir, il est possible de, il est envisageable de...

Exemples
Peut-être notre société a-t-elle peur du lendemain...
Il peut être intéressant de se demander...
Il semble qu’on ne s’interroge pas assez sur ce que deviendra le monde de demain. Il paraît excessif d’affirmer que la planète n’a aucun avenir.

Le conditionnel permet d’exprimer le doute et montre que l’on n’adhère pas au propos.

Exemple
La violence serait née au XXe siècle, avec l’avènement de la télévision.

Les fausses questions ou questions rhétoriques interpellent le lecteur sans donner de solution. Elles évitent d’être péremptoire.
Exemples
La prévention est-elle pour autant inutile ? La justice serait-elle injuste ?

L’emploi de mots valorisants ou dévalorisants peut impliquer un jugement de manière discrète.

Exemple
Les moyens de communication ont proliféré [connotation négative] ; se sont démocratisés [connotation positive].

La concession : vous pouvez concéder à ceux qui soutiennent des opinions différentes, voire adverses, qu’ils ont en partie raison.

Exemple
Sans doute des efforts ont-ils été faits en matière d’égalité de salaire entre les hommes et les femmes, mais les chiffres montrent que la situation est encore loin d’être idéale.

Vous voudrez parfois affirmer avec force certaines idées. Vous pouvez utiliser des termes tels que : « il est avéré », « il est certain », « il est prouvé », « sans conteste », « sans nul doute », etc. Mais n’en abusez pas.
Et surtout, employez ces formules lorsque vous êtes absolument sûr de vous.

Rédiger un paragraphe cohérent

Chaque paragraphe contient une idée principale. Vos arguments doivent être classés par ordre d’importance :
– formulez l’idée principale dans une première phrase ; 
– développez des arguments pour en expliquer le sens ; 
– illustrez les arguments par un ou plusieurs exemples ; 
– assurez des transitions entre les arguments.

Exemple
S’il est donc vrai que... [rappel de l’argument 1], nous constatons toutefois... [annonce de l’argument 2].

À l’intérieur du paragraphe, reliez les différents éléments pour en assurer sa cohérence :
– marquez les étapes du raisonnement avec des liens logiques : d’abord, ensuite, en effet, certes, mais, donc... ;
– introduisez les exemples avec des mots ou des tournures comme : ainsi, par exemple, comme, on peut citer en guise d’exemple... ;
– insérez d’éventuelles citations en utilisant des guillemets et en rappelant le nom de l’auteur et de l’œuvre.

Introduire et conclure

L’introduction

Elle comporte toujours trois parties, dans un paragraphe unique. Elle se rédige entièrement au brouillon, et toujours après avoir terminé la recherche des idées. Si vous n’êtes pas sûr de vous, laissez de la place sur votre copie, rédigez votre développement, puis revenez sur l’introduction.

L’accroche

Dès la première ligne, vous devez stimuler la curiosité de votre lecteur. Pour trouver l’accroche, posez-vous la question : quel est l’intérêt de ce sujet ? Replacez le sujet dans un ensemble plus vaste, par exemple dans une perspective historique, ou dans un grand problème de société... Votre culture générale et vos lectures sont indispensables pour construire le début de votre introduction.

À ne pas faire :
Ne recourez pas à des formules éculées comme : « De tous temps... », « Depuis que l’homme... », « L’homme en tant qu’être humain... », etc. En débutant ainsi, vous seriez amené à dire des banalités et vous provoqueriez l’agacement du correcteur.

Le sujet

La plupart du temps, vous pouvez reprendre le sujet tel qu’il vous a été proposé, puisqu’en général il est problématisé.

L’annonce du plan

Annoncez clairement votre démarche. Même si c’est un peu scolaire, n’hésitez pas à utiliser des mots de liaison comme : d’abord, ensuite, enfin. Mais évitez des expressions trop lourdes comme : « dans un premier temps », « dans un second temps ».

La conclusion

Elle comporte toujours trois parties, dans un paragraphe unique. Elle se rédige entièrement au brouillon. Ne la négligez pas : c’est la dernière impression que vous laissez à votre correcteur. Faites d’abord un rapide bilan de votre réflexion. Apportez clairement la réponse à la question, sans être péremptoire. Ouvrez votre réflexion : prenez du recul en replaçant le problème dans une nouvelle perspective.

Important
La conclusion est une réponse à la question de l’introduction. Vous devez pouvoir lire l’introduction et la conclusion et retrouver la cohérence de
la réflexion. Certains correcteurs lisent l’introduction, puis la conclusion, avant de s’intéresser au développement. C’est un bon moyen de juger
de la cohérence d’une copie.

Bien rédiger et se relire

Pour parvenir à rédiger élégamment, entraînez-vous. Voici le rappel de quelques conseils pour écrire une copie qui sera agréable à lire. À la fin des 3 heures de l’épreuve, consacrez quelques minutes à la relecture, en particulier pour chasser les (dernières) fautes d’orthographe, de grammaire, de conjugaison et de syntaxe.

La graphie et la présentation

Surveillez votre écriture : ni trop petite, ni trop grosse, ni trop serrée, ni trop informe. Là encore, pensez à vous entraîner. Une écriture illisible engendre découragement et irritation chez le correcteur.

Sautez des lignes (après l’introduction et entre chaque partie) et laissez des marges.
Privilégiez l’encre bleue et l’effaceur, plutôt que le « blanc correcteur », et, évidemment, évitez les ratures.

La typographie

  • N’oubliez pas les majuscules et les accents, les cédilles et les points sur les i, etc.​
  • Mettez entre guillemets les citations, les titres des articles.
  • Soulignez les titres (de journaux, de livres...).
  • Orthographiez convenablement les noms propres.
  • Ponctuez !

La grammaire

  • Faites des phrases courtes. 
  • Ne multipliez pas les subordonnées, qui rendent le raisonnement difficile à suivre.
  • Ménagez des liens logiques.
  • Employez plutôt la forme affirmative.
  • Évitez les sujets inversés.
  • Veillez à la concordance des temps et à ne pas mélanger les temps verbaux.

Le vocabulaire

  • Utilisez le registre courant.
  • Ne multipliez pas les adverbes qui alourdissent la phrase.
  • Utilisez des mots précis.
  • Utilisez des figures de style avec parcimonie. Une image peut rendre une idée plus claire, mais on ne vous demande pas d’être poète !

La relecture

  • Lors de la relecture, il est trop tard pour avoir des regrets, mais vous pouvez encore changer un mot quand vous constatez une répétition, quand vous trouvez un terme plus juste. L’effaceur est alors précieux.
  • Vérifiez tous les verbes : sont-ils bien accordés avec le sujet ? Et les participes passés ? Faites la même vérification avec les adjectifs.
  • Lisez votre texte « à haute voix », dans votre tête. Y a-t-il des incohérences ? La ponctuation est-elle suffisante pour assurer la lisibilité ?

Et, bien sûr, éliminez les étourderies impardonnables :a/à ; son/sont ; on/ont; ces/c’est/ses.