Les échanges internationaux

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Dans une économie mondialisée, les échanges internationaux doivent faire l’objet d’une évaluation fiable. L’outil privilégié des analyses est la balance des paiements, dans laquelle est inclus l’ensemble des opérations réalisées par une économie domestique avec l’étranger.

La nature des échanges internationaux

Entre les différentes nations, les échanges sont forts divers : échanges de biens, de services, de capitaux, de personnes, d’idées, de connaissances... Dans une analyse de spécialisation internationale, on se limite le plus souvent aux échanges de produits et de services.

a. Les échanges de produits

Ils représentent 80 % des échanges mondiaux de biens et services, et concernent
trois catégories de produits :

– les produits de base (produits agricoles, minerais, hydrocarbures, etc.) ; 
– les produits semi-ouvrés ;
– les produits manufacturés.

b. Les échanges de services

Ils représentent quant à eux 20 % des échanges mondiaux de biens et services ; ces services échangés sont multiples : tourisme, services d’assurance et de finance, services informatiques, etc.

La mesure des échanges internationaux

a. L’évaluation des échanges internationaux de marchandises

Il est important, pour les États, de connaître avec précision la situation de leur commerce extérieur. Ainsi évaluent-ils les exportations et les importations. Pour cela, des conventions existent :

– en ce qui concerne les exportations, l’évaluation s’effectue franco à bord (FAB), c’est-à-dire que la valeur n’inclut ni les frais de transport, ni les frais d’assurance ;
– pour ce qui est des importations, l’évaluation s’effectue coût-assurance-fret, c’est-à-dire que la valeur inclut, outre le prix des biens, les frais de transport et les frais d’assurance.

b. L’enregistrement des échanges internationaux : la balance des paiements

La balance des paiements retrace l’ensemble des échanges commerciaux, financiers et monétaires d’un pays avec l’extérieur. Les opérations sont enregistrées selon le principe de la comptabilité en partie double ; en conséquence, la balance des paiements, comme toute balance comptable, est en équilibre et dégage un solde nul.

Cependant, pour donner du sens à ce tableau récapitulatif, on est amené à décomposer la balance des paiements en balances partielles, et donc à dégager des soldes intermédiaires qui peuvent être positifs, négatifs ou nuls.

c. La structure de la balance des paiements 

On distingue plusieurs balances partielles :

– la balance commerciale : elle comptabilise les échanges de marchandises, c’est- à-dire les exportations et les importations de marchandises ;
– la balance des transactions courantes : elle ajoute au solde de la balance commerciale la balance des invisibles qui enregistre les flux entrants et les flux sortants de services ;
– la balance des capitaux : elle enregistre l’ensemble des flux monétaires d’un pays résultant de l’achat ou de la vente d’actifs non financiers (brevets, transferts de capital, etc.) ;
– la balance financière : elle recense l’ensemble des flux financiers entre un pays et l’étranger, sous forme d’investissements directs à l’étranger (IDE), d’investissements de portefeuille et de réserves de change.