Généralités des programmes de mathématiques du cycle 2

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L’enseignement des mathématiques se poursuit tout au long du cycle 2 avec trois sous-domaines : « Nombres et calculs », « Grandeurs et mesures », « Espace et géométrie ».

I. Les mathématiques au cycle 2

Au cycle 2 comme au cycle 3, les mathématiques sont divisées en trois sous-domaines : nombres et calculs, grandeurs et mesures, espace et géométrie.

La résolution de problèmes est au centre de tous les apprentissages mathématiques. Les problèmes servent à aborder de nouvelles notions, à consolider des acquisitions et à provoquer des questionnements. Ils apprennent également à chercher, à raisonner et à communiquer. Ils sont issus de situations de la vie quotidienne ou de situations rencontrées dans d’autres enseignements.

Pour l’apprentissage des mathématiques, l’écrit et l’oral sont essentiels. L’écrit sert à amener des formes conventionnelles institutionnalisées et l’oral permet une verbalisation reposant sur une syntaxe et un lexique adaptés.

L’introduction et l’utilisation des symboles mathématiques sont faites progressivement, quand les symboles prennent sens pour les élèves.

II. Nombres et calculs

La connaissance des nombres entiers et du calcul se fait en travaillant sur différents axes : les résolutions de problèmes contextualisés comme « dénombrer des collections », l’étude de relations internes aux nombres comme « décomposer/recomposer les nombres additivement », l’étude des différentes désignations orales et/ou écrites des nombres, l’appropriation de stratégies de calcul adaptées aux nombres et aux opérations en jeu et enfin, une bonne connaissance des nombres inférieurs à mille et de leurs relations.

L’étude des quatre opérations (addition, soustraction, multiplication, division) commence dès le début du cycle 2 à partir de problèmes qui leur donnent du sens.

Le calcul mental doit être fait quotidiennement pour conforter la maîtrise des nombres et des opérations et acquérir des automatismes procéduraux. Il permet également de mémoriser des résultats (compléments à dix, tables d’addition et de multiplication).

III. Grandeurs et mesures

L’étude des grandeurs et mesures doit faire l’objet d’un enseignement structuré et explicite qui s’appuie sur des situations de manipulation.

Pour apprendre à distinguer différents types de grandeurs (longueurs, masses, contenances, durées, prix) et à utiliser le lexique approprié, les élèves font des activités de comparaison directe ou indirecte avec l’utilisation d’un objet intermédiaire. L’activité de comparaison peut également se faire en comparant des mesures des grandeurs.

Les élèves s’approprient progressivement les unités usuelles et apprennent à utiliser des instruments de mesure (sablier, règle graduée, balance).

Pour résoudre des problèmes liés à des situations vécues, les élèves doivent calculer avec des grandeurs. Il faut également qu’ils donnent du sens à ces grandeurs pour comprendre les situations proposées et pour valider leurs résultats.

IV. Espace et géométrie

Les élèves acquièrent des connaissances spatiales (orientation, repérage dans l’espace) et des connaissances géométriques (solides, figures planes). Cela mène à la construction des concepts fondamentaux (alignement, distance, égalité de longueurs, parallélisme, perpendicularité et symétrie). Ces connaissances se construisent à partir de manipulations et de problèmes concrets.

Pour travailler sur les connaissances spatiales, il faut s’appuyer sur des problèmes visant à localiser des objets ou à décrire/produire des déplacements dans l’espace réel.

La connaissance des solides se développe à travers des activités de tri, d’assemblage et de fabrication d’objets.

Les notions de géométrie plane et les connaissances sur les figures usuelles s’acquièrent à partir de manipulations et de résolutions de problèmes.

Les concepts généraux de géométrie comme les droites, les points, les segments et les angles droits sont travaillés à partir de problèmes de reproduction de figures diverses.

L’oral est important : un langage précis et adapté doit être utilisé par le professeur. Il faut également qu’il introduise un vocabulaire approprié durant les manipulations pour qu’il prenne sens pour les élèves, qui l’utiliseront ensuite progressivement.

À SAVOIR

En mathématiques, il est possible de travailler en lien avec d’autres enseignements : questionner le monde, EPS, éducation musicale et arts plastiques.

Lire le document sur les programmes de maths du cycle 2 : hatier-clic.fr/24crpeficheoral03