Le stationnement réglementé permet d’organiser l’espace public pour assurer la sécurité, la fluidité et le partage équitable entre usagers. À moto, vous êtes soumis aux mêmes règles que les autres véhicules, avec quelques spécificités. Il est important de ne pas confondre stationnement (arrêt prolongé, sans conducteur à bord) et arrêt (immobilisation brève, avec présence du conducteur).
Stationnement en zone bleue
Stationnement gratuit mais limité dans le temps.
Nécessite un disque de stationnement, à placer de façon visible
Durée maximale variable selon la commune, précisée sur le panneau
Marquage au sol : lignes bleues délimitant les emplacements
Stationnement payant
Stationnement autorisé avec paiement obligatoire par horodateur ou application
Les modalités (tarifs, horaires, durée) sont affichées à proximité
Certaines communes appliquent aussi ces règles aux deux-roues motorisés
Stationnement réservé
Certaines zones sont exclusivement destinées à un usage précis :
Livraisons, véhicules de secours, personnes handicapées, autopartage, etc.
Stationnement strictement interdit si vous n’êtes pas concerné
Stationnement pour deux-roues motorisés
Emplacements dédiés, identifiables par un pictogramme de moto au sol ou sur panneau
Parfois équipés d’arceaux pour sécuriser l’attache du véhicule
Dans certaines villes, leur utilisation est obligatoire
Le stationnement sur trottoir est interdit, sauf si une signalisation locale l’autorise expressément
À retenir pour votre sécurité
Un stationnement gênant ou irrégulier peut entraîner une amende et une mise en fourrière. Un retrait de points peut même s’appliquer en cas de stationnement très dangereux (ex : sur autoroute ou voie de bus en circulation). Vérifiez toujours la signalisation verticale et le marquage au sol avant de stationner votre deux-roues.