Les temps du récit (suite)

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1. Règle


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Le passé composé, l’imparfait et le plus-que-parfait sont tous les trois des temps du passé. 

On utilise le passé composé pour :

  • ​raconter des actions ponctuelles

  • parler d’évènements uniques ou dont on connait la date ou la durée exactes.


On utilise l’imparfait pour : 

  • ​parler d’habitudes passées
  • 
décrire le contexte d’une période ou d’un évènement passé


On utilise le plus-que-parfait pour :

  • ​indiquer qu’une action passée a eu lieu avant une autre action passée


Pour les règles relatives à la conjugaison du passé composé, de l’imparfait et du plus-que-parfait, voir les leçons sur le passé composé dans la partie conjugaison des niveaux A2 et B1.

2. Le passé composé et l'imparfait

Dans un récit, on a parfois besoin du passé composé, parfois de l’imparfait et parfois des deux temps en alternance.

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Remarques :  

Avec le marqueur chronologique pendant, on utilise généralement un verbe au passé composé, même s’il s’agit d’une habitude passée.

ExempleJ’ai pris des cours de tennis pendant 12 ans !

On conjugue généralement le verbe savoir à l’imparfait sauf s’il s’agit d’un moment précis.

Exemples
a. Je ne savais pas d’où venait le mot “tennis”. 
b. Quand elle m’a demandé d’où venait ce mot, je n’ai pas su quoi répondre.
    
Et le passé simple ?

Très peu employé à l’oral, le passé simple reste utilisé à l’écrit, essentiellement en littérature. Son emploi est alors équivalent à celui du passé composé.
Exemple : Ensuite on commença à jouer avec un gant en cuir puis on le remplaça par une petite raquette.

3. Le plus-que-parfait

Le plus-que-parfait, c’est le passé dans le passé : l’action conjuguée au plus-que-parfait a eu lieu avant une autre action passée conjuguée au passé composé, à l’imparfait ou au passé simple.

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Remarque : L’évènement de référence peut être implicite (= ne pas être une action conjuguée au passé)

Exemple : Avant de te rencontrer, je n’avais jamais joué au tennis.
= j’ai joué au tennis avec toi, mais je n’y avais jamais joué avant de te rencontrer.

4. Le présent de narration

Le présent de l’indicatif peut également être utilisé pour raconter une histoire au passé. Dans ce cas, on parle de présent de narration. Il suffit de situer le récit dans le passé pour faire comprendre qu’il s’agit d’un événement passé. De cette façon, le récit a l’air plus vivant, plus immersif, comme si l’on y était.
Exemple : Au 13e siècle, quand on joue au jeu de paume, les joueurs crient “tenez”. À l’époque, on prononce le "z" des conjugaisons et en le répétant, les Anglais le transforment en “tennis”. Les Français adoptent ensuite cette nouvelle version de ce sport, avec ses nouvelles règles et gardent le nom "tennis", qui entre même dans le dictionnaire français dès la fin du 19e siècle.