De 1789 à l’exécution du roi Louis XVI

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Leçon

En 1789, la France est gouvernée par le roi Louis XVI depuis 15 ans.

\rightarrow Les caisses de l’État sont vides, les récoltes ont été mauvaises et le mécontentement gronde dans les campagnes comme dans les villes. La société est divisée en trois ordres : la noblesse (les seigneurs), le clergé (les gens d’Église) et le Tiers-État (les paysans et les bourgeois). Le Tiers-État paie la plupart des impôts.

Pour trouver une solution à la crise, le roi demande à ses sujets de rédiger des cahiers de doléances (des plaintes) et convoque à Versailles des représentants des trois ordres : ce sont les États généraux. Le 17 juin, les représentants du Tiers-État, quelques membres progressistes du clergé et de la noblesse se réunissent à part et se proclament Assemblée nationale, représentante du peuple français et de la Nation.

À Paris, le peuple craint que le roi n’envoie des troupes dans la capitale.

Le 14 juillet 1789, les Parisiens s’emparent de la prison de la Bastille.

\rightarrow Le roi est forcé d’approuver la nouvelle Constitution. Il ne gouverne plus seul, c’est l’Assemblée législative qui rédige les lois : c’est une monarchie constitutionnelle. Mais peu à peu, le roi perd la confiance du peuple.

\rightarrow Le 10 août 1792, le peuple prend d’assaut le palais des Tuileries où est le roi.

\rightarrow Le 21 septembre 1792, les députés (représentant le peuple) votent l’abolition de la royauté et proclament la République. Le roi est condamné à mort et guillotiné le 21 janvier 1793.

Pas à pas

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Prise de la Bastille et arrestation du gouverneur M. de Launay, le 14 juillet 1789, Dubois, Musée Carnavalet

Étape 1

Pour reconnaître la prise de la Bastille dans un tableau, je repère d’abord les éléments les plus importants.

\rightarrow Je regarde le titre du tableau.

\rightarrow Je reconnais la forteresse de la Bastille en flammes.

Étape 2

J’identifie d’autres éléments grâce aux symboles que je repère.

\rightarrow La foule au premier plan du tableau est celle des Parisiens révolutionnaires : ils portent le bonnet phrygien et sont armés de faux, de faucilles, d’outils agricoles et de canons.

\rightarrow Leur tenue est bleue, blanche et rouge : ce sont les couleurs des révolutionnaires.

\rightarrow En bas à droite du tableau, le gouverneur, en blanc (couleur de la noblesse), est arrêté.