Légende de la leçon
Vert : définitions
Parties du référentiel concernées
Proposition de solutions innovantes et d’une stratégie créative et technique dans un environnement média et digital.
Objectif du cours
Élaborer une proposition adaptée aux besoins digitaux et médias de l'annonceur.
Plan de cours
Introduction
I. Définition
II. La chaîne graphique
III. Le rôle du graphiste
IV. Les étapes d’une création graphique
V. Le stade de production : l'aboutissement du projet graphique
Introduction
Pour mener à bien le projet de communication, il est nécessaire de réaliser de nombreux documents techniques : logotype, carte de visite, flyer, affiche, papier à en-tête, bannière publicitaire…
Il est important de les connaître afin d’être en mesure de dialoguer avec tous les prestataires en sachant quoi leur demander et ce que l’on peut attendre de chacun d’eux.
Le but étant d’être capable de suivre toute la chaîne, depuis la conception jusqu’à la fabrication du support de communication.
Ainsi, il est important d’identifier l’ensemble de la chaîne graphique.
I. Définition
Une conception graphique consiste à concevoir, dans le cadre d'une communication visuelle, des supports de communication combinant images et textes à destination d'un affichage sur écran ou pour une impression.
II. La chaîne graphique
La chaîne graphique se divise en deux grands domaines :
- la conception ;
- la fabrication.
1) La conception
La conception regroupe les responsables de la communication, les concepteurs-rédacteurs des messages, les illustrateurs, les graphistes…
2) La fabrication
La fabrication regroupe les imprimeurs, les chefs de fabrication, les reprographes, les façonneurs et les fabricants de papier.
III. Le rôle du graphiste
Le graphiste, ou designer, est celui qui conçoit, dans le cadre d’une commande, des objets de communication visuelle : logotypes, plaquettes, brochures, affiches, signalétiques, sites Web…
Pour cela, il maîtrise deux types de logiciels :
- les logiciels de traitement de texte (PAO : Publication Assistée par Ordinateur) ;
- les logiciels de traitement de l’image (vectorielle et bitmap).
À partir d’un cahier des charges transmis par le commanditaire, le graphiste choisit et utilise des éléments graphiques (dessins, typos, visuels, couleurs…) pour élaborer un objet de communication qui aura une fonction clairement déterminée.
Le projet commence à prendre forme grâce au graphiste. C’est lui qui apporte une réponse précise à la demande de l’annonceur.
IV. Les étapes d’une création graphique
Après avoir lancé un appel d’offres qui assure la mise en concurrence des prestataires potentiels, le responsable de la communication passe la commande au graphiste.
Pour cela, à la suite de la réflexion stratégique menée entre l'annonceur et le chargé de communication, puis enrichie par les observations du graphiste, le chef de projet rédige un cahier des charges qui va constituer la référence du travail.
Il peut faire réaliser un rough qui est un dessin rapide en couleurs, une esquisse, permettant d'obtenir un premier aperçu du document final.
1) Le cahier des charges
Le cahier des charges présente au graphiste les objectifs et les contraintes de la commande. Il contient les informations nécessaires à la conception du projet, permettant au graphiste de comprendre la nature et l’étendue du travail demandé, de développer une hypothèse, de proposer une méthode de travail, d’établir un devis et un calendrier.
2) La maquette
La maquette est un préprojet que le graphiste présente au client.
C’est de cette présentation que dépend la signature du contrat par le client.
3) Le storyboard
Pour un spot TV, le storyboard prend la forme d’une bande dessinée de quelques cases (entre 12 et 20). Il rend lisible le déroulement de l’action du film, l’échelle des plans, les moments clés du scénario et de l’action.
Il peut indiquer aussi les mouvements de caméra, les bruitages et les dialogues par ajout de légendes et d’indications sous la case.
4) Le BAT
Le BAT est un document de contrôle réalisé chez l’imprimeur.
C’est un tirage de très haute qualité, réalisé sur une imprimante spéciale avant la gravure des plaques. Son rôle est de restituer le plus fidèlement possible les couleurs et l’ensemble des éléments du document.
Ce tirage sera relu par le client et signé pour validation.
Cette signature permet de déresponsabiliser le graphiste ou l’imprimeur en cas de litige. Il indique donc que le document est « bon à tirer » (BAT) c’est-à-dire à imprimer.
Cette épreuve de contrôle signée servira de référence à l’imprimeur pour « caler » son impression.
V. Le stade de production : l’aboutissement du projet graphique
Le graphiste transmet les fichiers, après vérification, à l’imprimeur.
Le projet passe alors au stade de la production.
Lors de cette étape, le projet est numérisé.
Le document d’exécution
Il permet de reproduire de nombreux exemplaires d’un document. Le document d'exécution est réalisé sur un logiciel de mise en page.
C'est la matrice numérique dans laquelle on importe et incorpore toutes les données nécessaires à l'impression du document : informations couleurs, typographies et illustrations doivent être rigoureusement organisées et mises en page dans le format final.
De la qualité du document d'exécution et de toutes les informations techniques qu’il contient dépend la qualité de l'impression. C'est donc une phase très importante dans la production. Le document d’exécution doit être relu méticuleusement.
Un tirage papier, ou une maquette client, sera soumis à l’annonceur. Les vérifications orthographiques, typographiques, couleurs et informationnelles doivent être faites avant le tirage définitif.
VI. La réalisation PAO
L’atelier de PAO prépare les images et les documents pour l’impression. Il existe plusieurs logiciels de mise en page et de création graphique.
À cette étape du transfert, il convient donc de vérifier avec l’imprimeur la compatibilité des versions.
Les points de contrôle du fichier sont réalisés par le chef de fabrication qui assure le contrôle de l'imposition et de la trame.
Le document de contrôle, dit « épreuve contractuelle » (car elle sert de référence en cas de litige), est réalisé par les systèmes Cromalin ou Matchprint, ou imprimé en HD (suivant l’imprimante dont dispose l’imprimeur), et permet d’émettre le bon à tirer (BAT).