L'étude de cas : Présentation de l'épreuve

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1 - Dans quel concours ?

L’étude de cas est l’épreuve réservée aux concours interne et de 3e voie pour l’accès au grade de technicien principal de 2e classe (TP2).

Elle consiste en la rédaction d’une note à partir d’un dossier portant sur la spécialité retenue par le candidat lors de son inscription au concours. Elle est affectée d’un coefficient 1 pour le calcul de la note finale. L’étude de cas correspond à une mise en situation telle qu’elle a réellement existé ou qu’elle pourrait être vécue dans une collectivité territoriale.

2 - La composition du sujet

L’épreuve est constituée par :
– un texte décrivant une situation professionnelle située dans un contexte précis ;
– une ou plusieurs questions de mise en situation auxquelles il convient d’apporter des réponses.

L’épreuve n’est pas une épreuve de synthèse qui nécessiterait une analyse approfondie d’un dossier avant rédaction d’une note synthétisant les informations. Au contraire, le dossier est mis au service du candidat afin qu’il y trouve des éléments utiles à l’étude du cas qui lui est soumis : le dossier ne contient pas de documents « parasites », redondants ou inutiles.

Le dossier d’appui est un dossier technique contenant des documents de nature diverse :
– textes juridiques ;

– articles de presse ;

– plans ;

– schémas, graphiques, tableaux ;

– documents photographiques...

Les éléments de contexte sont précis afin d’éviter que les candidats transposent indûment des données propres à leur collectivité ou encore imaginent des situations trop différentes qui rendraient difficile la comparaison des copies entre elles.

La commande passée au candidat peut prendre la forme d’une ou de plusieurs questions. Le nombre de points alloués à chaque question est précisé pour aider le candidat dans le développement de ses réponses.

Les sujets comprennent dans chaque spécialité un dossier qui n’excède pas une quinzaine de pages.

3 - Les objectifs de l'épreuve

L’objectif est d’évaluer les capacités du candidat à :
– analyser une commande de la part de son supérieur hiérarchique (ou d’un élu) et analyser un dossier pour en tirer des renseignements utiles pour traiter le cas proposé ;
– mobiliser ses connaissances professionnelles pour proposer des solutions adaptées ;
– organiser méthodiquement les informations nécessaires à la rédaction de solutions ;
– produire en temps limité un document synthétique parfaitement compréhensible.

Les réponses aux questions de mise en situation doivent être clairement structurées et argumentées. Le candidat doit proposer les solutions techniques les mieux adaptées au cas d’espèce.

La finalité de l’épreuve consiste pour le candidat à proposer des actions concrètes et adaptées au contexte en développant une argumentation technique cohérente. Les actions qu’il préconise doivent être décrites et explicites dans toutes leurs dimensions techniques, réglementaires, financières et organisationnelles.

Le candidat doit procéder à l’analyse de la situation, des objectifs et des enjeux puis proposer une ou plusieurs propositions techniques présentées :
– selon les avantages et inconvénients de chacune d’elle ;
– en décrivant l’organisation de leurs mises en œuvre.

Ses propositions doivent être réalistes, en rapport avec la taille et les capacités financières d’une collectivité de cette strate.

4 - Se positionner en tant que TP2

Le candidat doit imaginer faire partie du service de la collectivité, en endossant la fonction d’un technicien principal pour proposer des réponses claires au choix d’un décideur. Lorsque cela n’est pas mentionné dans le sujet, le candidat suppose que le décideur est un supérieur hiérarchique ou un élu.

Le candidat doit comprendre qu’il est attendu de lui qu’il fasse preuve d’un esprit d’analyse et de synthèse en s’aidant des documents du dossier pour en extraire les renseignements utiles qui viennent compléter ses acquis professionnels.

5 - Gérer le temps imparti

Le candidat dispose de 4 heures pour rédiger environ 4 à 5 pages. La gestion du temps fait donc partie intégrante des difficultés de l’épreuve.

Chacun des temps consacrés à la lecture des documents, à l’analyse et au traite- ment des questions, à la rédaction du brouillon puis de la rédaction finale doit être surveillé. Le candidat doit notamment prendre rapidement connaissance des documents du dossier et en extraire les renseignements utiles pour traiter les questions.

Selon le nombre de documents fournis et le nombre de questions, la gestion du temps varie. Le tableau ci-dessous propose un découpage séquentiel. Il doit bien sûr être adapté en fonction du dossier, de la complexité des questions et des capacités du candidat à lire et à rédiger rapidement.

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6 - S'entraîner à l'épreuve

Plusieurs entraînements à l’étude de cas sont indispensables pour s’imprégner des conditions de l’épreuve et acquérir une méthode permettant de rédiger un devoir complet dans le temps imparti de 4 heures. Ces entraînements sont à réaliser dans les conditions de l’épreuve, c’est-à-dire 4 heures, sans arrêt ni distraction et avec un chronomètre, du papier et des stylos comme seuls témoins (ne pas se laisser la possibilité de réaliser des recherches sur Internet pendant l’entraînement par exemple...).

L’entraînement est primordial afin de disposer de suffisamment de temps pour la rédaction des réponses ; cela s’acquiert par des exercices répétés en amont du concours.

Lorsque l’on ne dispose pas de suffisamment de répétition de 4 heures, il est toujours possible de s’entraîner pour chacune des étapes, par exemple des entraînements à :
– la lecture du sujet : rédiger une analyse du contexte de l’étude de cas ;
– la lecture des questions : rédiger une analyse de bonne compréhension des questions ;
– la lecture des documents du dossier : acquérir la technique de lecture rapide ;
– le plan du développement : élaborer un plan en parties et sous-parties ;
– introduction : rédiger des phrases types d’introduction d’un sujet ;
– conclusion : rédiger des phrases types de conclusion d’un sujet.