I) Les points clés
1) Des compléments facultatifs
Un complément circonstanciel (CC) peut être déplacé ou supprimé, sans que la phrase ne perde son sens.
Exemple : Il a écrit sur une tablette « Caïus est un âne ». Il a écrit « Caïus est un âne ».
On peut supprimer le groupe de mots sur une tablette : c'est un CC.
Attention, cependant, certains compléments qui précisent un lieu sont étroitement associés au verbe : on parle de complément essentiel de lieu.
Exemple : le roman L'Affaire Caïus se déroule dans la Rome du Ier siècle.
Un complément circonstanciel peut avoir différentes natures.
1) Différentes circonstances
Complément circonstanciel :
- De lieu : J'ai rangé le matériel dans l'armoire.
- De temps : Nous avons cours de maths chaque lundi.
- De manière : Passez me voir rapidement.
- De moyen : Les élèves romains écrivaient avec un stylet.
- De cause : Du fait de son handicap, il ne pourra pas concourir.
- De but : Pour sauver leur ami Rufus, les élèves se lancent dans une enquête.
- De conséquence : Elle est si fatiguée qu'elle n'écoute plus.
- De comparaison : Il joue au rugby comme son père.
II) Un peu de méthode : exprimer la cause ou la conséquence
Exprimer la cause d'une action signifie préciser ce qui en est à l'origine. Exprimer la conséquence d'une action, c'est préciser son effet, son résultat.
- Nom ou GN : prépositions (de, par, à cause de, grâce à…). Exemple : Il réussit grâce à son courage. (cause)
- Infinitif : prépositions (pour, à force de, du fait de, à, au point de…). Exemple : Il a gagné à force de s'entraîner. (cause) Il marche au point de tomber. (conséquence)
- Gérondif : pronom adverbial en. Exemple : Il réussit en travaillant. (cause)
- Proposition subordonnée conjonctive : conjonctions de subordination (comme, parce que, puisque, étant donné que, de sorte que, si… que, au point que…). Exemple : Il lui pardonne parce qu'il s'est excusé. (cause) Il a si peur qu'il fuit. (conséquence)