Le risque crédit représente le risque que prennent les entreprises en vendant des marchandises ou prestations de services sans percevoir instantanément l’argent.
Dans ces cas-là, les entreprises doivent compter sur le trésorerie pour « tenir » avant d’être payée par leurs clients. Leur BFR (besoin en fonds de roulement) augmente donc.
Ce phénomène est loin d’être négligeable étant donné qu’en France, plus de % des clôtures d’entreprise avec dépôt de bilan le sont suites à des non-paiements de la part des clients.
Il s’agit d’une forme courante de faillite étant donné que le non-paiement de la part des clients peut venir de nombreuses sources.
Parmi celles-ci :
L’entreprise cliente peine à revendre la marchandise (et ne possède donc pas les fonds pour les acheter) ;
L’entreprise cliente fait partie d’un pays instable (politiquement, économiquement, géographiquement ou d’un point de vue climatique) ce qui complique le transfert de devise, peut interrompre les échanges de marchandises, etc.) ;
L’entreprise cliente est dépendante du système bancaire. Lorsque c’est le cas et que celui-ci est défaillant, l’entreprise cliente le sera aussi et sera en incapacité de payer ses fournisseurs.
Ainsi, le risque crédit peut être contré grâce à la mise en place des moyens suivants :
Prévenir le risque avec des analyses poussées sur la solidité financière de l’entreprise cliente et la stabilité de son environnement ;
Faire appel à des couvertures bancaires : crédoc, remise documentaire, LCSB, etc. ;
Faire appel à des prestataires d’affacturage : sociétés spécialisées dans le recouvrement de dettes, qui rachètent la dette auprès de l’entreprise et s’occupent eux-mêmes de la recouvrir ;
Souscrire à des assurances crédits : des assurances crédits existent et garantissent le paiement des marchandises en cas d’incapacité de paiement de l’entreprise cliente. Naturellement, comme toutes les assurances, celles-ci peuvent avoir des modalités différentes en fonction du besoin de couverture de l’entreprise.