Les noms propres ne prennent généralement pas la marque du pluriel. Les noms communs prennent le plus souvent un « s » au pluriel, sauf cas particuliers.
Les noms propres
Ils sont invariables lorsqu’ils désignent les personnes elles-mêmes, des marques : les Durand ; des Toyota.
Mais ils prennent un « s » lorsqu’ils désignent une famille historique, des personnages « modèles », des peuples : les Bourbons (famille royale) ; des Harpagons (= des avares, Harpagon est l’avare dans la pièce de Molière) ; les Grecs.
Les noms communs
Les noms en « au », « eau », « eu » se terminent par un « x » au pluriel : des feux, des eaux, des lieux (endroits), des lieus (poissons), des bleus... Exceptions : landau, sarrau, bleu, pneu, émeu, lieu (poisson).
Les noms en « ou » se terminent par un « s » au pluriel : des bisous, des verrous...
Exceptions : bijou, caillou, chou, genou, hibou, joujou, pou qui prennent un « x ».
Les noms en « ail » se terminent par un « s » au pluriel : des portails... Exceptions : bail, corail, émail, soupirail, travail, vantail, vitrail qui font leur pluriel en « aux ».
Les noms en « al » font leur pluriel en « aux » : des journaux, des chevaux, des maux...
Exceptions : bal, carnaval, chacal, festival, récital, régal qui prennent un « s ».
Les noms terminés par « s », « z », « x » restent invariables : des prix, des lis, des nez...
Les cas particuliers
Les noms exprimant des nombres ou des quantités prennent un « s » au pluriel : des centaines ; les trois-quarts.
Les mots invariables employés comme noms restent invariables : « Je ne savais répondre à tous ces pourquoi. »
Certains noms ne sont employés qu’au pluriel : annales, archives, condoléances, fiançailles, funérailles, honoraires, mœurs, ténèbres...