Le crédoc – export

Signaler

Avant tout un travail de vérification

Du côté de l’export, l’essentiel réside dans la vérification des informations émises par la banque émettrice. 

En effet, étant donné que les banques sont sollicitées pour la transaction (ce qui signifie souvent que celle-ci n’est pas assez sécurisée pour se passer des banques) et qu’elles garantissent le bon versement des fonds, celles-ci effectuent un travail de vérification minutieux.

Ainsi, une fois que le crédit documentaire à l’import est finalisé par la banque émettrice, celui-ci est fourni à la banque réceptrice (ou notificatrice pour vérification). 

Pour rappel, la banque émettrice est celle de l’acheteur tandis que la banque réceptrice est celle du vendeur (le risque principal étant le risque de non-paiement). 

Dans certains cas (crédit documentaire irrévocable et confirmé), la banque réceptrice est garante du reversement des fonds, ce qui rigidifie encore davantage les procédures de vérifications.

Ces vérifications (également réalisées lors de l’import) portent notamment sur : 

  • La santé financière des établissements bancaires ;

  • La description des marchandises échangées et leur valeur ;

  • Les conditions (paiement, expédition, échéances) ;

  • Les documents officiels fournis.

Une fois la vérification effectuée, la banque réceptrice accepte ou non les conditions du crédit documentaire, ce qui permet sa réalisation.