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Alcoolisation – L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) a dévoilé mardi une enquête sur les comportements des jeunes avec l’alcool. Les beuveries sont de plus en plus fréquentes et rapides, les filles sont de plus en plus nombreuses à s’enivrer à l’excès.
01 Avril 2015 à 11h27 | Pauline Chambonnet | 0 avis
Pour le directeur général de l’Inpes, François Bourdillon, les chiffres de cette nouvelle étude sont alarmants : « La consommation d'alcool est particulièrement préoccupante chez les jeunes et notamment les jeunes filles. La recherche de l’état d’ébriété est véritablement marquée dans les jeunes générations ».
Les jeunes de 18-25 ans qui ont déjà été ivres au moins une fois durant l’année qui s’est écoulée sont 46% contre 33% il y a 10 ans. Plus préoccupant encore, la part de jeunes ayant été soûl au minimum trois fois dans l’année a quasiment doublé passant de 15% à 29% en 10 ans.
Un phénomène s’est beaucoup répandu auprès des jeunes ces dernières années, celui du binge drinking. Il s’agit là de beuveries express où les jeunes s’enivrent le plus rapidement possible avec de très fortes doses d’alcool sans se soucier des conséquences possibles pour leur santé. « Il s'agit d'un phénomène anglo-saxon qui est en train de pénétrer la génération des 15-24 ans » explique le directeur général de l’Inpes.
Le binge drinking fait des émules chez les jeunes, il touche 14% des 15-24 ans contre 10% des 25-34 ans et 6% des 33-44 ans au moins une fois dans l’année. Mais ce qui surprend dans cette nouvelle étude c’est l’évolution dans les comportements. En effet, si avant les jeunes avinés étaient pour une grande majorité des hommes, il apparaît que dans ce domaine la parité aurait trouvé sa place. Les étudiantes sont désormais 28% à avoir été éméchées au moins trois fois dans l’année contre 19% en 2010 et 8% en 2005.
Les états d’ébriété réguliers, soit au moins 10 fois dans l’année, sont à présent de 11% chez les étudiants quand ils n’étaient que de 7% en 2010 et 2% en 2005. Ce qui inquiète le plus l’Inpes outre la santé des jeunes femmes, c’est que l’alcoolisation excessive serait l’une des « principales causes des violences faites aux femmes ». De plus, boire de l’alcool en grande quantité peut entraîner de sévères comas éthyliques aux terribles répercussions ou encore être à l’origine de rapports sexuels non protégés.
Ces nouvelles données mettent en évidence de nouveaux comportements à risque chez les jeunes et pour l’Inpes il devient indispensable de pratiquer un travail éducatif de fond pour leur permettre de comprendre les conséquences de ce genre d’alcoolisation.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé clame-t-on dans les publicités et c’est contre ce phénomène que tente de lutter le projet de loi santé de Marisol Touraine. Elle souhaite réduire ces comportements excessifs et propose pour cela des mesures drastiques telles que des sanctions d’un an de prison et 15 000 euros d’amende pour l’incitation d’un mineur à une consommation d’alcool excessive.
► L'an dernier le phénomène de la Neknomination sur Facebook faisait des victimes chez les jeunes