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#RENTREE 2020 : tout savoir sur la rentrée au lycée (protocole sanitaire, calendrier, positionnement)
Publié le 12 Novembre 2019 à 21h48 | Marie-Lou CAUZIT | 0 avis
Rennes, Lille, Bordeaux, Paris ou encore Lyon, des rassemblements contre la précarité étudiante ont été organisés dans plusieurs grandes villes étudiantes, trois jours après à la tentative de suicide vendredi dernier d’Anas, étudiant en Sciences politiques à Lyon.
Avant de tenter de s'immoler vendredi 8 novembre devant les locaux du CROUS de Lyon, Anas, étudiant de 22 ans (encore entre la vie et la mort à ce jour), avait dénoncé dans un texte ses conditions de vies précaires, mais aussi plus largement les politiques nationales menées : « Si je vise le bâtiment du CROUS de Lyon, ce n’est pas par hasard, je vise un lieu politique, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, et par extension, le gouvernement. Cette année, faisant une troisième L2, je n’avais pas de bourses, et même quand j’en avais, 450€/mois, est-ce suffisant pour vivre ? » peut-on lire dans le texte relayé par le syndicat Solidaires étudiant-e-s dont il était membre actif.
C'est à l'initiative de ce même syndicat, et soutenus par d'autres associations syndicales étudiantes, que des rassemblements ont été organisés ce mardi 12 novembre devant les CROUS de plusieurs métropoles, pour dénoncer la précarité étudiante. Dans un communiqué datant du 11 novembre 2019, La FAGE annoncait que 20% des 18-24 ans vivaient en France sous le seuil de pauvreté.
➜ À voir aussi : Le coût de la vie étudiante toujours plus élevé en 2019
Le coût de la vie étudiante est un sujet au coeur des revendications syndicales. Logements trop chers, frais d’inscriptions parfois démesurés, aides sociales en inadéquation avec l’augmentation du niveau de vie. Selon le dernier rapport sur le coût de la vie publié en août 2019, celui-ci serait de +1,96% supérieur en 2019. Mélanie Luce, présidente de l’UNEF (Union Nationale des Étudiants de France) déclarait dans une interview à la radio ce matin « Nous avons un système de bourse qui est à la fois injuste, insuffisant, infantilisant et incohérent ».
Le ministère avait de son coté annoncé en août 2019 avant la rentrée, une revalorisation des bourses sur critères sociaux de 1,1%, soit 46 millions d’euros. Pour l'heure, la Ministre s'est déplacée à Lyon au lendemain du drame et a dénoncéen fin de soirée dans un communiqué les débordements qui ont eu lieu en marge des rassemblements de ce mardi 12 novembre (intrusion dans le Ministère de l'ensignement supérieur, menaces auprès des responsables de CROUS).
Ce même soir, le syndicat dont faisait partie le jeune homme de 22 ans a lancé un appel au blocage dès mercredi 13 novembre.