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A 27 ans, Léo Ribeyrolles est infographiste 3D. Titulaire d’une licence en animation, il nous raconte son parcours, de son bac à son poste actuel… en Californie !
Publié le 05 Avril 2017 à 16h30 | DigiSchool | 1 avis
"J’ai été admis sur présentation d’un book de dessins et sur entretien de motivation. Lors de cette année, très généraliste, j’ai eu l’occasion de tester peu tous les aspects de la communication visuelle : design, mode, animation, histoire de l’art… J’ai aussi effectué un stage de trois mois en motion design (génériques de films, textes animés en pub…) chez Idenao, à Paris. Une année qui a fixé mon choix pour l’animation, mais l’école ne proposait pas de cursus assez pointu à mon goût. Je me suis donc mis à la recherche d’une école spécialisée uniquement en dessin 3D, tout en travaillant à mes heures perdues comme designer pour financer ma formation (6 500 euros par an)."
"J’ai arrêté mon choix sur cette nouvelle école parisienne, qui m’a séduit par la qualité du matériel mis à disposition, l’implication des encadrants et le niveau des élèves rencontrés. J’ai été admis au terme d’une sélection sensiblement la même qu’à Créapole, mais avec un entretien uniquement focalisé sur le jeu vidéo et l’animation des effets spéciaux. Au programme de ces trois années : beaucoup de cours de dessin et de design, pour créer des personnages de films et de jeux vidéo."
âžœ Voir aussi : Les métiers et formations du design et de la création
"Côté pratique, n’ayant pas trouvé de stage en alternance, j’ai passé l’année à enchaîner les collaborations de courte durée. En 2ème année, j’ai décroché un stage de trois mois chez Akama Studio (aujourd’hui NKI), où j’ai travaillé sur une publicité Orange Noël, un peu à la Toy Story, avec des jouets qui se promenaient dans une maison. J’étais chargé de faire textures et matériaux, ainsi que quelques modèles d’objets du décor."
"La même année, j’ai travaillé sur la modélisation d’une annonce Mc Do pour le métro dans une autre boîte de pub, Mécanique Générale. Puis j’ai intégré Unit Image, entre février et mai 2013, en tant que 3D généraliste (textures, modèles, matières, éclairage des scènes…) pour un thriller de jeu vidéo pour Ubisoft : tout ce dont je rêvais !"
"Les choses se sont si bien passées que dès les premières semaines, je me suis vu proposer une embauche ferme en tant que graphiste. J’ai mis entre parenthèses mon cursus pendant 4 mois, puis, pour la 3ème année, je leur ai proposé une alternative : me prendre en alternance, ce qui leur permettait de s’attacher mes services à mi-temps comme salarié, et à moi de boucler mes études, gratuitement et en étant payé qui plus est !"
"À partir de là, j’ai très vite progressé. Pour mon projet de fin d’études, j’ai réalisé un petit film, qui a cartonné sur YouTube, a gagné pas mal de prix et qui a été acheté par Sony ! La marque m’a invité, en 2013 et 2014, à participer à l’E3, le plus grand salon de jeux vidéo au monde, à Los Angeles, l’E3, en juin 2013 et 2014. Une expérience d’enfer, qui m’a fait rencontrer une foule de professionnels de l’industrie du jeu vidéo."
"J’ai notamment ai eu chance de visiter les studios de Blizzard, un des leaders du secteur : les gens là-bas connaissaient mon travail, c’était fou ! C’est là que j’ai, surtout, fait la connaissance de Blur Studio, qui réalise essentiellement des films Marvel et du jeu vidéo. Ils m’ont offert un poste, mais j’ai choisi de travailler encore un an en France pour Unit image, une entreprise devenue un peu comme ma famille."
"Je suis parti début janvier 2016, sitôt en poche le visa de travail nécessaire, délivré par le studio. Ma nouvelle entreprise m’a beaucoup aidé sur les formalités administratives et pratiques (trouver un appartement, un accès internet, etc.). Je viens tout juste de poser mes bagages, après plusieurs semaines d’hébergement temporaire. Mon quotidien ? Je travaille sur des cinématiques de jeux vidéo. Au sein de l’équipe, on bûche très tard, on est tous très motivés. Les projets sont en général très compliqués à réaliser et on met le maximum d’énergie pour concevoir le plus beau matériau possible. Un vrai métier passion !"
âžœ Voir aussi : Les métiers et formations de l'animation
"Bien sûr, il faut manier un peu le crayon et la palette 3D, mais ce ne sont pas les compétences techniques les plus essentielles : tout s’apprend ! Dans un milieu hyper concurrentiel, la différence repose surtout sur le mental. Il faut une motivation et une volonté en acier. Il faut aussi savoir travailler en équipe et respecter les délais, ce qui implique de ne pas compter ses heures, car beaucoup de deadlines sont très serrées. Enfin, un bon niveau d’anglais s’impose, et pas seulement pour réussir aux Etats-Unis, car l’anglais demeure la langue majeure dans l’industrie."
Anonyme
- le 02 Décembre 20h22
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