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Qapa.fr, 1ère plateforme digitale de travail en France, publie une étude comparative entre les emplois et les niveaux d'études. Des chiffres surprenants qui en disent longs sur les risques actuels du chomage en France.
Publié le 13 Janvier 2016 à 16h00 | DigiSchool | 0 avis
Qapa.fr est la 1ère plateforme digitale de demandes et d’offres d’emploi en France. Elle présente aujourd’hui une analyse comparative des taux de chômage en fonction des niveaux d’études, de 2012 à 2015.
Cette étude révèle de nombreuses variations, et pas toujours compréhensibles.
Si en trois ans, le taux de chômeurs sans diplôme est passé de 7% à 5%, on ne peut pas en dire autant des personnes qui ont étudié. Etonnamment , c’est à partir du Bac+4 que les choses deviennent difficiles. En effet, contrairement aux personnes titulaires d’un Bac+3 (dont le taux a baissé de 12% à 11%), les chercheurs d’emploi justifiant d’un Bac+4/5 sur leur CV ont beaucoup plus de difficultés, depuis trois ans, à trouver un travail. Quant aux Bac+4, ils ont augmenté de 3 points (de 2 à 5%), et les Bac+5 et plus de 1 point (respectivement 14% et 2%).
Pourtant, les demandes des recruteurs ont évolué depuis 2012. Si ils recherchent de plus en plus de titulaires de BEP ou CAP, les offreurs d’emploi ont de moins en moins besoin de niveau Bac (de 26% en 2012, à 16% en 2015). Pour les autres niveaux d’études, la demande restent sensiblement la même.
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Ces phénomènes engendrent donc des stratégies chez les jeunes, quant au niveau d’études qu’il doivent acquérir pour trouver un emploi. Faudrait-il stopper ses études pour espérer trouver du travail ?
Si pour les moins hauts niveaux d’études, les offres et les demandes sont assez égales, il n’en est rien pour les diplômes plus élevés. Selon l’étude proposée par Qapa, environ 17% des demandeurs d’emploi sont titulaires d’un CAP ou BEP. Ces personnes sont pratiquement certaines de trouver du travail, étant donné que 24% des offres sont destinées à ces profils. De même pour les personnes sans diplôme, qui représentent 5% du marché, contre 8% de recrutements.
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Cependant, les niveaux Bac et Bac+5 se révèlent être les plus lésés par la situation. Aux taux respectifs de 26% et 14% de candidats, ils ne sont recherchés par les employeurs qu’à 16% et 5% d’offres.
Ces chiffres sèment le trouble, et mènent à se demander si l’élaboration d’une stratégie quant à son niveau d’études n’est pas nécessaire lorsqu’on aspire à trouver rapidement un emploi.
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Sources tableaux : Qapa.fr