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TÉMOIGNAGE - Mathilde C, étudiante à l'IFAG, est partie étudier à Dublin. Pour digischool, elle revient sur cette aventure.
Publié le 15 Mai 2016 à 15h25 | Céleste Chevrier | 0 avis
Quel est votre parcours scolaire?
"Etudiante à Lyon, j’ai effectué un bac ES option européenne, spécialité anglais, que j’ai validé en 2012. En entrant en étude supérieur je n’avais aucune idée de l’orientation que je souhaitais prendre. Les études n’étaient pas vraiment mon fort au lycée et j’avais peur de ne pas y arriver ou de me lasser rapidement. Je me suis alors dirigée vers un BTS Assistant Manager, une formation sur deux ans qui me permettaient de valider un diplôme rapidement et d’accéder à différents secteurs.
Après mon BTS, je me suis dirigée vers l’IFAG. Il s’agit d’une école qui offre des compétences en management mais également en entreprenariat. Je suis scolarisée à l’IFAG Lyon, école dans laquelle j’ai validé mon Bachelor l’année dernière et j’effectue actuellement ma 1ère année de master, en ayant mes cours à Griffith College Dublin afin de valider un diplôme Bachelor Irlandais. Dans l’attente de réaliser ma dernière année à la rentrée prochaine en alternance à l’IFAG pour valider le diplôme Manager d’entreprise ou de Centre de Profit."
Dans quel cadre êtes-vous partie étudier à l'étranger? Combien de temps?
"Je suis partie étudier 3 mois à l'étranger dans le cadre de mon stage de première année de BTS et 9 moins pendant ma première année de Master."
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Quel ville/pays avez-vous choisi et pourquoi?
"Ma meilleure amie était en Gap year à New York alors j’ai décidé de faire mon stage aux Etats Unis, mais aussi par ce que nous y avions effectué un voyage scolaire de deux semaines au lycée. Nous avions une famille d’accueil que j'ai recontacté et qui m'a aidé à trouver un stage à Busch Garden. Il s’agit d’un parc d’attraction en Virginie.
L’IFAG proposait de partir une année à Dublin et d’obtenir un Bachelor Irlandais. Cela m'a permi de ne pas perdre de temps pendant mes études. D'autre part la destination n’est pas réellement contraignante."
Comment s'est déroulée votre expérience là-bas?
"Pour les Etats Unis, le plus difficile était de trouver le stage et d'obtenir le VISA de travail. Je travaillais dans le parc, j’avais donc un salaire et mes revenus me permettaient de subvenir à mes besoins et n’a donc pas été une réelle charge. Ce qui m’a couté le plus cher étant l’avion et l’organisme pour le VISA. De plus le parc possédait une résidence dans laquelle il logeait des étudiants étrangers venant de partout dans le monde pour travailler dans le parc pour la saison. Bon souvenir!
L’Irlande a une culture similaire sur beaucoup de plans, le niveau de vie est accessible et la monnaie est l’euro donc on évite les problèmes de conversion."
Qu'avez-vous appris, en termes de compétences mais aussi humainement?
"L’anglais en premier lieu. J’ai beaucoup progressé aux États-Unis concernant le vocabulaire courant et professionnel. Une fois à Dublin ces bases ont facilité ma capacité d’adaptation dans une école où tout est en anglais.
Le point majeur est l’ouverture d’esprit. C’est particulier d’observer un nouveau mode de vie. Prenons l’exemple de Dublin, c’est une capitale, il y a beaucoup d’étrangers, les bus ont tous deux étages, ils conduisent de l’autre côté de la route, ils ont des taxis à tous les coins de rue et les écoliers sont en uniforme. Je trouve que ça change de Lyon. Ce n’est pas mieux, ce n’est pas moins bien, c’est différent. On s’accommode à ces différences et on se dit que finalement pourquoi pas.
L’étranger c’est aussi l’occasion de changer d’avis, après le lycée, entre le Bachelor et le Master ou pour un stage. Lorsqu’on est à l’étranger on est loin du quotidien, c’est un peu comme une autre vie et dans celle-ci on réfléchit différemment, on a plus ou moins de liberté, on vit en communauté, on est indépendant. On voit notre vie depuis un autre angle et je pense que l’on est plus apte à prendre de vraies décisions. "
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Quelles qualités faut-il avoir, selon vous, pour partir étudier à l'étranger?
"Les principales qualités nécessaires sont: l'ouverture d’esprit, indépendance, débrouillardise et sens de l’organisation. Après c’est "venez comme vous êtes" et heureusement aujourd’hui il y a Google et les smartphones.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants encore hésitants?
"Si vous partez dans un pays étranger il est important que vous sachiez ce que vous comptez y faire parce que la destination dépend aussi de ça. Le deuxième élément est l’organisation, c'est-à-dire s'informer sur la destination. Il faut avoir conscience que dans l’inconnu tout peu arriver et être prudent permet d’éviter les mauvaises surprises. Le même voyage peut être totalement différent d’une personne à l’autre mais parfois il vaut mieux reporter le projet ou se faire accompagner que de partir à l’aventure sans connaitre personne lorsqu’on n’est pas prêt. Quand on est seul à l’étranger du soutien est nécessaire sur place. Si c’est en résidence il ne faut pas s’en faire, vous n’avez pas d’amis mais vous en aurez bientôt. Prenez votre envol, on ne vit qu’une fois et partir voir le monde n’est jamais une perte de temps. Créer des habitudes et s’approprier les lieux, c’est la meilleure chose que je connaisse et ça en vaut vraiment la peine!"