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Jeudi 22 février, un rapport est arrivé sur le bureau de Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale. Un document qui se penche sur l'avenir de la voie professionnelle.
Publié le 26 Février 2018 à 11h47 | Julia Vignon | 0 avis
Ce rapport, c’est le fruit d’une collaboration entre un ministre, une députée, Céline Calvez, et un chef cuisinier triplement étoilé, Régis Marcon. Ensemble, ils ont réfléchi à différents projets qui pourraient valoriser la voie professionnelle scolaire. En effet, les entreprises peinent à recruter des employés compétents, tandis que les jeunes ont besoin d’être formés et de trouver un emploi.
Jean-Michel Blanquer souhaite, par le biais de ce rapport, créer plus de passerelles entre filière générale et filière professionnelle, améliorer l’image de la voie professionnelle et aussi faire en sorte que les différents parcours soient mieux connus.
Un autre enjeu est de mieux adapter, à l’avenir, les enseignements et les parcours aux besoins des entreprises et des différents territoires. Dans certains métiers, de nombreuses places sont vacantes, tandis que de leur côté, de nombreux jeunes peinent à s’insérer sur le marché du travail.
➜ À voir aussi : Réforme de l'apprentissage : ce que dit le rapport
L’accent sera d’abord mis sur l’attractivité des campus universitaires. Jean-Michel Blanquer veut faire en sorte que les étudiants aient envie d’y venir. Il parle d’un « Harvard du professionnel » car y seront implantés des internats, des équipements sportifs ou encore des centres d’apprentissage. Plus d’innovation, plus d’accompagnement.
Rendre la voie professionnelle accessible à tous les élèves, quels que soient leurs résultats scolaires, c’est un autre point essentiel de ce rapport. Mais aussi la rendre plus efficace. En effet, il y a un travail à faire sur l’alternance, les capacités à entreprendre, l’insertion professionnelle, la poursuite d’études…
Et après ? Au programme, seront mises en place une mixité dans les parcours et les publics et une meilleure mobilité géographique ainsi que culturelle. Sans pour autant pénaliser la participation essentielle de la voie professionnelle aux grands projets de la société, tels que l’intelligence artificielle, l’écologie, etc.
➜ Voir le dossier : Université