Les phénomènes géologiques : risques et enjeux

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Légende de la leçon

Vert : définitions

Problématique

Comment l’Homme fait-il face aux risques de séismes, d’éruptions volcaniques ou de tsunamis ?

I. Rappels de cours

1) Les phénomènes géologiques

La Terre a une activité interne. La majorité des séismes et des éruptions volcaniques se produisent aux limites des plaques tectoniques.

2) La gestion des risques

 Les failles et les volcans actifs sont bien identifiés et surveillés par satellite GPS. L’Homme y a installé des observatoires pour effectuer une surveillance en continu.

 L’augmentation de la sismicité, de la température ou du gonflement d’un volcan permettent de prévoir un aléa, et d’évacuer les populations.

 Des mesures de prévention comme les constructions parasismiques et l’éducation des populations permettent également de limiter les risques.

Définition

Un aléa est la probabilité de la survenue d’un phénomène naturel.

II. Documents clés

1) Un système d’alerte aux tsunamis dans le Pacifique

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Un tsunami est une série de vagues destructrices, pouvant atteindre les côtes. Ces vagues sont créées par le déplacement de terrains sous la mer (séisme sous-marin).

Depuis le tsunami meurtrier survenu le 26 décembre 2004 en Indonésie, des dispositifs d’alerte internationaux et des systèmes de prévention ont été mis en place. Ils aident à réduire les risques pour les populations.

2) La vulnérabilité du Japon face aux risques sismiques

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 La situation de l’archipel du Japon se caractérise par la subduction (enfoncement) des plaques océaniques Pacifique et Philippine sous la plaque eurasiatique. Ceci explique les nombreux séismes qui frappent le Japon.

 La vulnérabilité d’une société est liée à sa capacité à faire face à un aléa. Dans le passé, la société japonaise était vulnérable face aux risques sismiques. Elle l’est moins aujourd’hui grâce aux constructions parasismiques et à l’entraînement régulier des populations.

Remarque

La force d’un séisme est évaluée par sa magnitude (échelle de Richter).

 Ainsi, tous les ans depuis le séisme du 1er septembre 1923 à Kantô, la population réalise un exercice d’entraînement. Le 1er septembre 2015, ce sont près de 1,7 million de Japonais qui ont participé à cet exercice : le scénario était la survenue d’un séisme de magnitude 7,3 à l’ouest de la capitale.