Les déductions logiques

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Les tests de raisonnement logique font appel à votre bon sens et à votre capacité de déduction. Ils évaluent plusieurs compétences : la déduction, l’analyse, la perspicacité et la concentration. Ils se présentent sous la forme d’énoncés se prêtant à une démarche déductible.

Qui est à côté de qui ?

Dans ces exercices, vous devez classer des objets, des cartes, des personnes, etc., à partir de plusieurs affirmations. Pour cela, vous devez ordonner les renseignements fournis, les relier entre eux pour découvrir la solution, c’est-à-dire utiliser des raisonnements déductifs.

Pour résoudre ces exercices, vous devez différencier les expressions suivantes : 
– « se trouve à gauche de » : les deux objets ne sont pas forcément côte à côte ; 
– « se trouve juste à gauche » : les deux objets sont obligatoirement côte à côte.

Il faut également distinguer un objet :
– « qui est à droite de » : la perspective est celle du spectateur ;
– « qui a à sa droite » : la perspective est celle de l’objet, donc les positions sont inversées.

Exemple
Position logique

Quatre classeurs de quatre couleurs différentes sont rangés sur une étagère. Retrouvez l’ordre des classeurs sachant que :

- le bleu se trouve à gauche du vert ;
- le jaune, qui a à sa droite le vert, ne côtoie pas le rouge ;
- le rouge ne se trouve pas à une extrémité.

Le bleu est placé à gauche du vert sans que ces deux classeurs soient forcément côte à côte ; on a l’ordre : bleu – vert.

Le jaune a à sa droite le vert. Donc le vert est situé plus à gauche que le jaune ; dans l’ordre : vert – jaune.
Le jaune ne côtoie pas le rouge qui n’est pas situé à une extrémité. Le rouge est donc intercalé entre le bleu et le vert.

De gauche à droite, l’ordre des classeurs est : bleu – rouge – vert – jaune.

Qui est qui ?

Certains exercices se résolvent facilement à partir d’une table de déduction, encore appelée « table de vérité ». Il s’agit d’un tableau permettant de résumer la valeur d’une proposition logique complexe en fonction des valeurs de propositions logiques plus simples.

Placer les indications (vrai/faux, oui/non, etc.) vous permet de découvrir les combinaisons correctes.

Exemple
Identification

Quatre couples passent la soirée ensemble. Leurs prénoms sont : Anne, Élisabeth, Jeanne, Marie, Henri, Pierre, Louis et Roger.

1. La femme de Henri ne danse pas avec son mari, mais avec celui d’Élisabeth.
2. Roger et Anne ne dansent pas.
3. Pierre joue de la trompette, accompagné au piano par Marie. 4. Anne n’est pas la femme de Pierre.

À partir des indices précédents, retrouvez quels sont les couples.
Commencez par construire un tableau de déduction puis interprétez chaque indice, pas forcément les uns à la suite des autres mais en débutant par celui qui vous donne le plus d’informations concrètes.

D’après l’indice 1, Henri et Élisabeth ne sont pas mariés. ⇒ Non entre Henri et Élisabeth.

Grâce à l’indice 2 couplé avec l’indice 1, vous déduisez que Henri et Anne ne sont pas mariés. ⇒ Non entre Henri et Anne. De plus, le mari d’Élisabeth n’est pas Roger. ⇒ Non entre Roger et Élisabeth.

Comme Pierre ne danse pas (indice 3), il n’est pas le mari d’Élisabeth. ⇒ Non entre Pierre et Élisabeth. ⇒ Oui entre Louis et Jeanne, Marie, Anne. En outre, Marie ne danse pas (indice 3), elle n’est donc pas mariée à Henri. ⇒ Non entre Henri et Marie. Il ne reste plus qu’à placer oui entre Henri et Jeanne. ⇒ Non entre Jeanne et Pierre, Roger.

Avec l’indice 4, vous placez non entre Anne et Pierre. ⇒ Il ne reste plus que oui entre Roger et Anne. ⇒ Non entre Roger et Marie.

Enfin, vous déduisez oui entre Pierre et Marie.

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En résumé, Élisabeth est en couple avec Louis, Jeanne avec Henri, Marie avec Pierre et Anne avec Roger.

Qui fait quoi ?

D’autres exercices ressemblent plus à des problèmes de mathématiques mais ne vous y méprenez pas. Pour les résoudre, il suffit seulement d’un peu d’intuition et de réflexion, et non d’application de formules mathématiques.

Ces questions comportent souvent des pièges ; par conséquent, faites attention de ne pas tirer des conclusions trop hâtives.

Exemple
Énigme

Un escargot tombe dans un puits de 12 mètres de haut. Le jour, il monte de 3 mètres. Mais la nuit, à cause de la bave, il redescend de 2 mètres. Au bout de combien de jours l’escargot sortira-t-il du puits ?

L’escargot monte de 1 (3 – 2) mètre par jour, donc à la fin du 9e jour, il est monté de 9 mètres. Puis, durant le 10e jour, il monte de 3 mètres. Il est donc à 12 (9 + 3) mètres et peut sortir du puits. Il met donc 10 jours pour sortir.